> VIII- POLITIQUE EDUCATIVE DE LA VILLE > Politique de la Ville (Types de documents) > Politique Ville (Déclarations officielles) > Lutte contre l’échec scolaire : Fadela Amara annonce la sécurisation du (...)

Voir à gauche les mots-clés liés à cet article

Lutte contre l’échec scolaire : Fadela Amara annonce la sécurisation du financement des associations par le développement des conventions pluriannuelles et des banques de stages gérées par le recteur

22 janvier 2008

Extraits d’un article du Parisien.fr du 22.01.08 : Fadela Amara à nos lecteurs : "On va ramener le beau dans les cités "

Hier, dans nos locaux de Saint-Ouen, elle a défendu « son » plan Banlieues qu’elle présente officiellement ce matin. Toute en conviction, même si la secrétaire d’Etat à la Ville sait que ce sera difficile...

[...]
. Dans mon lycée, j’ai fait venir les entreprises et ça marche car ce sont souvent des stages à la clé. Comment généraliser le rapprochement école-entreprise ?

Quand j’étais présidente de Ni putes ni soumises, les jeunes me disaient que personne ne voulait les prendre en stage. C’est leur première confrontation avec l’entreprise ! C’est la première claque qu’ils ramassent, une blessure qui laisse des traces, une discrimination intolérable. On leur dit : « Vous êtes indésirables. »
Dans notre plan, nous allons renforcer les liens avec l’entreprise, et créer une banque de stages qui sera gérée par le recteur de chaque académie. Les jeunes seront directement placés sans qu’on puisse de près ou de loin les identifier. Cet anonymat évitera aux gamins d’être refoulés.

[...]
Quelles sont vos recettes pour lutter contre l’échec scolaire ?

Je n’ai pas de diplôme, j’ai beaucoup galéré. Donc l’école, pour moi, est extrêmement importante. Le soutien scolaire mis en place dans les établissements difficiles cette année, ça marche su-per-bien.
Dans le plan, j’ai décidé de démultiplier les conventions pluriannuelles qui sécuriseront le financement des associations. En clair, celles qui signeront des accords avec l’Etat seront tranquilles pour trois ans et pourront donc mener à bien leurs projets.Aujourd’hui, seules 10% des associations sont en convention, c’estque d’chi, rien du tout ! Or ce sont ces structures qui, mine de rien, ont éteint l’incendie après les émeutes urbaines de novembre 2005. Il faut leur rendre hommage. [...]

Répondre à cet article