> VI- PÉDAGOGIE (Généralités, Disciplines, Actions locales) > ACTIONS PEDAGOGIQUES LOCALES (par niveau et discipline) > Actions locales AU COLLEGE > Collège (Actions inter ou pluridisciplinaires) > B*Collège de Terre Sainte : Sixième « Ateliers et transversalité » au (...)

Voir à gauche les mots-clés liés à cet article

B*Collège de Terre Sainte : Sixième « Ateliers et transversalité » au collège REP+ Terre Sainte de Saint-Pierre

8 juillet 2012

Collège de Terre Sainte : Sixième « Ateliers et transversalité »

Quoi ?
Image de l’action Collège de Terre Sainte : Sixième « Ateliers et transversalité ».

Des ateliers transversaux : lieux par excellence de l’interdisciplinarité (ou de la co-disciplinarité), alternent avec les cours. Il s’agit d’un engagement dans une dynamique où les savoirs et les savoir-faire s’appellent les uns les autres en fonction d’une cohérence qui n’est pas donnée à l’avance mais se construit.

Expérimentation
Apprentissages fondamentauxClimat scolaireRythmes et temps scolaires
http://associationrei-oi.puzl.com/
http://clg-tsainte.ac-reunion.fr/spip/spip.php?article588&lang=fr#
http://babookmag.blogspot.com/2014/08/ou-trouver-babook.html

0 vues
Qui ?
0 membre(s) dans l’équipe

 Association REI-OI, - Orange Réunion, - La mairie de St Pierre, - Académie de La Réunion, - Conseil Général de la Réunion, - Conseil Régional-Pôle égalité des chances, santé, social
L’équipe
Nom, prénom, rôle et structure des membres de l’équipe
Nom prénom Rôle Académie(s)
Les participants

0 élève(s)
0 enseignant(s)
0 autre(s) participant(s)

Où ?
TERRE SAINTE, La Réunion (028)

CollègeL’École du socleCycle 3 (6è) -

Établissement(s)
Détail de l’établissement participant à l’action (académie, nom de l’établissement, département, classes concernées observations)
Académie(s) Établissement(s) Observation
La Réunion TERRE SAINTE (974)

1 académie(s)
1 établissement(s)

0 classe(s)

Pourquoi ?
Problème identifié

Origines de la création de la classe atelier. 1. Le refus de l’échec scolaire. Trouver des solutions aux échecs scolaires (particulièrement en maîtrise de la langue, qui conditionne bien d’autres apprentissages) reste un enjeu majeur. 2. La problématique de l’ennui Le système éducatif, s’il parvient à satisfaire beaucoup d’adolescents, ne motive pas suffisamment les élèves. Il les enferme dans un rapport à la note et à la moyenne. Souvent les élèves en échec se construisent en conflit avec les enseignants. Inversement, l’école réussit lorsqu’elle met en situation de plaisir, de curiosité, de découverte les élèves. Cela participe au maintien de la motivation d’apprendre, de progresser. 3. Une pédagogie du face à face plutôt que du coude à coude. Une vision « saucissonnée » des savoirs qui les rend très « techniques », souvent éloignés du sens, génèrent souvent du non-sens et une abstraction incomprise. Par la pratique de projets « impliquants », un savoir réel (donc issu d’une situation complexe), apte à susciter une réelle curiosité, se décline en de multiples pistes et touche à des disciplines variées. Ainsi, les passerelles sont nombreuses entre « matières-outils » et « matières à contenus » si les pratiques enseignantes se fondaient d’abord sur la complexité du réel au lieu de cloisonner les savoirs en prétendant les simplifier. 4. Un statut de « l ’erreur » terrifiant, dévalorisant. L’erreur n’est souvent pas admise, et est dévalorisante. Elle se solde par des notes basses, alors qu’elle doit être considérée comme constructive. L’erreur (recherche de solution) est une base de travail formidable. 5. Des relations parents -professeurs trop ponctuelles. Ces relations se jouent dans des rencontres entre familles et professeurs, à des dates fixes. Elles se jouent aussi lors de conseils de classes organisés avec une représentation des parents (un délégué). 6. Prévenir efficacement la violence par un apprentissage véritable de la démocratie. Par l’analyse des représentations des élèves, de leurs stéréotypes culturels, pour prendre de la distance vis-à-vis de leur comportement. Par un entraînement permanent au respect de la loi, des autres et de soi même.
Indicateur(s) qualitatif(s)

Trouver des solutions aux échecs scolaires (particulièrement en maîtrise de la langue, qui conditionne bien d’autres apprentissages), Motiver, Donner du sens, Décloisonner.

Quand ?
Du 20/08/2011 Au 20/08/2015

Comment ?
Modalités de mise en oeuvre

Une autre façon de travailler 1. L’accueil. L’accueil, d’une durée de 30 minutes, est effectué par le professeur principal, professeur supplémentaire du Réseau, avec la participation régulière des autres professeurs de la classe, des CPE, de l’infirmière, de la documentaliste, de l’assistant social, de la Conseillère d’orientation Psychologue, de l’adulte relais et des parents. Il a pour objectif d’installer la sécurité, reprendre les repères nécessaires pour venir ensuite en activité d’apprentissage. Cela permet de canaliser, dès l’arrivée au collège, l’excès de mouvement et d’agressivité qui existe chez beaucoup d’élèves. Il se présente sous la forme de pôles : - Coin Lecture - Presse : les élèves gèrent une bibliothèque de classe avec le partenariat du CDI. - Coin Internet : Les élèves correspondent avec une classe de 6ème du collège expérimental Clisthène de Bordeaux. - Coin jeux : Activités Tangram, Scrabble et autres jeux de Logique. - Coin cinéma : Deux élèves, avec casques audio, visionnent des extraits de films en version originale sous-titrée français. - Coin aide aux devoirs : les élèves peuvent finir leurs devoirs, aidés par un autre élève ou par le professeur. - Coin « diglossie » ou travail sur le lien « Créole – Français » : Travail sur le passage du créole au français à l’aide de bandes dessinées représentant des scènes de la vie courante. - Coin invité surprise : Régulièrement un parent d’élève vient parler de son métier ou de son activité à la classe. 2 . Cours disciplinaires et Ateliers transversaux L’alternance des modes d’acquisitions des connaissances et des types de parcours s’applique à ces enseignements disciplinaires. La place laissée à la construction du savoir par l’élève lui-même est forte. Cela part de l’idée que c’est le besoin de connaître et de comprendre manifesté par l’élève qui est à l’origine de l’apprentissage intellectuel. Cela signifie aussi que le cours magistral n’est plus la forme unique ou préférentielle d’enseignement. La mise en œuvre des objectifs de cette « pédagogie différenciée », c’est-à-dire la prise en compte pédagogique adaptée à la diversité du public. - Ainsi chaque discipline voit son horaire diminué de 1 ou 2 heures qu’elle « retrouvera » en atelier. - Le contenu des cours est en lien direct avec les ateliers. - L’évaluation sera double, par compétences et par notes. Des ateliers transversaux : lieux par excellence de l’interdisciplinarité (ou de la co-disciplinarité), alternent avec les cours. Il s’agit d’un engagement dans une dynamique où les savoirs et les savoir-faire s’appellent les uns les autres en fonction d’une cohérence qui n’est pas donnée à l’avance mais se construit. Ils sont organisés de la manière suivante : - Trois ateliers de 3h - Trois thèmes transversaux par semaine - Trois disciplines à chaque atelier - Des thèmes directement liés aux cours disciplinaires - Des compétences choisies au début de l’atelier seront évaluées. - Chaque atelier devra produire soit un panneau, soit une expo, soit une page de blog, 3 . Ateliers de pratique artistique et citoyenneté. Le projet de l’atelier porte sur l’analyse des représentations des élèves, de leurs stéréotypes culturels, pour prendre de la distance vis à vis de leur comportement, par la réalisation d’un livret (écrits et vidéos) sur le vivre ensemble et le civisme.

Quel bilan ?
Modalités d’évaluation

Indicateur(s) qualitatif(s)

Indicateurs du contrat d’objectifs en lien avec l’expérimentation : Le taux de redoublement en 6°, % d’élèves ayant le palier 2 en fin de 6°, PPRE

Et après ?
Développement et suite de l’action

Diffusion dans d’autres contextes ou territoires

Extrait de innovatheque-pub.education.gouv.fr du 08.07.12

Répondre à cet article