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Suite aux violences du REP 16, appel à la grève le 30 mars à Paris

28 mars 2007

Extrait du site du SNUipp, le 27.03.07 : Appel à la grève le 30 mars, suite aux violences du REP 16 de Paris

Communiqué de presse intersyndical

Après les interpellations de parents d’élèves à Belleville les 19 et 20 mars, après la mise en garde à vue d’une collègue, plus de 2 000 personnes, porteuses de l’expression de centaines de témoignages de solidarité, se sont rassemblées le 26 mars devant le Rectorat de Paris pour exprimer leur indignation.

Alors que dans le même temps le Recteur déclarait à la presse que la situation de notre collègue relevait d’une affaire privée, il a affirmé à la délégation « qu’on ne savait pas sous quel statut elle était interrogée » !

Il a opposé une fin de non-recevoir concernant la demande de protection juridique du fonctionnaire.

Concernant les arrestations aux abords des écoles, il a renvoyé vers la préfecture de police.

C’est une volonté sans précédent de mise au pas de tous les enseignants quand dans le même temps, d’autres collègues parisiens sont confrontés à l’autoritarisme et à l’arbitraire, et que, dans de nombreux départements, des collègues directeurs sont toujours sanctionnés pour avoir répondu à une consigne syndicale.

Les syndicats SNUipp, Snudi- FO, SUD- Education, SGEN-CFDT, CNT, CGT éducation exigent :

* Qu’il n’y ait aucune poursuite judiciaire, aucune sanction administrative, contre notre collègue directrice de l’école Rampal,

* Que l’Académie applique le droit à la protection des fonctionnaires comme la loi l’y oblige (art.11- loi du 13 juillet 1983)

* Que l’Académie respecte l’ensemble des droits des personnels (droit syndical, liberté d’opinion...)

Les syndicats appellent tous les collègues à la grève

Vendredi 30 mars 07 : manifestation au Ministère. Rendez-vous : Métro Sèvres-Babylone à 14 h

Le matin, une délégation des syndicats se rendra à la Préfecture de Police pour que cessent les interventions policières aux abords des écoles.

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Extrait de « L’Expresso » du 28.03.07 : Les écoles seront fermées à Paris le 30 mars

"C’est une volonté sans précédent de mise au pas de tous les enseignants quand dans le même temps, d’autres collègues parisiens sont confrontés à l’autoritarisme et à l’arbitraire, et que, dans de nombreux départements, des collègues directeurs sont toujours sanctionnés pour avoir répondu à une consigne syndicale". Les syndicats SNUipp, Snudi- FO, SUD- Education, SGEN-CFDT, CNT, et CGT éducation appellent les enseignants du primaire parisien à faire grève vendredi 30 mars.

Autant que la solidarité qu’ils éprouvent envers la directrice de la rue Rampal (Paris) retenue en garde à vue pour être intervenue en faveur du grand -père sans papiers d’une élève arrêté devant son école, les syndicats dénoncent l’attitude du rectorat de Paris.

Ils exigent "qu’il n’y ait aucune poursuite judiciaire, aucune sanction administrative, contre (la) directrice de l’école Rampal, que l’Académie applique le droit à la protection des fonctionnaires". Une manifestation aura lieu à 14 heures à Sèvres-Babylone.

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Extraits du site « VousNousIls », le 28.03.07 : Rue Rampal : tous les syndicats du primaire appellent à la grève vendredi à Paris

L’ensemble des syndicats du primaire a appelé mardi les enseignants de toutes les écoles de Paris à faire grève et à participer à une manifestation vendredi, pour protester contre l’attitude du rectorat dans l’affaire de la maternelle de la rue Rampal.

Les syndicats SNUipp-FSU, SE-Unsa, Sgen-CFDT, Sud-Education, Snudi-FO, CGT-Education et CNT ont appelé à la mobilisation, une semaine après le placement en garde à vue de la directrice de cette école maternelle du XIXe arrondissement.

Cette dernière était intervenue le 20 mars lors de l’interpellation, ponctuée d’incidents violents, d’un grand-père sans-papier aux abords de l’école.
Dans un communiqué, les syndicats ont fustigé l’"autoritarisme" et l’"arbitraire" du recteur de Paris, Maurice Quenet, qui a reçu une délégation lundi.
Il leur a, selon eux, "opposé une fin de non recevoir concernant la demande de protection juridique du fonctionnaire" et les a "renvoyés vers la préfecture de police", au sujet des arrestations aux abords des écoles.
"C’est une volonté sans précédent de mise au pas de tous les enseignants", ont-ils estimé.

Une manifestation est prévue vendredi à Sèvres-Babylone, à 14H00, sur trois revendications : "pas de poursuite judiciaire" et "aucune sanction administrative" contre la directrice, "que l’académie applique le droit à la protection des fonctionnaires comme la loi l’y oblige", "que l’académie respecte l’ensemble des droits des personnels (droit syndical, liberté d’opinion)".
Selon Gilles Moindrot, secrétaire général du SNUipp-FSU, principal syndicat du primaire, la grève "va être bien suivie".

"Se préoccuper de la situation des élèves et les protéger, c’est pratiquement une mission du métier d’enseignant et c’est de la responsabilité des directeurs d’école, même si ce n’est pas écrit dans les textes : ça a créé une émotion considérable", a-t-il assuré à l’AFP.

"Profondément choqués", des parents d’élèves ont par ailleurs annoncé leur intention de "déposer plainte vendredi à l’IGS", la police des police, contre l’intervention policière du 20 mars, où les forces de l’ordre avaient fait usage de gaz lacrymogènes en présence des enfants.

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Extraits du site « Yahoo actualités », le 28.03.07 : Rue Rampal : tous les syndicats du primaire appellent à la grève vendredi à Paris

Paris (AFP) - L’ensemble des syndicats du primaire a appelé mardi les enseignants de toutes les écoles de Paris à faire grève et à participer à une manifestation vendredi, pour protester contre l’attitude du rectorat dans l’affaire de la maternelle de la rue Rampal.
Les syndicats SNUipp-FSU, SE-Unsa, Sgen-CFDT, Sud-Education, Snudi-FO, CGT-Education et CNT ont appelé à la mobilisation, une semaine après le placement en garde à vue de la directrice de cette école maternelle du XIXe arrondissement.

Cette dernière était intervenue le 20 mars lors de l’interpellation, ponctuée d’incidents violents, d’un grand-père sans-papier aux abords de l’école.

Dans un communiqué, les syndicats ont fustigé l’"autoritarisme" et l’"arbitraire" du recteur de Paris, Maurice Quenet, qui a reçu une délégation lundi.
Il leur a, selon eux, "opposé une fin de non-recevoir concernant la demande de protection juridique du fonctionnaire" et les a "renvoyés vers la préfecture de police", au sujet des arrestations aux abords des écoles.
"C’est une volonté sans précédent de mise au pas de tous les enseignants", ont-ils estimé.

Une manifestation est prévue vendredi à Sèvres-Babylone, à 14H00, sur trois revendications : "pas de poursuite judiciaire" et "aucune sanction administrative" contre la directrice, "que l’académie applique le droit à la protection des fonctionnaires comme la loi l’y oblige", "que l’académie respecte l’ensemble des droits des personnels (droit syndical, liberté d’opinion)".

Selon Gilles Moindrot, secrétaire général du SNUipp-FSU, principal syndicat du primaire, la grève "va être bien suivie".

"Se préoccuper de la situation des élèves et les protéger, c’est pratiquement une mission du métier d’enseignant et c’est de la responsabilité des directeurs d’école, même si ce n’est pas écrit dans les textes : ça a créé une émotion considérable", a-t-il assuré à l’AFP.

"Profondément choqués", des parents d’élèves ont par ailleurs annoncé leur intention de "déposer plainte vendredi à l’IGS", la police des polices, contre l’intervention policière du 20 mars, où les forces de l’ordre avaient fait usage de gaz lacrymogènes en présence des enfants.

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