> VIII- POLITIQUE EDUCATIVE DE LA VILLE > Politique de la Ville (Types de documents) > Politique Ville (Positions politiques) > Le PS contre la création de l’ANCSEC

Voir à gauche les mots-clés liés à cet article

Le PS contre la création de l’ANCSEC

11 janvier 2006

Extrait du site du PS, le 11.01.06 : Création de l’Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances

Les violences urbaines ont révélé au grand jour l’abandon par le gouvernement des quartiers en difficulté : absence de ministre de la ville dans le gouvernement, suppression des emplois-jeunes, baisse de 30% des subventions aux associations de proximité, centralisation des crédits de renouvellement urbain au sein d’une agence nationale au fonctionnement bureaucratique (ANRU), abandon de la politique des ZEP, etc.

Jouant une fois de plus avec les effets d’annonce, le gouvernement communique sur la création d’une Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances. Pourtant, en contradiction avec la volonté affichée de reprendre l’effort de l’Etat en faveur des quartiers populaires, la première décision du conseil des ministres est le démantèlement des outils structurants de la politique de la ville et de l’intégration, la DIV et le FASILD. Rappelons que le FASILD subventionne 7 000 associations, générant 20 000 emplois.

Les habitants des quartiers populaires n’ont pas besoin de mots, mais d’actes.

Le Parti socialiste dénonce les contradictions du gouvernement. Il appelle à un véritable effort républicain en faveur des banlieues, qui passe d’abord par un soutien massif aux institutions, aux professionnels, aux associations et aux bénévoles oeuvrant inlassablement pour les populations concernées.

Pour la première fois de leur histoire, les personnels du FASILD, créé en 1958 et transformé en 2001, et de la Délégation interministérielle à la ville, créée en 1988 par la volonté du Président François Mitterrand, seront en grève le mercredi 11 janvier. La suppression de ces structures historiques, animées par des agents dévoués, serait un signe de plus de la volonté du gouvernement de démanteler les outils de la politique de la ville et de l’intégration.

Répondre à cet article