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Le point sur les conventions ZEP - Sciences-Po (sur le site de Sciences Po)

13 février 2006

Extrait du site de « Sciences-Po », le 13.02.06 : Les conventions éducation prioritaire (CPE)

Cinq années d’une action pionnière

Bref rappel de la procédure et chiffres clés
Il revient aux acteurs de l’enseignement supérieur de faciliter les liens, de renforcer la mobilité, d’établir des passerelles là où le cloisonnement n’a aucune légitimité intellectuelle et de donner un contenu à l’intégration.

Alors que les grands établissements sélectifs français constatent le manque d’ouverture sociale et culturelle de leur recrutement, les lycées relevant d’une politique du Ministère de la Ville se déclarent quasi impuissants à mobiliser leurs élèves pourtant talentueux mais appartenant à des milieux défavorisés et fréquemment issus d’une immigration récente, pour des études longues et difficiles.

En dialoguant avec les proviseurs et les enseignants des lycées situés en zone d’éducation prioritaire, Sciences Po a identifié quatre handicaps majeurs vécus comme autant d’obstacles qui expliquent ce verrou social :

- le manque de moyens financiers : comment envisager des études longues à l’issue parfois incertaine quand la famille vit avec moins de 1000 euros par mois ?

- l’absence d’une information spécialisée donnée par un proche. Envoyer des brochures ne suffit pas.

- Le biais social lié à la nature même des épreuves de sélection.

- Un phénomène d’autocensure que résume la formule « Sciences Po, ce n’est pas pour moi ».

(...)

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