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Xavier Darcos : Premier bilan positif de l’accompagnement éducatif.
Les réactions et commentaires

9 novembre 2007

Extrait de « L’Expresso » du 09.11.07 : Accompagnement scolaire : Darcos inaugure le dispositif

Au collège ZEP Jules Ferry de Maisons-Alfort (94), ce sont plus du tiers des enseignants et la moitié des élèves qui se sont engagés dans l’accompagnement éducatif. Etudes surveillées, ateliers en tous genres s’appuyant sur un projet d’établissement bien implanté et de nombreux partenariats, la palette avait de quoi séduire Xavier Darcos, ministre de l’éducation nationale, qui se rendait hier dans le collège à l’invitation de Jean-Michel Blanquer, recteur de l’académie de Créteil pour inaugurer le nouveau dispositif. Le Café était présent et rend compte des réussites et des limites du dispositif.

Lire le reportage de Françoise Solliec

Lire sur le Café : Fausse réforme, vraie annonce

Lire sur le Café : L’efficacité : à quel prix ?

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Extrait du site « tsr.ch », le 09.11.07 : Ecole après l’école : 3,4 millions d’euros pour les activités sportives et culturelles (Darcos)

Le ministre de l’Education Xavier Darcos a annoncé jeudi le déblocage de 3,4 millions d’euros pour les activités culturelles et sportives, en installant le nouveau dispositif d’accompagnement éducatif dans un collège de Maison-Alfort.

Cette enveloppe s’ajoute aux 140 millions d’heures supplémentaires par ailleurs dégagés à destination des enseignants chargés de l’accompagnement éducatif. Sur ces 140 millions, 105 M EUR concernent le soutien scolaire et 35 M EUR les activités culturelles et sportives, a précisé M. Darcos.

"J’ai décidé d’ajouter tout de suite 3,4 M EUR" pour ces dernières activités en guise de "signal supplémentaire pour qu’on ne les oublie pas", a-t-il ajouté.

Au collège Jules-Ferry de Maison-Alfort jeudi, il s’est déclaré "au-delà du satisfait" de la mise en place de ce nouveau dispositif dans un peu plus d’un millier de collèges en difficultés.

"On a une bonne réponse. Le ministère avait tablé sur (la participation volontaire) d’un élève sur trois. Ici, c’est plus de 50% et dans d’autres établissements, cela concerne près des deux tiers des élèves", a dit M. Darcos.

L’entourage du ministre a estimé que près d’un tiers des collégiens concernés se sont inscrits pour bénéficier de cette "école après l’école".

Pour le ministre, ce dispositif consistant à proposer après la classe soutien scolaire, éducation artistique ou activités sportives aux élèves, constitue "une petite révolution". "Tout le monde s’y met. C’est une manière plus moderne de concevoir l’école. Nous en avons besoin", a-t-il estimé.

L’accompagnement éducatif dans les collèges classés en zone d’éducation prioritaire (ZEP), promesse de Nicolas Sarkozy pendant la campagne électorale, est proposé aujourd’hui dans 1.119 collèges en France, soit la quasi-totalité de ceux relevant de l’éducation prioritaire selon le ministère.

267 collèges non classés en ZEP proposent aussi un tel accompagnement.

Dès la rentrée prochaine, cette "école après l’école" sera mise en place dans l’ensemble des collèges, avant d’être étendue à la rentrée 2009 aux écoles primaires où seront proposées des études surveillées, a ajouté M. Darcos.

Le ministre a opposé ce soutien scolaire gratuit aux "officines payantes" de cours à domicile. "Serait-il juste que nous considérions comme normal que ceux qui ont des difficultés ne puissent les résoudre que parce qu’ils auraient les moyens financiers de les résoudre. Aucun ministre de la République ne peut l’accepter", a-t-il déclaré. (AFP)

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Extrait du « Monde » du 08.11.07 : Bilan positif pour les cours du soir des élèves de ZEP

Xavier Darcos, ministre de l’éducation nationale, devait présenter, jeudi 8 novembre, un premier bilan positif de "l’accompagnement éducatif". Selon le ministère, 99, 5 % des collèges "ambition réussite", le label octroyé aux établissements les plus difficiles des zones d’éducation prioritaire (ZEP), offrent aux élèves volontaires des études dirigées ou des activités culturelles et sportives après les cours. Hors ces établissements, 95, 6 % des autres collèges ZEP bénéficient de ces mesures. Au total, ce dispositif, basé sur le volontariat, concernerait 29 % des collégiens des établissements "ambition réussite" et 31 % des élèves des autres collèges ZEP.

Promesse de campagne de Nicolas Sarkozy, la prise en charge de ces élèves, qualifiés d’"orphelins de 16 heures", s’était concrétisée le 13 juillet 2007 par une circulaire de M. Darcos. En vertu de ce texte, tous les collégiens des 1 119 collèges classés en ZEP devaient pouvoir bénéficier à partir de la rentrée scolaire 2007 et au plus tard au 8 novembre, de deux heures d’ateliers gratuits tout au long de l’année, quatre jours par semaine.

Aide aux devoirs

Selon le premier bilan, ces heures ont été utilisées à 67 % pour de l’aide aux devoirs et aux études. Viennent ensuite les activités culturelles (21 %) et sportives (12 %). L’initiative devrait être étendue dès septembre 2008 à l’ensemble des collèges et à l’horizon 2011 à tous les établissements scolaires du premier et du second degré. Dans l’académie de Créteil, particulièrement concernée avec ses 114 établissements ZEP, seuls cinq collèges n’ont pas encore calé leur projet. "C’est l’affaire de quelques semaines", assure Jean-Michel Blanquer, recteur de l’académie de Créteil. "En revanche, nous avons d’ores et déjà élargi le dispositif en l’ouvrant à 41 collèges non classés en ZEP mais ayant des besoins en matière de soutien scolaire." Au niveau national, 267 établissements qui ne relèveraient pas de l’éducation prioritaire auraient aussi devancé le calendrier.

Le succès de l’opération s’explique par le fait que le ministère ne partait pas de rien. Dans la plupart des établissements ZEP, il existait déjà de nombreuses initiatives. Un autre facteur de réussite a été la relative facilité à trouver des encadrants volontaires. Payés en heures supplémentaires défiscalisées (autour de 35 euros de l’heure), les enseignants n’ont pas rechigné à utiliser ce moyen pour compléter leurs fins de mois. Enfin, l’absence de fronde syndicale sur un sujet consensuel a aussi joué.

Catherine Rollot

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Extrait du site « Tsr.ch », le 09.11.07 : Snes-FSU : "le soutien scolaire est l’affaire des enseignants"

Le Snes-FSU, principal syndicat du secondaire, a réaffirmé jeudi que "le soutien scolaire est l’affaire des enseignants" et doit s’exercer "sur le temps scolaire", au jour de la mise en place des dispositifs d’accompagnement éducatif, dit "Ecole après l’Ecole", dans les collèges ZEP.

1.119 collèges ZEP doivent proposer à leurs élèves volontaires, à partir de ce jeudi, des activités après la classe, soutien scolaire, éducation artistique ou sport.

Le syndicat a réaffirmé dans un communiqué que "le soutien scolaire est l’affaire des enseignants mais qu’il doit se faire dans le cadre de leur service et sur le temps scolaire".

Le Snes-FSU, "ne peut qu’approuver la volonté de développer hors du temps scolaire des activités artistiques et culturelles offertes gratuitement à tous les élèves qui demandent à en bénéficier" mais "regrette que la notion d’aide aux élèves soit une fois de plus renvoyée en dehors de la classe".

(AFP)

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Extrait de « 20 minutes » du 09.11.07 : Les « orphelins de 16h » désormais pris en charge

Après l’école, c’est toujours l’école. L’ensemble des collèges ZEP doit proposer à leurs élèves volontaires, à partir de jeudi, des activités après la classe, soutien scolaire, éducation artistique ou sport, une promesse présidentielle consensuelle en son principe mais dont la mise en oeuvre est contestée.

Le ministre de l’Education Xavier Darcos se rend jeudi dans un collège de Maison-Alfort (Val-de-Marne) pour s’exprimer sur la mise en oeuvre du dispositif. « D’une durée indicative de deux heures, cet accompagnement sera organisé tout au long de l’année en fin de journée après la classe, quatre jours par semaine », prévoit la circulaire du ministère de l’Education du 13 juillet 2007, instaurant cet « accompagnement éducatif », pour les élèves que le candidat Sarkozy appelait les « orphelins de 16h ». « Il s’agit d’assurer en toute équité à chaque élève, quel que soit son milieu familial, l’encadrement de son travail personnel, l’épanouissement par la pratique du sport et l’ouverture au monde de l’art et de la culture », ajoute le texte.

140 millions d’euros pour les heures supplémentaires

Trois mois et demi après la publication de la circulaire, les 1.119 collèges ZEP de France doivent être opérationnels dès la rentrée des vacances de la Toussaint. Ils disposent pour cela d’une part d’une enveloppe de 140 millions d’euros d’heures supplémentaires pour les enseignants qui se proposent d’assurer l’aide aux devoirs ou le soutien scolaire, et d’autre part des dispositifs existants en matière d’activités culturelles et sportives, à moyens inchangés.

De fait, rappelle Alain Bourgarel, secrétaire général adjoint de L’Observatoire des zones prioritaires (OZP), collectif d’enseignants et chefs d’établissement exerçant dans ces zones difficiles, le texte « encadre, précise, réglemente ce qui existait déjà ».

Acteurs de terrain et ministère ne s’en cachent pas : dans la plupart des établissements situés en ZEP, moult expériences et dispositifs ont déjà été testés, lancés, abandonnés ou pérennisés pour s’occuper des enfants le temps que leurs parents rentrent du travail.

Les élèves seront-ils volontaires ?

Si le projet est consensuel, Philippe Tournier, secrétaire général adjoint du SNPDEN-Unsa, principal syndicat des chefs d’établissement, estime qu’ « imposer l’Ecole après l’Ecole de 16h à 18h, partout, est la façon la plus stupide d’aborder la question, ça fait longtemps qu’on sait que ce n’est pas comme ça qu’on va résoudre le problème ». « Partant d’une bonne idée générale, on est très pressés de faire des annonces rapidement et on n’évalue pas les problèmes qui se posent en ricochet derrière », ajoute ce responsable, en citant le transport scolaire.

La question risque en effet de se poser aux établissements situés en zone rurale. En Seine-en-Marne, certains collèges ont déjà avancé les deux heures quotidiennes à 15h. Le responsable syndical regrette également le principe du volontariat. « Il y a un risque que beaucoup d’élèves rentrent chez eux », prédit-il.

D’après AFP

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Extrait du site « News Press Services publics », le 09.11.07 : Le ministre de l’éducation nationale Xavier Darcos se rend au collège Jules Ferry de Maison Alfort ce jeudi 8 novembre

Conseil Général du Val-de-Marne, le 8 novembre 2007

Cette visite dans un collège classé ZEP de notre département est probablement destinée au lendemain des vacances de toussaint à assurer le lancement et la promotion de « l’école après l’école » voulu par le gouvernement.

Cette mesure, aussi efficace soit-elle, entend s’appuyer sur un partenariat effectif des collectivités territoriales. Ce partenariat est aujourd’hui loin d’être défini et nous attendons de connaître les mesures financières d’accompagnement que l’état entend apporter pour leur mise en place.

L’objectif affiché de « l’école après l’école » ne saurait masquer le fait que le Gouvernement ne cesse de se désengager de ses obligations en matière d’éducation notamment lorsqu’il annonce la suppression de 11.210 postes d’enseignants pour 2008, la suppression de la carte scolaire, la disparition du collège unique hypothéquant toute possibilité d’amélioration et de transformation de l’école.

Face à cette politique et soucieux des conditions nécessaires à la réussite de tous les élèves, le Conseil général du Val de Marne mène depuis de nombreuses années une politique volontariste pour l’éducation et pour la réduction des inégalités scolaires. Ces choix reconnus et appréciés de tous se traduisent en 2007, par près de 3 millions d’euro investis pour les actions éducatives offertes aux collégiens. Les crédits consacrés aux collèges en investissement et en fonctionnement s’élèvent à 157 M euros soit une dépense globale de 3 100 euros par élèves.

Je regrette que l’Etat n’accompagne pas les efforts d’investissements du Département pour l’éducation. C’est pourquoi aux côtés de la communauté éducative Val de Marnaise je revendique le droit à la réussite pour tous les jeunes et je demande l’ouverture d’un véritable débat national débouchant sur les conditions nécessaires sa mise en oeuvre.

Christian Favier, Président du Conseil général du Val-de-Marne

Relation Presse du conseil général du Val-de-Marne : Jean-Pierre Delahaye : 06 07 16 20 56 ; Séverine Marreau : 01 43 99 70 28

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