> Enseignement supérieur et Ouverture sociale > Ouverture sociale > Ouverture sociale. Les actions des Grandes écoles autres que Sciences Po > Ouverture sociale : - Fédération Des territoires aux grandes écoles - (...)

Voir à gauche les mots-clés liés à cet article

Ouverture sociale : - Fédération Des territoires aux grandes écoles - L’INP à Clermont-Ferrand - L’Essec et le Double Appel à l’Oral

19 octobre 2021

Orientation des étudiants : « Les inégalités financières réfrènent les aspirations et privent les territoires de nombreux jeunes talents »
TRIBUNE
Cyprien Canivenc et Emma Rouvet, de la fédération Des territoires aux grandes écoles, appellent à lutter contre les freins financiers, obstacles à l’ambition des lycéens ruraux.

Tribune. Lorsque l’on s’attache à la question de la ruralité et de l’enseignement supérieur, deux constats émergent immédiatement : les lycéens ruraux s’autocensurent et manquent d’informations sur les cursus sélectifs. Une fois le sentiment d’illégitimité combattu et l’information parvenue jusqu’à eux, le départ vers une « grande école » semble à portée de mains.

Mais il s’agirait encore d’avoir les moyens financiers de partir : le budget mensuel moyen d’un étudiant est de 900 euros, selon une étude de l’Observatoire national de la vie étudiante. Et pour les bacheliers de nos territoires, en raison du nécessaire déménagement et des trajets réguliers, les coûts d’entrée dans la vie académique sont encore plus importants. Parfois trop importants pour les futurs étudiants et leurs familles.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi Pour les jeunes ruraux, la crise décourage encore plus l’envie d’aller « voir ailleurs »

Pour les jeunes des territoires, issus des zones rurales et des villes éloignées des grandes métropoles, les préoccupations financières s’ajoutent alors aux appréhensions de « sauter le pas ». Elles conduisent à privilégier la proximité à l’ambition et l’accessibilité à l’excellence. Comme le souligne Grégory, originaire de Mazamet (Tarn) et désormais étudiant en classe préparatoire à Toulouse, « le financement des études représente une barrière, notamment dans le choix de la ville ».

Extrait de lemonde.fr du 05.10.21

 

La première rentrée de l’Institut National Polytechnique

Les trois grandes écoles d’ingénieurs clermontoises sont désormais regroupées au sein d’un même Institut. L’Institut National Polytechnique vient de faire sa première rentrée et pour l’occasion, sa directrice, le président de l’Université et le Recteur de l’Académie ont reçu Gabriele Fioni, recteur délégué pour l’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation de la région académique Auvergne-Rhône-Alpes.

[...]
Ex-directrice de Sigma et actuelle directrice de l’INP, Sophie Commereuc a déjà pu mesurer l’impact positif de la création de l’institut sur les recrutements. Les 24 inscrits dans la nouvelle classe prépa ont tous un niveau excellent et des mentions au bac. Cependant l’excellence ne doit pas avoir d’impact sur l’égalité des chances. Pour cela le programme “Les cordées de la réussite” vise à introduire l’équité sociale dans l’accès aux formations, en luttant, en particulier, contre l’autocensure rencontrée dans certains milieux. L’idée est de créer des liens entre des établissements pour valoriser les filières et les métiers techniques auprès des plus jeunes. Cette année, 70 étudiants tuteurs de l’INP organiseront différentes actions avec les élèves de 12 collèges et de 18 lycées. Par exemple le projet “Sur les pas de Dalie Farah” avec les lycées Brugière et Claustres permettra d’évoquer la question de l’immigration et de l’intégration.

01.10.21
Extrait de 7joursaclemont.fr du 01.10.21->https://www.7joursaclermont.fr/la-premiere-rentree-de-linstitut-national-polytechnique/]

 

L’Essec renforce son dispositif de diversité avec le Double Appel à l’Oral

Le Double Appel à l’Oral a pour ambition d’élargir la diversité des profils accueillis au sein du programme Grande Ecole de l’ESSEC. En effet, l’hétérogénéité des profils est reconnue comme un facteur favorable à la créativité et à la capacité d’adaptation, donc à la performance des organisations.

Avec cette mesure, l’ESSEC permettra à un maximum de 40 candidats admissibles supplémentaires de défendre leur chance aux épreuves orales, en gardant inchangé le total des points obtenus aux épreuves écrites. Les candidats admissibles supplémentaires seront sélectionnés parmi les candidats boursiers de l’enseignement supérieur (CROUS) en fonction de leurs résultats aux écrits. Dans un souci d’objectivité, aucune information sur cette sélection ne sera transmise aux évaluateurs des épreuves orales. La barre d’admission de l’ESSEC, qui combine le résultat des épreuves d’admissibilité et des épreuves d’admission (écrites et orales), restera quant à elle, commune à tous les candidats, assurant ainsi le même degré d’exigence pour tous. Pour compléter ce dispositif, l’école ouvrira dix places supplémentaires sur le programme Grande Ecole dès la rentrée 2022. Cette mesure sera expérimentée pendant deux ans.

Extrait de grandes-ecoles.studyrama.com du 08.09.21

Répondre à cet article