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La cité éducative de Clichy-sous-Bois, lancée par les deux ministres en 2019, comprend trois collèges, tous en REP+

3 septembre 2021

Cité éducative de Clichy-sous-Bois Envie d’avenir

Commune : Clichy-sous-Bois
Département : Seine-St-Denis (93)
Région : Ile-de-France
Agglomération : EPT Grand Paris Grand Est
Population : 23 608 habitants
Les quartiers concernés : Clichy-sous-Bois
Les collèges concernés [en REP+] : Romain Rolland, Louise Michel, Robert Doisneau
Population QPV de la cité : 23 608 habitants
La part de – de 25 ans : 46%
Taux de pauvreté de l’agglomération et taux de pauvreté du QPV : 18,3% de la population de l’agglomération et 51,9% de la population du QPV

En deux mots
Située sur l’ensemble de la ville, la Cité Educative de Clichy-sous-Bois regroupe de nombreux établissements :
 3 collèges en REP+ (Louise Michel, Robert Doisneau et Romain Rolland chef de file [nouveau principal : Djibril Gahète]) ;
 10 écoles maternelles (Henriet, Macé, Chêne Pointu 1 et 2, Barbusse, Curie, Jaurès, Vaillant Couturier, Langevin et Eluard) ;
 11 écoles élémentaires (Henriet, Pasteur, Barbusse, Curie 1 et 2, Jaurès 1 et 2, Vaillant Couturier 1 et 2, Langevin et Eluard) ;
 2 groupes scolaires primaires (Carpantier et Dilain) ;
 1 établissement est associé à la Cité, le lycée Alfred Nobel.

Les priorités partenariales inscrites dans la convention signée en mai 2020 sont :
1- Une continuité éducative plurielle, qui s’appuie sur un système d’acteurs et le développement d’une dynamique de coopération de l’ensemble de la communauté éducative, qui se fonde sur la continuité de l’offre éducative via la valorisation du parcours global sur tous les temps et dans la durée, ainsi qu’une prise en compte des moments passerelles entre les différents cycles ;
2- Clichy-sous-Bois, territoire d’expérimentations valorisantes et valorisables en favorisant la mobilité, en développant des filières d’ambition diversifiées et l’attractivité du territoire, ainsi que la fidélisation des professionnels ;
3-L’école pour tous et le droit à la ville éducative en développant les conditions d’une école et d’une ville inclusive.

Extrait de citesducatives.fr

La cartographie de la cité éducative

 

Voir aussi

A Clichy, le gouvernement lance les « Cités éducatives », héritage du plan Borloo
Julien Denormandie a fait sa rentrée à Clichy-sous-Bois. Toute une semaine de permanence en Seine-Saint-Denis pour le ministre de la Ville et du Logement, durant laquelle il en a profité pour lancer officiellement les « Cités éducatives » en compagnie du ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer. Reportage.

Clichy-sous-Bois, ville symbole dont le nom renvoie d’entrée aux révoltes urbaines de 2005. C’est ici que le ministre de la Ville et du Logement a choisi de faire sa rentrée. Une semaine de terrain pour Julien Denormandie qui a lancé, ce jeudi, les cités éducatives. Ce dispositif est un des rares legs du plan Borloo, balayé d’un revers de main par Emmanuel Macron en mai 2018 et remplacé par une série de mesures pour la politique de la ville. Des voix s’étaient alors élevées à l’époque, notamment parmi les élus locaux, dépités et en colère de voir le rapport Borloo passer à la trappe. Le plan banlieue qui lui a été substitué n’est, pour eux, rien qu’un énième plan, une version édulcorée du rapport initial. Un épisode qui a sérieusement échaudé les maires des quartiers prioritaires et tendu encore un peu plus les relations entre l’exécutif et les élus locaux.

Carnets de correspondance en mains, les collégiens passent par la petite porte en jetant un œil curieux vers les officiels bien mis qui attendent les ministres à l’entrée de leur collège. Julien Denormandie, le ministre de la Ville et du Logement, accompagné du ministre de l’Education nationale, a choisi le collège [REP+] Romain-Rolland à Clichy-sous-Bois pour lancer en grande pompe les Cités éducatives. Le principe du dispositif, qui concernera 80 communes en difficultés, est simple : établir une continuité éducative entre les enseignants, les travailleurs sociaux, les parents et les acteurs susceptibles de pouvoir renforcer un suivi éducatif de la petite enfance jusqu’au premier emploi. Le tout pour enrayer le décrochage scolaire et améliorer les conditions de scolarité.

[...] Une mesure encore circonscrite
Si le projet des Cités éducatives est largement salué, il pose tout de même quelques questions, dont l’extrême localisation de ces cités éducatives. Comme pour les dédoublements de classes de CP et CE1 dans les REP+, les cités éducatives rateront forcément une partie des enfants défavorisés. « 70 % des enfants en principe concernés (par le dédoublement des classes de CP et CE1) au regard de la catégorie socio-professionnelle de leurs parents, parce qu’ils ne sont pas scolarisées en éducation prioritaire, échappent à ce ‘filet pédagogique’ », explique Louis Maurin, membre de l’Observatoire des inégalités....
Pour Marc Bablet, inspecteur pédagogique régional retraité, les cités éducatives sont idéologiquement « de droite » puisqu’elles « privilégient un ‘suivi et un accompagnement personnalisé’ (plutôt qu’un processus de socialisation dans le groupe classe), le ‘développement des crèches’ (plutôt que l’école à deux ans qui, elle, est gratuite pour les parents), l’émancipation par la ‘mobilité’ (quitter le quartier au lieu de donner ce qu’il faut dans le quartier comme dans les quartiers les plus riches), le développement de ‘fablabs’ car l’on sait que la société numérique résout les problèmes sociaux… »

Extrait de bondyblog.fr du 07.09.19

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