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Deux ZEP rurales : Forges-les Eaux et Cirey-sur-Vezouze (Réunion publique, 9 mars 1994)

15 mars 1994

Réunion publique du 9 mars 1994

Ce texte a été publié dans le numéro 5 du "Bulletin de l’association OZP", daté d’octobre 1994.

DEUX ZEP RURALES :
FORGES-LES-EAUX ET CIREY-SUR-VEZOUZE

La réunion publique du 9 mars 1994 a été consacrée à deux expériences de Zep en rurale : la première au
Pays de Bray, dans l’académie de Rouen, présentée par Sarah Briolin (*), chef d’établissement depuis neuf ans au collège de Forges-les-Eaux
Et l’autre dans les contreforts des Vosges, en Meurthe-et-Moselle, présentée par Catherine Baguet, rofesseure documentaliste au collège de Cirey-sur-Vezouze.

Après avoir décrit leur région respective, avec leurs handicaps et leurs atouts, les intervenants ont parlé des différentes actions menées dans ces Zep, et ont surtout insisté sur le problème essentiel dans la lutte contre l’échec scolaire : comment donner aux enfants la lecture, sans laquelle il ne saurait y avoir d’intégration sociale, de participation au monde de la production, d’accès au savoir et à la culture. Sans oublier les partenaires sur lesquels la Zep peut s’appuyer.
Le débat qui a suivi les deux exposés a permis de cerner d’autres problèmes spécifiques ou non du monde rural, et de voir quelle aide, stimulation sont apportées par la situation en Zep.

Descriptif des deux zones

La Zep de Forges-les-Eaux regroupe plusieurs communes autour de Forges-les-Eaux, 300 élèves répartis sur trois écoles et deux collèges. Créée en 1982, elle jouit relative stabilité du corps enseignant (30 % de celui-ci est âgé de moins de 35 ans. Au niveau des élèves, le taux de redoublement est sensiblement dans la norme académique

En ce qui concerne les taux d’absentéisme, on constate
 4,38% chez les élèves ;
 4,36% chez les enseignants
 2% chez les ATOS

Le principal handicap de la région peut se résumer en un mot : isolement.
Isolement géographique : la densité de population est faible, dans un habitat dispersé, et, en dehors des
transports scolaires, il n’y a pas de liaison entre les différentes communes ; il est donc difficile d’organiser quoi que ce soit si ce n’est aux frais des établissements scolaires.

Isolement culturel également : il n’y a pas de structures d’animation dans le territoire de la Zep (cinéma, théâtre, MJC, etc.), si ce n’est le musée de la Déportation à Forges-les-Eaux. On constate donc chez les jeunes de la Zep un manque d’ambition, chez certains un détachement par rapport aux événements, sauf ceux qui les intéressent directement, et peu de curiosité intellectuelle.
Si l’on ajoute à cela le faible niveau de qualification de la population active, qui fournit l’essentiel de la main d’œuvre subalterne, mais fort peu de cadres lorsque des usines sont implantées dans la proche région, on comprendra que se cultiver demande un gros effort personnel et financier que peu acceptent de fournir, car il y a peu d’incitation au niveau des familles, trop préoccupées par les lourds problèmes de la survie quotidienne.

S’ajoute à cela la grande fatigue des élèves due aux transports scolaires, qui amène à ne rien organiser en dehors du temps scolaire.

Il y a tout de même des atouts : un terrain de sport dans la plus petite des communes, la télévision ; surtout des rapports de proximité très importants : tout le monde se connaît, et la disponibilité est grande chez les parents d’élèves délégués d’associations ou de classes.
L’environnement rural (la nature offre un grand champ de découvertes) est agréable et propose des savoir-faire pédagogiques ou culturels (au sens ethnologique du terme).

Les élèves travaillent dans le calme dans des établissements aux effectifs globalement légers, même si les effectifs par classe tournent autour de 28 à 30 élèves. Peu de dégradation également. Si l’éthylisme pose parfois de vrais problèmes au niveau des parents, il y a peu de déviance au niveau des élèves, si ce n’est le tabac, fumé au portail, dans des proportions semblables à celles des autres établissements de la région.

Au niveau du travail en Zep, le groupe de pilotage travaille très bien, et son dynamisme plus que l’indemnité de Zep, a poussé 50 % des enseignants à s’impliquer sous forme de tutorat, d’aide au travail personnel, et d’ateliers culturels. Les élèves locaux sont devenus des partenaires actifs, au fur et à mesure que la Zep perdait de son image dépréciative, grâce au travail avec la presse locale qui rend systématiquement compte de tout ce qui se passe dans le secteur.

Dans la région des Vosges évoquée par Catherine Baguet, seul le collège de Cirey-sur-Vezouze est en Zep, depuis dix ans, mais le travail important de lutte contre l’échec scolaire dont il sera question plus tard, a été réalisé avec les établissements scolaires de deux autres communes voisines, Blamont et Badonviller, dont la situation est semblable et relève en fait de la Zep.

Toute cette région connaît une grande misère socio-économique à la suite de trois crises successives.
· A Cirey-sur-Vezouze, dans les années cinquante, crise de la verrerie ; dans les années soixante-dix, crise du bois.
· A Badonviller, dans les années quatre-vingt, crise de la faïence.
· A Blamont, dans les années quatre-vingt-dix, crise de l’agro-alimentaire.

A Cirey-sur-Vezouze, victime de deux crises successives, on compte le taux le plus important de RMistes de l’ensemble du département. Les crises de années cinquante,
soixante-dix et quatre-vingt ont frappé de plein fouet un artisanat « noble », dont les compétences sont acquises traditionnellement. Le grand-père, ou le père était en possession d’un savoir-faire très pointu, qui maintenant est totalement déprécié.
Le chômage touche une population d’artisans qui n’a pas su, qui n’a pas pu faire autre chose, et pour
qui il a été très difficile d’imaginer d’aller travailler en ville, donc de rompre avec tout son environnement social et culturel.

Au niveau des parents, il y a un profond découragement, un grand sentiment de dévalorisation, qui s’ajoutent à la grande pauvreté de certaines familles (salaire de RMI pour faire vivre une famille nombreuse). Par souci de
dignité, cette misère ne s’avoue pas : le manque d’argent empêche d’inscrire les enfants à la cantine, mais la gratuité, possible, n’est pas demandée.
Les liens sociaux, traditionnellement forts en milieu rural, ne se trouvent plus que dans le chômage et renforcent ainsi l’impression globale d’échec. Les gens se sont « dévitalisés ». L’ennui règne dans cette région qui se sent abandonnée.
Les élèves ont donc à faire un grand travail de deuil vis-à-vis des techniques traditionnelles, et la peur de l’avenir est encore plus grande chez eux que chez leurs parents. Tout ce climat d’échec profond et de fatalisme à amené à donner à la Zep une image extrêmement négative.

Pourtant, la nature elle-même est très belle : le fond des contreforts des Vosges, et les paysages sont magnifiques.
Lors de sorties aussi fréquentes que possible, les élèves découvrent la richesse de leur environne-ment, et, à côté, malheureusement, d’usines désaffectées tombant en ruine, de coquettes citées ouvrières. Mais il y a peu de lumière dans ce tableau plutôt sombre de la région de Cirey-sur-Vezouze.

Action prioritaire : redonner aux élèves confiance en eux
et le goût de la lecture

Dans la Zep de Forges-les-Eaux ont été élaborés deux types d’action contre l’échec scolaire : des actions au quotidien, dans l’établissement, auxquelles participent ATOS et enseignants, pour la prise en charge des élèves en difficulté. Les ATOS accueillent pendant six semaines deux de ces élèves, par de simples questions sur leur santé ou leur travail, de façon qu’ils ne se sentent plus un numéro parmi d’autres, mais une personne. Le suivi scolaire est assuré, pendant le même laps de temps, par des professeurs ; un bilan est fait ensuite, et les parents convoqués en cas de difficulté.
On essaye ainsi de redonner confiance en eux aux élèves, et aux parents le goût de s’intéresser aux études de leurs enfants. Mais pour lutter efficacement contre l’ignorance culturelle, situation dramatique pour la jeunesse montante, la priorité absolue revient à l’action de « remédiation en lecture en 6e ».

En 1989, est arrivée en 6e, une vague très importante d’élèves ne sachant ni lire, ni écrire, et ne reconnaissant même pas parfaitement leurs lettres.
L’académie, alertée, répond que c’est normal. Les professeurs de français du collège rencontrent les instituteurs, qui leur expliquent les problèmes auxquels ces élèves sont confrontés. Il fallait trouver une solution : tous les professeurs de lettres, d’histoire, de langues, en discutent au collège avec Monsieur de Peretti.
A la suite de cela, est mis en place une méthode de lecture qui s’appelle « Arthur », avec laquelle seul le collège de Forges-les-Eaux a travaillé en 1989-1990, puis l’expérience s’est étendue en 1990-1991 à un deuxième col-lège de la zone. A la fin de l’année 1991, l’École normale envoie des normaliens étudier ce qui se passe dans la Zep. Rapports et comptes-rendus sont demandés aux établissements impliqués dans l’expérience. En 1992-1993, toutes les écoles primaires travaillent avec « Arthur », plus un collège hors Zep, pour pouvoir mesurer l’efficacité de ce qui est entrepris.

Après avoir travaillé pendant cinq ans avec cette méthode, qui est une méthode d’apprentissage technique de la lecture, avec utilisation de chronomètres, tests de compréhension du texte, les professeurs ont voulu aller plus loin, et passer au « plaisir de la lecture ».
On pratique donc le « défi-lecture » dans plusieurs classes de collèges de Zep et non Zep, et aussi dans des classes primaires...
Le « défi » oppose deux classes d’un même établissement. Chaque élève concerné doit choisir une des possibilités offertes en lecture (bande dessinée, périodique, livres variés...). Tout le monde a donc quelque chose à lire. Les deux classes liront ce qui a été choisi. Il y a ensuite un échange de questionnaires entre les élèves, puis ils se rencontrent.

Ceci entraîne aussi d’autres rencontres entre les élèves de collège et d’école primaire, puis des réunions entre les professeurs pour faire une synthèse. Un livre est alors offert en prix au groupe classe qui aura le mieux travaillé. Il s’agit ainsi d’inciter les parents (eux aussi invités à venir voir fonctionner le dispositif) à offrir de plus en plus de livres aux enfants, pour qu’ils passent du stade de lecteurs utilitaires (pour les besoins de l’école) au stade de lecteurs pour le plaisir. Puis on passera de stade de la lecture à celui de l’écriture.

D’autres actions se préparent autour des loisirs des jeunes, dans lesquelles seront impliqués les enseignants et les conseillers municipaux des quatre communes de la Zep. (Par exemple : préparation, avec les professeurs d’éducation esthétique, d’une exposition itinérante).
Vis-à-vis de la télévision, dont le rôle prédominant dans les loisirs a été mentionné au début, les journaux locaux offrent une page par semaine à quelques élèves rédacteurs qui vont devenir petit à petit critiques de télévision.

Enfin un dernier axe d’intervention concerne la formation des élèves délégués de classe, et ceci dès le CM2 où on les sensibilise aux problèmes de cette fonction.
Bien que, partant d’un constat similaire à celui de Forges-les-Eaux, puisque les problèmes scolaires liés au manque de lecture et de toute ouverture culturelle constituent un souci constant pour les équipes éducatives, l’expérience de Catherine Baguet est assez différente.

A Cirey-sur-Vezouze
Malgré les dix ans d’existence de la Zep, c’est seulement cette année qu’a été mise en place un PAE inter-établissements (collèges de Blamont, Badonviller, Cirey-sur-Vezouze), à partir du CDI du collège de Cirey. PAE spécifique lecture écriture, qui concerne cette année les élèves de 6e et que Catherine Baguet souhaiterait suivre jus-qu’en 3e. Le PAE a été très bien admis par le chef d’établissement, les élèves, les partenaires sociaux, même s’il y a des difficultés de relation avec les professeurs de lettres qui ne sentent pas bien l’identité du certifié-documentaliste.

Les difficultés rencontrées par les élèves dans leur environnement social et culturel expliquent en partie leur manque d’intérêt pour le livre, pour les lieux d’appropriation culturelle, à commencer par l’école. Il a donc fallu ouvrir les trois collèges à des partenaires sociaux, à des institutions extérieures, afin d’envisager une action commune d’intégration dans la société autour de la lecture.
Il s’agit d’éveiller la curiosité intellectuelle des élèves à partir de leur propre culture, de leurs racines, de leur donner les outils nécessaires pour entrer dans le monde de l’écrit, de créer des liens affectifs et sociaux entre les familles, les lieux d’appropriation culturelle de la région, et l’école.
Au centre du processus : les CDI des trois collèges, animés par des documentalistes de profil différent. Interviennent dans le PAE des partenaires sociaux : travailleurs sociaux et assistantes sociales (elles vont dans les familles et consultent les dossiers).
Au contraire, donc, de ce qui se passe à Forges-les-Eaux, une équipe ouverte s’est formée au départ, mais sans l’adhésion des professeurs.

Concrètement, l’action a commencé par la connaissance de l’environnement familial de l’élève grâce à un questionnaire anonyme, dans lequel chaque élève devait parler de sa situation familiale, de ses conditions de logement, etc. Puis on est parti de tous les lieux de vie et de savoir : famille, quartier, télé, magnétoscopes, lectures de quotidienneté, la bibliothèque de Cirey, et dans les établissements, même la BCD dans le primaire, le CDI dans le secondaire, les lieux socialisants : cantine, récréation, infirmerie.

Plusieurs sorties sont prévues ; : tout particulièrement à Nancy, à une fête de la lecture organisée tous les ans par les étudiants , avec visite des bouquinistes, d’une médiathèque et des super marchés (chaque élève aura 10 Francs et devra se débrouiller pour acheter un livre avec cette somme. Ainsi les élèves connaîtront les lieux de distribution des livres.

La lecture, c’est aussi l’accès à une meilleure connaissance de son environnement culturel et de son patrimoine régional dans les archives des campagnes et des villes ouvrières. Sont donc programmées des démarches dans les mairies pour la construction par exemple, d’une arbre généalogique et une meilleure connaissance des archives locales.

On arrive ainsi à la mise en place du « défi lecture ». Mettre l’élève en situation â lecture publique au CDI. Après que les livres aient été présentés, les élèves en choisis sent un parmi les trente proposés. Les élèves lisent à leur rythme, et chacun lit le nombre de livres qu’il veut. A la fin, ils jouent par équipe de cinq par classe. Chacun reçoit un cadeau (du chocolat) et l’équipe qui gagne a un stylo à encre. On travaille aussi avec le professeur de mathématiques, qui apprend à lire un énoncé de problème.

La préoccupation essentielle, en donnant à ces élèves un outil d’accès à la culture, c’est de leur permettre de résoudre la contradiction amenée par la situation de la région. Il leur faut à la fois lutter contre le sentiment d’échec général en les aidant à retrouves leurs racines, et la richesse de leur environnement culturel (par exemple : on fait venu un écrivain chercheur au CNRS spécialiste des dialectes lorrains, qui leur raconte des histoires en dialecte, dont ils connaissent au moins quelques mots de par leurs grands parents), mais en même temps ils doivent faire le travail de deuil de cette campagne qu’ils devront quitter pour trouver du travail.
L’hypothèse, c’est que plus leur identité es forte, moins douloureux se fera le deuil. En somme, il s’agit pour eux, non de trouve une place dans la région, mais une place dans le jeu social. Dans ce sens également, le passage à l’écriture se fera à l’aide de récits de vie, pour alimenter la rubrique du pets journal du collège qui est mise à la disposition des élèves de 6e.

Débat

Le souci constant que l’on sent à travers les deux expériences de Zep en zone rurale, c’est qu’il faut à tout prix « sortir » : sortir la Zep d’un encadrement qui ne serait que scolaire, en intégrant au maximum les différents partenaires sociaux ou politiques, mai surtout donner aux élèves des atouts pour plus tard, sortir eux-mêmes de la région de 1a Zep où l’avenir semble bouché.
Mais avant de pouvoir partir, il faut déjà trouver de moyens de s’ancrer dans son environnement. La nécessité de développer les faculté d’adaptation des élèves vient aussi du fait que l’Éducation nationale n’a aucune maîtri5 sur les implantations éventuelles d’entreprises, ou les créations d’emplois dans une n gion donnée.

On met ainsi le doigt sur une différence sensible entre zone rurale et zone urbaine.
Dans les zones urbaines, on garde présente à l’esprit l’idée de changement possible renforcée par les
« frémissements » d’une amélioration possible de la situation.

Tandis que dans les zones rurales, crise ou pas crise, la situation semble non évolutive.
Pourtant, si l’on regarde vers l’avenir, le milieu rural y a droit autant que le milieu urbain. Indépendamment du problème du travail, dont la gravité touche à peu près égalitairement l’ensemble du pays, il faudrait que les jeunes exigent le même niveau de service qu’en ville, une meilleure organisation des services publics, qui amélioreraient la qualité de vie en zone rurale.
En fait, le monde rural échappe moins au changement qu’on veut bien le dire : il y a mutation de population, et non désertification, et l’implantation d’infrastructures hôtelières, ou de transports, ou culturelles, peut changer beaucoup de choses. Il y a tout de même des manifestations de culture locale, et les motivations per-sonnelles permettent de réaliser des spectacles ou des festivals dont les jeunes sont les principaux acteurs.

Conclusion

En définitive, la problématique de la Zep en zone rurale est une problématique d’identification - perte d’identité et recherche d’identification - que l’on retrouve dans les zones urbaines, ainsi que la très grande importance de la notion de projet, qui permet à l’enfant de rentrer dans un réseau interactif.
La « Zep » est ainsi un « outil » opérant qui a contribué à changer le regard porté sur les élèves en difficulté, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur, et à dynamiser des équipes d’enseignants et des responsables sociaux ou politiques.
Au moment où le ministère de l’Éducation nationale annonce la disparition des Zep rurales et leur remplacement par un nouveau dispositif (BO de janvier 1994), il est apparu nécessaire de montrer combien les Zep pouvaient être utiles. Le prochain dis-positif, espérons-le, marquera une étape supplémentaire dans l’adaptation du système scolaire aux zones rurales fragiles.

Françoise Coutaux

(*) Sarah Briolin est intervenue lors de la Journée nationale de l’OZP du 5 mai 2001 pour traiter des ZEP dans un contexte fort différent, sinon opposé, puisqu’il s’agit d’un lycée de banlieue parisienne à Goussaiville (Val d’Oise), lycée en proie à de gros problèmes de violence.
Titre de son intervention : "Pacifier un établissement à la dérive"

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Sur ce thème, voir aussi une comparaison entre ZEP rurales et ZEP urbaines (Bulletin OZP, 1994)

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