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Deux enquêtes soulignent : - les inégalités financières dans l’accès au supérieur - la spécificité française de l’insertion professionnelle des jeunes diplômés

25 mai 2018

Une enquête révèle le coût élevé des études supérieures

Un sondage de CSA Research pour la société de crédit Cofidis expose de façon assez crue les inégalités face à l’accès à l’enseignement supérieur en France et les risques pour « l’ascenseur social ».

[...] Chasse aux bons plans »
Et, là aussi, la disparité est criante entre les classes sociales. Les familles aisées – revenus supérieurs à 4 501 euros net mensuels – puisent en priorité dans leur épargne. Celles qui ont des revenus – et une épargne – plus modestes (moins de 4 500 euros net mensuels) doivent trouver des ressources complémentaires : 14 % d’entre elles prennent un crédit à la consommation et 53 % bénéficient d’aides financières du type aide personnalisée au logement (APL) ou de bourses étudiantes. Le montant de ces aides s’élève en moyenne à 1 736 euros par an.

C’est dans cette catégorie que se déploie la « chasse aux bons plans ». Près de 20 % des parents prônent une colocation pour partager les frais, et 14 % « jouent de leur relation (famille, amis, collègues) pour trouver un hébergement à leur(s) enfant(s) ». Le syndrome Tanguy n’est pas près de s’éteindre.

Extrait de lemonde.fr du 21.05.18 : Une enquête révèle le coût élevé des études supérieures

 

Comment les jeunes diplômés s’insèrent-ils ?

Si l’insertion professionnelle des non diplômés fait l’objet de nombreux travaux, que sait-on de celle des diplômés du supérieur ? Présenté au laboratoire Liepp de Sciences Po le 16 mai, l’ouvrage de Romain Delès, "Quand on n’a que le diplôme" (Puf), éclaire l’insertion professionnelle de ces jeunes et construit une typologie de cette jeunesse. Il montre également une forte singularité française de l’insertion professionnelle et des études supérieures.

[...] Pourtant Romain Delès définit trois profils de jeunes diplômés dans leur rapport à l’insertion professionnelle : ceux dont l’insertion est prévisible, les jeunes à l’insertion entravée et ceux de l’insertion refusée.

[...] Une réflexion qui renforce la singularité du modèle de formation français entièrement tourné vers une opposition entre académique et professionnel et où domine cette obsession de l’insertion rapide et en ligne droite.

Extrait de cafepedagogique.net du 17.05.18 : Comment les jeunes diplômés s’insèrent-ils ?

 

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