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L’ENS prend sa part dans la travail pour les banlieues

11 octobre 2006

Extrait du site « VousNousIls », le 11.10.06 : "Entrer en prépa, entrer à l’ENS, c’est possible !" : Campagne de Normale Sup en banlieue

L’Ecole normale supérieure (ENS) a annoncé mardi le lancement de sa propre campagne d’accompagnement des meilleurs lycéens de banlieue, pour les encourager à intégrer une classe préparatoire, intitulée "Entrer en prépa, entrer à l’ENS, c’est possible !".

Sur le même modèle que la soixantaine de grandes écoles promouvant aujourd’hui l’"ouverture sociale", la prestigieuse école de la rue d’Ulm enverra, à titre expérimental d’abord, une cinquantaine de ses élèves dans treize lycées de Paris, banlieue et province partenaires, a expliqué la directrice de l’ENS, Monique Canto-Sperber, dans un communiqué.

"Nos normaliens travailleront avec les classes de première et de terminale afin de diffuser auprès des élèves le goût du savoir et l’enthousiasme pour les études", a-t-elle précisé, en assurant que ceux-ci s’adresseront "à la classe entière, en même temps qu’aux meilleurs élèves".
Parallèlement, à ce travail "d’information sur les filières d’élite" démontrant "par l’exemple" les mérites du "travail" et de l’"effort", les "meilleurs élèves des lycées partenaires" seront "accueillis dans les murs de la rue d’Ulm pour des séances de tutorat intensif".
L’expérience qui doit s’étaler sur quatre ans - de la première au concours d’entrée après deux ans de prépa - amènera les Normaliens à "suivre les élèves les plus prometteurs" et à les "aider à s’inscrire en classe préparatoire".

L’ENS prévoit en outre une "aide matérielle" pour acheter des livres ou financer un séjour linguistique à l’étranger.
Le principe du concours "républicain" et "anonyme" de l’ENS reste maintenu, même si une réflexion est ouverte sur l’introduction d’épreuves techniques dans le concours littéraire, a assuré la directrice.

Cette opération représente un coût total évalué à 67.000 euros par an. Elle est notamment soutenue par le ministère de l’Education nationale dans le cadre du dispositif "100.000 étudiants pour 100.000 élèves".

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