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La « prétendue relance des ZEP » à la clôture du congrès de la FSU

6 février 2007

Extraits de « L’Humanité », le 05.02.07 : École : la riposte par l’offensive

Défendre l’école en avançant des solutions alternatives : c’est ce qui se dégage de l’orientation de la FSU en matière d’éducation.

Avancer des alternatives aux politiques libérales dont est victime l’école : le postulat sur lequel ont bûché les syndicats la FSU donne le la des orientations adoptées. En résumé, la meilleure défense, c’est l’attaque et l’heure de l’offensive a sonné. Tout, dans les politiques mises en oeuvre, contribue à briser l’école publique, ont rappelé les délégués. La loi d’orientation sur l’école, qui fait porter sur chaque élève la responsabilité de son échec.

La « prétendue relance des ZEP », qui offre comme unique horizon le socle commun de connaissances aux élèves des collèges EP1 (Ambition réussite) ; les politiques régionales, qui font la part belle à l’apprentissage privé. Explosion du marché du soutien scolaire, mise à bas du sport scolaire ou du système d’orientation... la liste s’étend encore.

Le contexte est singulier, donc, qui explique inquiétude et colère. Mais le texte d’orientation 2007, approuvé par 89 % des congressistes, se distingue par ses propositions. En jeu : la réussite de tous, sans exclusion, ce qui n’est pas mince quand l’école laisse 20 % des jeunes sur le carreau. Avec, en sus, la transformation nécessaire d’un système poussé à répondre aux nouvelles exigences de la société que sont la citoyenneté, la formation continue ou encore le développement durable.

« À elle seule, l’école ne peut pas tout, résumait Catherine Remermier, secrétaire nationale du SNES. Mais une palette de solutions existe pour avancer. »

Obligation scolaire portée à dix-huit ans, développement d’un service public de soutien scolaire, défense et amélioration de l’éducation prioritaire font parties des classiques portés par la FSU, laquelle expose par le détail sa vision d’une culture commune apte à « former des personnes libres et épanouies ». La fédération plaide ainsi pour que la philo soit enseignée dans les filières professionnelles, insiste sur la défense des langues régionale ou encore l’intégration des élèves handicapés.
Enfin, la FSU, dont les composantes se sont élargies, depuis 2003, au-delà des seules organisations de l’éducation, affirme de façon inédite que l’école n’est pas le seul service public à même de répondre aux défis éducatifs. Jeunesse et sport ou collectivités territoriales sont ainsi mis en avant, avec une dédicace spéciale à l’adresse de l’éducation populaire.

Marie-Noëlle Bertrand

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