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"Les tâches du coordonnateur", par Lucienne Siuda, dans la série "Des fiches pour tout savoir sur l’éducation prioritaire" (1994, dernière mise à jour en 2010)

13 mai 2008

[Des fiches pour tout savoir sur l’éducation prioritaire

 

Note de la rédaction du "Coin des coordos", mai 2008 : Cette série de fiches, rédigée à titre personnel par Lucienne Siuda, a été mise en ligne sur un autre site à partir de 2004, puis sur le site de l’OZP en 2006, avec mise à jour en 2010

Les tâches du coordonnateur (ou secrétaire de réseau)

Les tâches du coordonnateur, enseignant issu le plus souvent du premier degré, consistent à tisser des liens entre les acteurs locaux, en fonction d’un projet pour la réussite scolaire des jeunes habitant des zones d’exclusion sociale.

Ses tâches s’inscrivent dans le pilotage du réseau. Les circulaires de février 1990 et de décembre 1992 donnent la mécanique d’ensemble de l’éducation prioritaire : il doit exister un projet interdegrés et partenarial, bâti à partir d’un diagnostic initial avec le concours des acteurs locaux, évalué régulièrement pour être régulé. Le coordonnateur est un élément important de ce système éducation prioritaire : il fait partie des personnels qui lui fournissent des informations, qui les recueillent pour les interpréter et les réinvestir dans une dynamique, avec l’appui du Centre académique de ressources pour l’éducation prioritaire (CAREP) inscrit dans le réseau national du Centre Alain Savary.

Il travaille selon les axes suivants [1] :
 la gestion des actions au plus près terrain,
 la constitution, la gestion et la diffusion de ressources documentaires,
 la mise en réseau, de manière progressive, des différents partenaires (enseignants des premier et second degrés, animateurs sociaux, ...),
 la prospection de nouvelles possibilités de travail en commun dans et hors l’école,
 la tenue du tableau de bord du réseau d’éducation prioritaire,
 la connaissance des ressources possibles et la prospection d’aides financières.

 

Historiquement, ses tâches se sont précisées au fur et à mesure de la définition de sa fonction.

 La circulaire de février 1990 a dessiné les contours de la fonction [2]
 Celle de décembre 1992 a apporté des précisions [3]
 Le rapport Moisan-Simon a précisé les contours de la fonction [4]
 Suite à ce rapport, la circulaire de janvier 1999 a fixé son rôle. [5]
 En 2006, il est devenu secrétaire du comité exécutif [6].

 Son rôle n’est pas précisé ni développé dans les dernières circulaires officielles.
 

[...]

Voir la fiche intégrale "Les tâches du coordonnateur (ou secrétaire de réseau)

Voir le sommaire de la série de fiches

Notes

[1Circulaire n°2003-133 du 1-9-2003, parue au BO n°33 du 11 septembre 2003 ;
Circulaire n°99-007 du 20-1-1999, parue au BO n°4 du 28-1-1999 ;
Circulaire n°92-360 du 7-12-1992, parue au BO n°47 du 10-12-1992

[2« ...ce coordonnateur est pour l’essentiel chargé de l’animation interne de la zone. Lorsque le quartier fait l’objet d’une démarche de développement social des quartiers, le coordonnateur de la ZEP fait partie intégrante du projet DSQ. (...) Les responsables et coordonnateurs des ZEP sont les relais de l’information externe vers les acteurs du système éducatif. »}

[3"Conseil de zone et conseil de quartier (DSU) -le cas échéant- doivent organiser leur liaison, c’est ainsi que le coordonnateur de la ZEP est associé à l’équipe opérationnelle du chef de projet du quartier, et que de la même façon, le chef de projet est associé aux travaux du conseil de ZEP » « Les responsables et coordonnateurs évalueront, ainsi, avec les chefs d’établissement, les IEN et les personnels des ZEP, les résultats des actions dans les écoles et les établissements de la ZEP. »

[4« ... Il doit :
 détecter les possibilités de travail en commun tant à l’intérieur du système éducatif qu’à l’extérieur,
 rechercher toutes formes de financements,
 être doté de qualités de gestionnaire,
 tenir le tableau de bord de la ZEP,
 être le pivot de la documentation spécifique à la ZEP et la rendre disponible à tous les acteurs. »

[5Le projet du réseau est le fruit d’un travail collectif des équipes pédagogiques, animées par le responsable et le coordonnateur du réseau. Il fait l’objet d’une discussion avec les autorités académiques pour être formalisé en un contrat de réussite. Celui-ci fixe les objectifs retenus en termes de réussite des élèves, précise les priorités accordées en moyens de tous ordres, intègre les mesures d’accompagnement, d’animation pédagogique et de formation nécessaires, ainsi que celles montées en partenariat. Ce contrat global doit se décliner dans le projet de chaque école et de chaque établissement, dont la contribution à l’atteinte des objectifs doit ressortir clairement.
Ce contrat comporte les modalités d’une évaluation continue et d’un bilan relatif à l’efficacité des actions entreprises. Les actions relatives à l’articulation entre le temps scolaire et les activités périscolaires, engagées en partenariat, peuvent s’intégrer soit dans le contrat de réussite soit dans un contrat éducatif local. (...)
Les responsables et les coordonnateurs des réseaux
Les recteurs veillent à ce que chaque Réseau d’éducation prioritaire ait un responsable désigné, connu et reconnu par l’ensemble des partenaires. Ce responsable est assisté d’au moins un coordonnateur, choisi parmi les personnels de l’éducation nationale indépendamment de son statut et de ses fonctions précédentes. Ce choix doit tenir compte de quatre critères : la motivation, les compétences pédagogiques, les qualités relationnelles et d’animation et la connaissance du système éducatif et de ses partenaires. Le coordonnateur, qui est issu aussi bien du second que du premier degré, dispose du temps nécessaire à l’exercice de sa fonction. Responsables et coordonnateurs reçoivent une lettre de mission que le recteur établit en fonction des objectifs et du contenu du contrat de réussite.
Les autorités académiques répondent aux besoins des acteurs des réseaux. Ils veillent notamment à ce qu’ils puissent échanger leurs pratiques et à ce qu’ils bénéficient de formations adaptées.
Un conseil de réseau ouvert à l’ensemble des écoles et des établissements du réseau et à ses principaux partenaires est réuni régulièrement.

[6Le coordonnateur devient secrétaire de ce comité exécutif, notamment chargé de préparer ses décisions et de les mettre en œuvre.

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