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Nomination de Jean-Michel Blanquer : les premières réactions syndicales

19 mai 2017

LES REACTIONS SYNDICALES

SE-Unsa :
[...] La volonté d’agir rapidement est louable mais ce n’est pas en déconstruisant ce qui a été mis en place que l’institution fera mieux réussir tous les élèves. Pour le SE-Unsa, il convient plutôt de laisser le temps aux réformes déjà menées de porter leurs fruits. Cela passe par un cadre stable et pérenne qui permette aux élèves d’apprendre sereinement et aux enseignants d’exercer leur métier en toute confiance.

Le SE-Unsa interviendra donc dès les prochains jours auprès du nouveau ministre pour lui signifier son attachement aux principes de la Refondation et son opposition à vivre une rentrée sous tension sous couvert de vouloir agir rapidement.

L’éducation est un sujet qui intéresse et concerne toute la société. Pour le SE-Unsa, ce n’est pas une raison pour en faire la vitrine des premières mesures d’un nouveau gouvernement en quête de reconnaissance de son efficacité.
C’est dans cette optique que le SE-Unsa lance un appel à la profession pour s’engager, à ses côtés, pour une École durable.

Extrait de ecoleetsociete.se-unsa.org du 17/ 05.17 : Non ; monsieur le ministre, , détermination ne rime pas avec précipitation

 

SGEN-Cfdt
[...] Le Sgen-CFDT sera force de propositions dans le cadre d’un dialogue qu’il souhaite riche et véritable. Après un diagnostic partagé prenant appui sur les évaluations, les comités de suivi et les rapports réalisés ou en cours, le Sgen-CFDT est prêt à s’engager pour favoriser la démocratisation de la réussite des élèves et étudiants et pour améliorer des conditions de travail des personnels. .

Fondamentalement, le Sgen-CFDT demande à ce que les dispositifs engagés ne soient pas remis en cause. Le Sgen-CFDT s’est déjà exprimé sur les dossiers prioritaires pendant la campagne et après l’élection du Président de la République. Pour le Sgen-CFDT, il est primordial que le dialogue social soit respecté.

Extrait de sgen-cfdt.fr du 17.05.17 : Construire pour ne pas détruire

 

Dès jeudi matin, un courrier attend le ministre sur son bureau. Le SNUipp y évoquera les craintes des enseignants. Favorables sur le papier à la réforme emblématique d’Emmanuel Macron qui veut limiter à 12 le nombre d’élèves en CP et CE1 dans les écoles des réseaux d’éducation prioritaire, les professeurs ne veulent pas voir appliquer cette mesure au détriment du dispositif "Plus de maîtres que de classes". "Ce ne serait pas un bon signal", selon Francette Popineau, qui fustige également "la carte blanche donnée aux mairies dans l’application de la réforme des rythmes scolaires".

 

SNUipp-Fsu
Lettre au ministre
Plus de maîtres et CP dédoublés, rythmes scolaires : répondre aux préoccupations

Sur des questions aussi importantes que la réduction des effectifs en CP, l’avenir du dispositif PDMQC et les rythmes scolaires, il faut renoncer à appliquer ces mesures à la rentrée et prendre le temps d’évaluer, de discuter avec l’ensemble des acteurs de l’école.

Le SNUipp-FSU s’adresse à Jean-Michel Blanquer, nouveau ministre de l’Éducation nationale au sujet des deux premières mesures envisagées par Emmanuel Macron sur l’école : la réduction des effectifs dans les CP des zones prioritaires par redéploiement des « Plus de maîtres » et la carte blanche donnée aux maires sur les rythmes scolaires. Pour le syndicat, il faut renoncer à appliquer ces mesures à la rentrée et se donner le temps de la réflexion et du dialogue avec l’ensemble des acteurs de l’école, dont les représentants des personnels, sur ces questions importantes pour la réussite de tous les élèves.

Extrait de snuipp.fr du 17.05.17 : Plus de maîtres que de classes et CP dédoublés

 

SNES [...] Frédérique Rolet sera, elle, vigilante à ses "discours pseudo scientifique" : "Jean-Michel Blanquer a un programme libéral, il est par exemple favorable à une plus forte autonomie des établissements et à évaluation des performances des professeurs et des élèves avec l’idée que l’on peut avoir des critères objectifs de réussite, quasi scientifiques, alors que c’est d’abord un métier fondé sur de l’humain où, par définition, tout n’est pas prévisible".

Extrait de lexpress.fr du 18.05.17 : Jean-Michel Blanque à l’éducation : Les syndicats entre attentisme et inquiétude

Voir aussi l’interview de Jean-Michel Blanquer par l’Express du 09.01.17 : Jean-Michel Blanquer : "L’autonomie des écoles, la réforme obligatoire"

 

[...] Le SNPDEN (le syndicat UNSA des personnels de direction) attend du ministre "l’instauration d’une plus grande sérénité au sein de l’institution scolaire en donnant aux établissements les possibilités d’apporter les assouplissements parfois nécessaires pour clore les polémiques inutiles sans que soient remises en cause les réformes engagées".

Son homologue de FO (Indépendance & direction) demande pour sa part "un audit concernant la qualité des outils et le poids du numérique (...) dans le fonctionnement et la gestion des EPLE".

La FNEC (la fédération FO de l’enseignement) demande à être reçue, notamment pour évoquer quatre sujets, les rythmes scolaires, la réforme du collège, l’évaluation des personnels dans le cadre du PPCR, l’inclusion. Elle dénonce l’accumulation des "contre-réformes qui ont désorganisé l’école" ces dernières années.

En revanche, le SGEN-CFDT "demande à ce que les dispositifs engagés ne soient pas remis en cause", il attend "un diagnostic partagé prenant appui sur les évaluations, les comités de suivi et les rapports réalisés ou en cours", et il sera "force de propositions" dans le cadre du "dialogue social".

La FEP-CFDT (enseignement privé) attend du nouveau ministre qu’il conforte les mesures prises depuis 2012 pour que "la voix des personnels de l’enseignement privé [soit] mieux portée grâce à la formalisation du dialogue social".

Le SNUIPP-FSU adresse pour sa part une lettre au ministre dans laquelle il s’inquiète de deux mesures que le président considère comme urgentes, "le dédoublement des classes de CP en REP+ par redéploiement des maîtres surnuméraires (dits ’plus de maîtres que de classes’) et une carte blanche laissée aux maires concernant l’application de la réforme des rythmes scolaires". Pour le syndicat des enseignants du 1er degré, il est nécessaire de prendre au préalable "la mesure de la situation, d’évaluer et de dialoguer avec les acteurs de l’école pour fixer un cadre et une méthode de travail concertés".

La FCPE considère que les soubresauts ne font qu’affaiblir la politique en matière d’éducation.

Extrait de touteduc.fr du 18.05.17 : Premières réactions

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