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Extraits du « Journal Euskalherria », le 24.01.07 : L’école Baste Quieta de Saint-Pierre d’Irube - Hiriburu en colère
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Une suppression à l’école Charles Malégarie de Bayonne
Je tiens à vous faire part de ma désapprobation quant à la suppression d’un poste d’enseignant à l’école Charles Malégarie à Bayonne, ce pourquoi, j’étais dès hier matin à 8h aux côtés des parents d’élèves afin de les assurer de mon soutien.
Cette suppression entraînerait des effectifs surchargés dans les 3 classes restantes, alors même que cette école est placée en Zone d’Education Prioritaire.
Je dénonce l’attitude de l’Education Nationale, qui lors de la dernière rentrée scolaire, dans cette même école, attribuait des moyens supplémentaires au travers de l’ouverture d’une classe d’enseignement bilingue, et qui l’année suivante retire des moyens humains à toute l’équipe enseignante.
Ce triste exemple illustre hélas, encore une fois, le désengagement de l’Etat en matière d’éducation et d’enseignement.
Il repose également la question de la réflexion à avoir sur la mise en place d’une carte scolaire, sur laquelle il faudra bien un jour que la ville de Bayonne se penche.
En tant que Conseiller Général du Canton de Bayonne Nord, je tiens à faire savoir que je saisirai avant le vendredi 26, date du Comité Paritaire Technique, l’Inspecteur d’Académie afin de lui demander de reconsidérer sa position et de maintenir le poste d’enseignant à l’école Charles Malégarie.
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[lettre à] Monsieur le député Jean Grenet
Nous parents d’élèves de l’école Jules Ferry de Bayonne, souhaitons interpeller Monsieur le député Jean Grenet au sujet des fermetures des postes de basque et de français.
Nous nous apercevons que le système de calcul de la carte scolaire des écoles bilingues peut conduire à des classes de 28 à 29 élèves en CP/CE1 alors que l’objectif prioritaire de l’Education nationale est la maîtrise de la langue et cela en zone d’éducation prioritaire !
Dans ce quartier en pleine expansion, Jules Ferry reste la seule école publique, et nous vous rappelons certaines difficultés que rencontrent plusieurs familles.
Monsieur le député, pensez-vous que dans ces conditions l’école de la République assure l’égalité des chances pour tous ?