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Bilan positif après 6 mois de classe « pré-prépa » à Henri IV

23 mars 2007

Extraits du site « VousNousIls », le 22.03.07 : Bilan "très positif" de la pré-prépa pour jeunes boursiers au lycée Henri IV

Le bilan à mi-année de la pré-prépa du lycée Henri IV, une expérimentation lancée à la rentrée dernière avec 30 élèves boursiers, est "très positif", a déclaré jeudi le proviseur du prestigieux lycée parisien, Patrice Corre.
"Le bilan pédagogique est très positif, les élèves ont beaucoup travaillé, élargi leur culture générale, acquis des méthodes et montré une réelle envie de réaliser leur projet", a détaillé M. Corre lors d’une conférence de presse.

"Quantitativement, il est encore trop tôt pour faire les comptes mais l’essentiel de la promo va pouvoir continuer en classe préparatoire ici, certains hésitent encore dans le choix de leur filière", s’est-il réjoui.

En septembre 2006, 30 élèves boursiers (22 filles et 8 garçons), choisis pour leur bon parcours scolaire, et venant parfois de quartiers difficiles, ont intégré cette "pré-prépa" aux concours des grandes écoles.
Une seule élève a décroché, "elle marchait très bien mais ne s’habituait pas du tout à Paris, on l’a aidée à trouver une place en prépa chez elle à la Réunion", a expliqué le proviseur.

Selon lui, deux choses contribuent au succès de ce projet pilote : "le tutorat d’anciens élèves maintenant à HEC, Centrale ou Normale Sup’ et l’apport de nos partenaires", qui ont permis d’héberger les jeunes étudiants à la Cité universitaire internationale, de les équiper en ordinateurs et de les faire accéder à l’Opéra ou à la salle Pleyel à des tarifs préférentiels.

"Ce dispositif était nécessaire", a affirmé Olivier Coquard, coordinateur de la filière littéraire. "Nous avons besoin de renouveler nos élites, il faut que partout se multiplient les expériences pour débrider ces jeunes".
"Ils ne sont pas différents des autres élèves, ils sont capables de réussir dans des études très exigeantes, on est content d’avoir fait émerger cette réalité", a renchéri Jérôme Coup, professeur de sciences physiques.
Pour le recteur de Paris, Maurice Quénet, "il y a une autocensure trop forte chez des jeunes qui estiment que certains filières ne sont pas pour eux, pour des raisons sociales ou géographiques".

"Le taux de mixité sociale est aujourd’hui inférieur à ce qu’il était il y a 50 ans, c’est préoccupant ! L’opération symbolique d’Henri IV a vocation à devenir un exemple", a insisté M. Quénet.

A Henri IV, dans les années 50, les boursiers représentaient environ 30% des effectifs contre 15% à la dernière rentrée, où s’amorçait déjà une nette une remontée de leur présence

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