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Rassemblement de mamans devant les restes de la maternelle incendiée de Villiers-le-Bel

10 décembre 2007

Extrait de « VousNousIls », le 10.12.07 : Villiers-le-Bel : une dizaine de mamans rassemblées devant l’école incendiée

Le rassemblement de mamans, samedi matin à l’appel de l’association "Ni Putes, Ni Soumises", devant l’école de Villiers-le-Bel (Val d’Oise) incendiée durant les récents affrontements, n’a pas connu le succès attendu, a constaté une journaliste de l’AFP.

Une petite dizaine de "mamans des banlieues" d’Ile-de-France, parmi lesquelles quelques-unes de Villiers-le-Bel, avaient répondu à l’appel de l’association pour interpeller les pouvoirs publics.

"Nous espérions une cinquantaine de personnes pour le rassemblement et une centaine pour le débat prévu à Gonesse ensuite", a reconnu Sihem Habchi, présidente de "Ni putes, Ni Soumises".

"La mairie de Villiers était hostile à ce rassemblement", a affirmé Sihem Habchi, selon laquelle, vendredi, la ville de Gonesse a annulé la location de la salle où devait se tenir le débat, "sous la pression de la municipalité de Villiers".

Le maire de Villiers, Didier Vaillant, s’est pourtant rendu sur place pour apporter son soutien à la démarche de Ni Putes Ni Soumises. Interrogé par l’AFP, il a évoqué un "malentendu", expliquant qu’il avait compris qu’une "marche de plusieurs kilomètres serait organisée dans la ville, ce à quoi il n’était pas favorable un samedi pour des raisons de sécurité routière".

Mais, a-t-il ajouté, "je suis dans une démarche d’échange, on est en train de reconstruire cette ville et bien sûr, j’ai besoin de tout le monde, d’où ma présence ici".
L’écrivain Marek Halter est venu aussi apporter son soutien, "parce que les solutions des problèmes de Villiers se trouvent à Villiers, pas à Paris, ni dans les ministères, ni dans les colloques".

"Elles ne sont pas nombreuses aujourd’hui, mais les mamans qui sont là, cela vaut le coup de les écouter", a déclaré à l’AFP l’écrivain qui propose "des cahiers de doléances" pour les cités "comme pendant la Révolution française". "Mais avant ça, il faut valoriser les mamans.

Elles ne sont pas valorisées par la société, donc pour leurs enfants, elles sont transparentes", a-t-il ajouté.

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