> VIII- POLITIQUE EDUCATIVE DE LA VILLE > Soutien périscolaire > AFEV (actions et positions) > Reportage du Café pédagogique sur la 2ème Journée du refus de l’échec (...)

Voir à gauche les mots-clés liés à cet article

Reportage du Café pédagogique sur la 2ème Journée du refus de l’échec scolaire à Lyon. Thème national : les collégiens

24 septembre 2009

Extrait du cafepedagogique.net du 24.09.09 : Journée du Refus de l’Echec scolaire : vue de Lyon. Elèves, parents, professionnels... : à la recherche de l’estime "de soi"... ou "de chacun" ?

A la journée lyonnaise de la seconde "Journée du Refus de l’Echec scolaire", les organisateurs ont été jusqu’au bout de leur ambition de mixité : les participants sont placés par table « hétérogènes » pour éviter l’entre-soi : une directrice de dispositif réussite éducative (DRE), un prof des écoles, une principale adjointe, un coordinateur ASH de l’IUFM, un éducateur, une animatrice, une assistante sociale, un parent d’élève...
Le programme est chargé, et l’après-midi est mené au pas de charge. Cécile Casey, déléguée régionale de l’AFEV, pose le cadre : « l’échec, tout le monde est contre. Mais quand 150 000 élèves sortent du système scolaire sans qualification, alors même que la société demande une plus grande qualification, nous voulons mobiliser les ressources de tous les acteurs engagés, et faire des propositions. »

(...)

Ph. Meirieu et Y. Fournel reprennent la main à la tribune. "Il n’y a pas de fatalité, attaque l’élu, pourvu qu’on soit au clair sur les objectifs, qu’on crée des espaces spécifiques, des temps et des fonctions perennes et adaptés aux territoires. Ce projet ne peut pas être balancé du haut, il doit être pris en charge par des acteurs reconnus".
Le pédagogue promet à l’animateur de faire court : "A moyen terme, se donner des objets de travail communs, pour remettre en chantier les rituels ou les outils qu’on utilise sans les réinterroger". Travailler ensemble sur ce que doit être le carnet de correspondance, c’est au-delà de la "communication" : c’est interroger le détail de la vie scolaire.
Mais sur le long terme, il faut "réinstitutionnaliser le collège" : "pourquoi ne pas imaginer 100 élèves pris en charge par 10 profs, pour développer des souplesses et une responsabilité collective ? Viser 100% de réussite sur les objectifs du socle commun, ça veut dire faire de l’Education une question sérieuse et constructive. Rien que ça serait une révolution : l’Ecole appartient à la Nation."

L’AFEV a le dernier mot par la voix de son président, Jérôme Stulra : "faire confronter la parole des acteurs, c’est la réussite d’aujourd’hui, continuons à préférer les moments de travail aux grand-messes." Ite missa est...

Lire l’article intégral

Répondre à cet article