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Extrait du site jstor
Abstract
La politique des zones d’éducation prioritaire (ZEP) est la principale intervention publique basée sur le principe de la discrimination positive en France. Afin d’éclairer la polémique sur l’origine des résultats mitigés de ce programme, nous proposons un modèle dans lequel le gouvernement central et les collectivités locales participent au financement de l’enseignement public.
En fonction de l’efficacité relative des facteurs de production et des effets externes associés à l’accumulation du capital humain, il existe trois cas de figure.
Dans un premier cas, l’intervention n’est ni équitable, ni efficace.
Dans un second cas, elle permet de faire converger les niveaux de capital humain mais comporte un coût substantiel pour la collectivité.
Dans un dernier cas, elle permet de dépasser le dilemme équité-efficacité qui caractérise généralement toute politique de redistribution.