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Publication du rapport 2008 de l’ONZUS : une amélioration des résultats scolaires et notamment au brevet et au baccalauréat dans les zones urbaines sensibles (ZUS)

20 novembre 2008

Extrait du [site de la DIV le 19.11.08

Extrait du monde.fr du 19.11.08 : Zones urbaines sensibles ; des évolutions positives" en 23007

Le rapport annuel de l’Observatoire national des zones urbaines sensibles (Onzus) fait état d’"évolutions positives" dans les quartiers populaires de banlieue en 2007, surtout dans le domaine de l’éducation, même s’ils restent des territoires en grande difficulté sociale.

(...) Plusieurs domaines ont connu, en 2007, une certaine embellie : l’éducation d’abord avec des résultats au brevet et au bac qui s’améliorent

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Le site de la DIV

La synthèse du rapport (11 pages)

Lire le rapport complet 2008 (230 pages)

Présentation du chapitre : "Indicateurs des établissements publics" (pages 144 à 155)
En 2006-2007, 9,8 % des collégiens et 8,5 % des lycéens sont scolarisés en Zus. Pour la première fois depuis 2003-2004 dans les collèges publics, le nombre moyen d’élèves par classe diminue, davantage en Zus qu’en dehors des Zus.
Mais la dotation horaire augmente, ce qui témoigne des efforts de financement des pouvoirs
publics en faveur des établissements situés en Zus. Dans ces établissements, les enseignants sont plus jeunes, la spécialisation des filières post-bac est renforcée, la part des élèves en retard ou redoublants est plus élevée... mais les écarts entre les Zus et les autres quartiers continuent à se réduire.

Présentation du chapitre : Les résultats au diplôme national du brevet et du baccalauréat (pages 156 à 159)

Des taux de réussite au brevet en hausse, particulièrement dans les collèges en Zus.
Les différences, à la fois territoriales et selon le genre, se reflètent dans les taux de réussite au brevet, plus faibles dans les collèges des Zus.
Cependant, malgré 12,6 points de différence en
2006-2007, l’écart entre les collèges de Zus et
les autres établissements s’est nettement réduit
par rapport à l’année scolaire précédente où il atteignait
près de 14 points. L’écart entre établissements
en Zus et hors Zus retrouve un niveau
équivalent à celui de 2004-2005.
Par rapport à l’année précédente, les taux de
réussite au brevet en 2006-2007 ont ainsi augmenté
plus nettement dans les Zus (passant de
66,7% à 70,8%) que dans les autres collèges
(ou ils progressent de 80,4% à 83,4%).
Les taux
de réussite restent également plus élevés chez les
filles que chez les garçons, que celles-ci soient
scolarisées en Zus ou hors Zus (graphique 1).
Cependant, les écarts entre filles et garçons se
sont réduits quelle que soit l’implantation des
établissements. Cette réduction est particulièrement
plus marquée dans les collèges des Zus :
dans ces établissements la hausse des taux de
réussite chez les garçons (+ 4,7 points) a été
plus forte que pour les filles (+ 3,8 points).

La réussite au baccalauréat inférieure en Zus à la moyenne française, mais en progression
Les taux bruts1 de réussite au bac en juin 2007,
enregistrés dans les lycées des Zus, sont plus
élevés dans la filière générale et technologique
que dans la filière professionnelle. En Zus, les
élèves issus des filières générales enregistrent
des taux de réussite les plus élevés pour le bac S
(83,7 %) et le bac ES (82,5 %).
Les élèves des filières technologiques ont des
taux de réussite qui s’échelonnent entre 84%
(bac STL) et 74,8 % (bac STI).

Par rapport à la session de juin 2006, en Zus,
les taux de réussite ont particulièrement progressé
pour les bac STI (+7,8 points), le bac ES
(+ 5,1 points), le bac professionnel production
(+ 4,5 points) et le bac STL (+ 4 points).
1. C’est-à-dire non corrigés de l’impact sur les taux de réussite de l’âge et de l’origine sociale des élèves.

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Le rapport

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Extrait de VousNousIls du 19.11.08 :
Les résultats scolaires s’améliorent en banlieue (rapport)

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1 Message

  • Questions sur les indicateurs retenus

    10 décembre 2008 20:31, par Jean Chambon

    1 - L’indispensable évaluation des politiques des politiques publiques chaque jour davantage discréditée par son usage à des fins de propagande. Extrait du « Parisien » du 14 novembre 2008 :
    Pourquoi les résultats scolaires s’améliorent en banlieue

    2 - L’amélioration est présentée comme un fait avéré par le recteur ressort du dernier rapport de l’Observatoire national des ZUS. Ce rapport ne prend pour argument que la hausse du taux de réussite au DNB session 2007.

    3 - Quels que soient les avis sur la pertinence des indicateurs quantitatifs externes dans l’évaluation des progrès des élèves, systématisés dans les indicateurs de performance LOLF, toutes les études institutionnelles (DEPP, INSEE, rapports des inspections générales...) s’accordent depuis de nombreuses années pour affirmer que le DNB est le moins fiable !

    Exemple : « Les tableaux d’indicateurs ICOTEP, bâtis en 1999, proposent des indicateurs d’environnement social, de retards et redoublements, d’évolution des effectifs d’élèves, de moyens en personnels, de stabilité et d’âge des personnels, de mobilité et d’orientation des élèves, de parcours scolaire des élèves et enfin de résultats des évaluations nationales au CE2 et en 6ème. Les résultats ne sont pas utilisés car, indisponibles au niveau national, ils ne sont pas considérés comme des indicateurs totalement fiables en raison des effets du contrôle continu. »

    4 - A supposer que cet indicateur soit valable, des experts, qui ont idéologiquement armé la politique publique en cours, affirmaient naguère : « Les travaux conduits par le ministère pour comparer dans le temps les performances montrent, pour leur part, que l’efficacité de l’école est surtout perceptible sur une période longue. Indépendamment de toute appréciation sur le niveau scolaire moyen, les inégalités de connaissances entre les élèves se sont réduites au fil des décennies. Il est néanmoins difficile d’identifier, dans cette réduction des inégalités entre élèves, les apports respectifs du système scolaire et de la société prise dans son entier. Une autre question porte sur la nature des connaissances comparées dans le temps, l’école dispensant le savoir que la société attend d’elle à un moment donné de son évolution. » (voir ci-dessous le lien vers ce rapport)

    5 - A supposer que la hausse du résultat DNB 2007 reflète quelque chose, ce ne pourrait être que l’amélioration d’une cohorte, donc avant la mise en place de "ambition réussite"

    6 - Au collège Lenain de Tillemont, classé ambition réussite, l’annonce d’une progression de 10 pts à la rentrée 2007 avait suscité unanimement auprès des collègues une surprise mêlée de défiance à l’égard de la régularité de ces chiffres ; Les élus au CA avaient interpellé la direction sur ce malaise et n’avaient pas obtenu de sa part une explication convaincante de cette soudaine progression.

    Voir en ligne : Rapport de la Cour des comptes

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