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Les réactions aux mesures de Robien sur les ZEP (dossier de presse)

9 février 2006

Extrait du « Monde » du 09.02.06 : 249 collèges et 1 600 écoles vont être aidés en priorité

Les 249 collèges et les 1600 écoles primaires qui s’y rattachent seront labélisés, à la rentrée 2006,"ambition réussite", a annoncé le ministre de l’éducation nationale, Gilles de Robien, mercredi 8 février. Repérés parmi les établissements les plus en difficulté, ils bénéficieront de moyens supplémentaires au titre de l’éducation prioritaire : 1000 enseignants expérimentés, 3000 assistants pédagogiques, 200 infirmières scolaires,200 dispositifs relais pour les élèves perturbateurs (Le Monde du 14 décembre). Pierre Polivka, inspecteur général de l’éducation nationale, est nommé délégué ministériel à l’enseignement prioritaire.

On comptait à la rentrée 2005, 876 collèges classés en zone d’éducation prioritaire (ZEP). A la rentrée2006,ils seront 894, car 18 établissements qui ne bénéficiaient pas du label ZEP en 2005, malgré leur situation difficile, seront classés "ambition réussite". Le choix des 249 collèges s’est fait sur des critères sociaux et scolaires : plus des deux tiers des élèves appartiennent à des familles défavorisées, plus de 10 % des élèves de sixième y ont un retard de deux ans ou plus, les résultats aux évaluations nationales de sixième en français et en mathématiques sont très inférieurs à la moyenne nationale. Les proportions de parents RMistes et non francophones ont été également prises en compte.

Après avoir consulté les organisations syndicales et de parents d’élèves sur son plan, M.de Robien y a apporté certaines modifications. Ainsi,les écoles devraient être mieux prises en compte dans les réseaux "ambition réussite", y compris en ce qui concerne la répartition des 1000 postes d’enseignants expérimentés. Il sera créé pour chaque réseau, avant le 1er mai 2006, un comité exécutif qui réunit le principal, le principal adjoint et tous les directeurs des écoles maternelles et élémentaires rattachées.

Les réseaux "ambition réussite" feront l’objet d’une contractualisation pour quatre ou cinq ans avec les autorités académiques. Cette contractualisation détermine les objectifs pédagogiques et prévoit, éventuellement, des expérimentations avec une autonomie renforcée des chefs d’établissement et des équipes pédagogiques.

L’organisation de la journée devra éviter la concentration des cours qui nécessitent une attention plus soutenue. Les meilleurs élèves des collèges "ambition réussite" (mention très bien au brevet) pourront pour suivre leur scolarité dans le lycée de leur choix dans l’académie.

Par ailleurs, le ministre devait rappeler qu’aucun établissement ne sortira du dispositif ZEP à la rentrée 2006, contrairement à des rumeurs qui avaient circulé dans les établissements. Dans la Seine-Saint-Denis, les craintes d’un démantèlement de l’éducation prioritaire avaient notamment conduit des enseignants à occuper leurs collèges. En revanche, à partir de l’automne 2006, les recteurs devraient examiner académie par académie la situation des établissements qui n’ont plus lieu d’être en ZEP, compte tenu de l’amélioration sociale du quartier et scolaire des élèves. Ces collèges devraient alors, dans un délai de trois ans, sortir de l’éducation prioritaire.

Martine Laronche

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Extrait de « L’Expresso » du 09.02.06 : ZEP : Une "relance" du bout des doigts...

Il faut donner vraiment plus à ceux qui en ont vraiment besoin. Et le faire selon des critères nationaux, précis et pertinents. Des critères sociaux et scolaires, qui traduisent la situation concrète des élèves". C’est avec ces fortes paroles que Gilles de Robien a entamé sa présentation de son "Plan de relance des ZEP - 1ère étape".

"A la rentrée 2006, tout établissement actuellement "zep" conservera les moyens qu’il reçoit à ce titre". Le ministre s’est voulu d’abord rassurant à un moment où la contestation fait rage dans certains établissements. Jusqu’à la rentrée 2007, les établissements sont divisés en deux catégories : EP1, les "plus prioritaires" et EP2 : les autres qui gardent les moyens acquis. Après cette date, un nombre indéfini d’établissements sera classé "EP3", c’est-à-dire destinés à quitter les ZEP. Pour le moment, il annonce l’entrée de 18 nouveaux établissements, principalement des DOM, en zone prioritaire.

La "relance" ne concerne donc que les établissements EP1. Le ministre a retenu 249 collèges auxquels s’ajoutent près de 1600 écoles. Ces établissements bénéficieront de moyens accrus : 3000 assistants d’éducation et 1000 enseignants. Ces derniers "conservant une charge d’enseignement à temps partiel, ont aussi pour mission d’accompagner les élèves dans le cadre des programmes personnalisés de réussite éducative et de participer à l’accompagnement des jeunes enseignants. L’affectation de ces personnels supplémentaires permettra aussi de donner de la souplesse à l’emploi du temps des professeurs pour favoriser le travail en équipe et la concertation". Collèges et écoles primaires seront organisés en réseaux pilotés par un "comité exécutif" constitué du principal et des directeurs.

Les TIC sont elles aussi mobilisées : "le ministère lancera un appel à projet visant à soutenir des initiatives de communes ou de groupements de communes, d’associations, de partenaires de l’Éducation nationale, pour la mise en œuvre de services d’accompagnement à la scolarité utilisant les TIC. Les projets présentés concerneront en priorité les élèves de la fin de l’école primaire en difficulté scolaire pour des raisons diverses : maîtrise insuffisante de la langue, absence de méthode de travail, lacunes disciplinaires ; ils prendront en compte la nécessaire transition entre l’école et le collège".

Le ministre semble avoir entendu plusieurs remarques amenées par les mouvements pédagogiques, comme l’OZP, ou les syndicats. Il a enfin compris que la politique ZEP devait impliquer à égalité les écoles. Il y a l’amorce d’une volonté de stabiliser les équipes, en donnant aux enseignants de ZEP quelques avantages (priorité pour les mutations).

Mais ces avancées sont contrariées par d’autres choix. Ainsi le ministre abandonne le souhait de voir arriver en zep des enseignants chevronnés. Les 1000 "professeurs expérimentés" seront choisis parmi les plus anciens, ou les moins récents, des enseignants actuels en zep. Les équipes pédagogiques sont mentionnées mais les professeurs ne bénéficieront pas de temps de concertation. Alors que les travaux de T. Piketty ont établi qu’une baisse sensible des effectifs élèves aurait un impact positif sur les résultats des élèves les plus en difficulté en zep, les moyens annoncés ne permettent pas de l’envisager. Enfin, ces quelques moyens supplémentaires sont fournis par prélèvement sur les dotations des autres collèges, y compris, sans doute, les EP2.

Sur d’autres points le ministre assume totalement ses choix idéologiques. Ainsi quand il évoque les parents des élèves en zep. "Pour que les parents soient mieux impliqués dans le suivi scolaire de leurs enfants, l’école ou le collège devront expliquer aux parents le règlement intérieur". On retrouve là les préjugés négatifs du ministre.

Car, finalement, la définition sociale des zep n’est qu’une façade. "Mon action pour l’éducation prioritaire doit être comprise dans cette perspective : il ne s’agit pas d’une énième politique de zonage, il s’agit de l’application du même principe d’aide personnalisée , adapté à proportion du nombre d’élèves en difficultés !" affirme le ministre. L’échec scolaire reste une affaire individuelle. Ainsi il annonce la multiplication des bourses au mérite. Il maintient sa décision de permettre aux collégiens bien notés des zep de choisir leur lycée, c’est-à-dire de pouvoir sortir de leur banlieue, écrémant ainsi les établissements du secteur. Pour Gilles de Robien, la réussite individuelle vaut toujours mieux qu’une politique sociale. On atteint là la limite de ce qui est présenté comme une "relance".

Le Dossier de presse ministériel

Rappel : étude de Piketty

• Pédagogie : Les réactions au plan Zep

"Le ministre affirme que les moyens des établissements actuellement ZEP seront maintenus à la rentrée 2006. Mais aucune garantie n’est donnée pour 2007. Et surtout les éléments concrets connus pour la préparation de la rentrée 2006 montrent que beaucoup des collèges ZEP perdront des moyens à effectifs constants (-12 postes pour les Yvelines par exemple)" affirme le Snes.

Le Se-Unsa "constate que les arbitrages rendus prennent en compte certaines de ses demandes" mais présente " quatre défauts majeurs (qui) hypothèquent toujours la relance annoncée par le ministre" : pas de détermination à combattre les inégalités, pas d’articulation avec la politique de la ville, "aucune mesure ne vise l’objectif d’une plus grande mixité sociale", peu de chance de voir les équipes se stabiliser vraiment faute de moyens.

Le Snuippévoque "un rendez-vous manqué" : "sous couvert d’« individualisation des parcours », c’est une école à deux vitesses qui est organisée. Pour certains élèves, la découverte et le projet professionnels dès la quatrième préparent les sorties précoces du système scolaire. Pour d’autres, seront réservés la possibilité de déroger à la carte scolaire ou le développement des bourses au mérite. Ces mesures vont à l’encontre d’une politique de mixité sociale".

Le Sgen-Cfdt "conteste fortement l’abandon de la notion « territoire » qui prend en compte la situation sociale, économique au profit d’une logique de « public »..., regrette... l’absence réelle de moyens nouveaux...., constate le peu de prise en compte des partenaires (parents, collectivités, associations, ...) dans le cadre de projet".

Pendant que le ministre tenait sa conférence de presse, le directeur de l’école élémentaire Chevreul-Gay du Petit-Quevilly (76), située en zep, entamait son troisième jour de grève de la faim pour empêcher la fermeture d’une classe CLIS.

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Extrait du site « L’Internaute », le 09.02.06 : ZEP : Robien met le paquet sur 249 collèges mais reste flou sur les autres

Le ministre de l’Education nationale Gilles de Robien a vanté mercredi les mérites attendus de ses 249 "réseaux ambition réussite", écoles et collèges bénéficiant de moyens supplémentaires, tout en restant flou sur le nombre et le calendrier de ceux appelés à sortir de ZEP.

Le ministre, qui avait annoncé son "plan de relance des Zones d’éducation prioritaire" le 13 décembre, en a précisé les contours pour la partie émergée de l’iceberg, c’est-à-dire pour ce qui occupe son équipe et les rectorats depuis deux mois : les collèges et écoles primaires labellisés "ambition réussite".

"Ce n’est pas un slogan, c’est une véritable promesse d’avenir", a estimé M. de Robien mercredi lors d’une conférence de presse, en citant leurs caractéristiques : 1.000 enseignants chevronnés supplémentaires, pas de redoublement, une infirmière à temps plein, étude surveillée tous les soirs à partir du CE2, dérogation des meilleurs à la carte scolaire des lycées...

Ils sont donc 249 réseaux - 249 collèges, dont 18 non classés ZEP jusqu’ici, et les 1.600 écoles primaires de leurs secteurs - définis selon des critères sociaux et scolaires. 15 collèges privés devraient les rejoindre prochainement, selon l’entourage du ministre.

En revanche, le ministre a été beaucoup moins clair sur ce qui constitue le point délicat de sa réforme : choisir les établissements appelés à sortir de ZEP (après trois ans pendant lesquels ils conservent les mêmes moyens, c’est-à-dire notamment moins d’élèves par classe ou une prime aux enseignants...).

Ce choix aboutira "en 2006", s’est-il contenté d’assurer.
"Depuis des années, nous avons donné trop peu à trop de monde" et "tous mes interlocuteurs reconnaissent que certains établissements n’auraient plus leur place dans l’éducation prioritaire", a-t-il rappelé.

En décembre, le ministre avait évoqué "100 à 150 établissements" appelés à sortir du dispositif et qui devaient être connus "au printemps".

Un mois et demi après, et alors qu’un mouvement de grogne contre sa réforme prend de l’ampleur en Seine-Saint-Denis, le ministre a rectifié le tir tout en se défendant absolument de "renoncer". "Je n’ai pas les critères (de sélection, ndlr), quand on aura des critères objectifs, on verra", a-t-il déclaré à l’AFP le 31 janvier, tandis que son entourage précisait : "on réfléchira après la rentrée 2006 à ceux qui pourront sortir".

Mercredi, le ministre a confirmé que des sorties seraient planifiées. "Une liste ne peut pas être arrêtée, il y aura des mouvements dans les deux sens (entrées et sorties, ndlr), les recteurs nous feront des propositions tout au long de l’année 2006", a-t-il insisté, laissant entendre que les sorties se feraient au coup par coup.

Dans l’immédiat donc, la bonne marche des réseaux "ambition réussite" ne sera pas assurée par des moyens "récupérés" sur des établissements sortant de ZEP. Les 200 infirmières et les 3.000 assistants pédagogiques (surveillants) étaient créés au budget, et les 1.000 enseignants supplémentaires - soit 18.000 heures - seront financés par la suppression de deux demi-heures de cours en 5e et en 4e.

Très critiqué par les syndicats pour son idée que les collégiens méritants puissent déroger à la carte scolaire pour s’inscrire au lycée, le ministre s’est agacé : "Et si on avait dit à Zidane de rester dans son club de quartier ? Il s’agit de redonner un sens à la notion d’ascenseur social".

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Extrait du site de RTL, le 09.02.06 : 249 établissements promus au statut "Ambitions réussites"

Deux mois après sa création, le label "Ambitions réussites" se concrétise ce mercredi. Le ministre de l’Education Gilles de Robien a précisé mercredi les contours de ce nouveau statut lors d’une conférence de presse. 249 établissements, déjà considérés comme prioritaires ou non, vont être l’objet d’attentions particulières : budget, professeurs, personnels éducatifs, études du soir surveillées... L’objectif est de mettre en place un réseau avec les écoles, collèges et lycées.
"S’adapter à la réalité"

Les Zones d’éducation prioritaires (ZEP) vont connaître une mini révolution. Le ministre de l’Education Gilles de Robien a précisé mercredi matin (8 février) le contenu de son projet "Ambitions réussites", lancé en décembre dernier (Lire l’article) et qui réorganise la carte de ces établissements. 249 collèges, déjà classés en ZEP ou non, vont bénéficier de ce programme de "relance de l’Education prioritaire". Pour le chef de l’Education nationale, l’objectif est de "s’adapter à la réalité".

Le label "Ambitions réussites" doit à terme créer un réseau avec 1 600 écoles maternelles et élémentaires. Sous ce nom -plus séduisant que celui de ZEP-, se retrouvent des établissements scolaires où l’on a recensé des difficultés particulières et pour lesquels le gouvernement a l’intention d’investir plus qu’ailleurs. Pour améliorer l’encadrement des élèves, le gouvernement va placer 1.000 enseignants supplémentaires, mais aussi une infirmière à temps plein dans ces établissements scolaires. Il ne sera pas possible d’y redoubler. En revanche, il y aura des études du soir surveillées à partir du CE2. Les élèves qui obtiendront une mention très bien au brevet pourront demander une dérogation leur permettant de s’inscrire dans un autre lycée, hors de la contrainte de la carte scolaire. Surtout ils auront une bourse au mérite de 800 euros par an pour poursuivre au lycée.

Côté direction des collèges, des projets pédagogiques et des objectifs précis seront définis en matière de maîtrise de la lecture, d’acquisition du socle commun ou de respect du règlement intérieur, etc., pour quatre à cinq ans. Ces objectifs se verront réévalués régulièrement.

Le plus grand nombre d’établissements labellisés "Ambitions réussites" sont situés dans l’académie de Lille où l’on comptera 28 réseaux. Suivent celle d’Aix-Marseille avec 26 autres réseaux (dont 20 à Marseille même) et Créteil et Versailles avec 21 chacun. 18 établissement qui n’étaient pas classés en ZEP jusqu’alors acquièrent par ailleurs le label.

Une réorganisation qui déclasse certains établissements de ZEP

Conséquence inévitable de ce plan, certains collèges et lycées, actuellement placés en ZEP, ne le seront plus. Mais le Ministre s’empresse de préciser qu’au sein même du label "Ambitions réussites", il y aura des changements à terme. Sortir du statut de ZEP signifie une baisse des moyens pour ces établissements. Ceux-ci, une fois officiellement déclassés, auront trois ans pour revoir leur budget. Gilles de Robien s’est gardé de préciser leur nombre et le calendrier. Il dit s’appuyer sur l’unanimité d’interlocuteurs, qui tous "sans exception, reconnaissent que certains établissements n’auraient plus leur place dans l’éducation prioritaire".

C.Samuel-Lajeunesse et Armelle Lévy

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Extrait du site « VousNousIls » le 09.02.06 : ZEP : 1.600 écoles primaires bénéficieront des moyens "ambition réussite"

1 600 écoles primaires bénéficieront des moyens "ambition réussite"

Le ministre de l’Education nationale Gilles de Robien, qui a présenté mercredi la liste des 249 collèges "ambition réussite", a également annoncé que ces établissements seront mis en réseau avec les 1.600 écoles primaires de leur secteur, qui bénéficieront elles aussi de moyens supplémentaires.

"J’insiste sur ce lien avec les écoles primaires, il est essentiel. Nous parlerons désormais de +réseaux Ambition Réussite+", a annoncé Gilles de Robien.

Ainsi, il a affirmé que l’accueil des enfants de deux ans était "une priorité". "C’est un point sur lequel les organisations syndicales et les fédérations de parents ont beaucoup insisté lors des consultations", a ajouté Gilles de Robien.

Il n’a cependant pas précisé avec quels moyens la scolarisation des enfants de deux ans sera encouragée. Actuellement un tiers environ des deux ans sont scolarisés en France avec de grandes disparités allant de 70% en Bretagne à 4% à Paris.

Par ailleurs, les enfants dès le CE2 bénéficieront d’"études accompagnées", quatre soirs par semaine. Les 1.000 enseignants supplémentaires "expérimentés" déjà prévus dans les collèges "ambition réussite" pourront aussi être affectés dans les 1.600 écoles, soit l’équivalent d’un enseignant en plus pour deux établissements.

Les 3.000 assistants pédagogiques, déjà annoncés dans le plan de relance de l’éducation prioritaire, recrutés pour l’aide aux devoirs et au soutien scolaire "pourront intervenir aussi bien dans les écoles primaires qu’au collège", a encore précisé le ministre.

Et chaque "réseau" aura un "comité exécutif" : "Il s’agit d’une équipe de coordination constituées par le principal, le principal-adjoint et tous les directeurs des écoles maternelles et élémentaires rattachées. L’objectif est de renforcer le suivi des élèves, en particulier de ceux qui ont connu des difficultés à l’école élémentaire", a ajouté Gilles de Robien.

"Le ministre élargit son plan +ambition réussite+ aux écoles. Il y a un élargissement mais pas de moyens supplémentaires en face ni pour la scolarisation à deux ans ni pour baisser les effectifs", a réagi Gilles Moindrot, secrétaire général du SNUipp, principal syndicat d’enseignants du primaire.

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