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Ils sont les oubliés de la méritocratie et le symbole des rendez-vous ratés entre l’entreprise et la banlieue : les jeunes diplômés bac + 2 à bac + 5 issus des zones urbaines sensibles (ZUS), en dépit de qualifications recherchées, sont deux fois plus au chômage que les autres. Leurs cas rappellent le poids des discriminations à l’embauche liées aux origines ou à l’adresse.
Une étude de l’Institut Montaigne, publiée en octobre et basée sur du testing, concluait qu’en France, à profils similaires, « Mohammed » a quatre fois moins de chances d’être recruté que « Michel ».
Une honte, mais aussi une hérésie économique, à laquelle Emmanuel Macron, ministre de l’Economie, veut s’attaquer en organisant ce vendredi, à Bercy, une conférence réunissant plusieurs centaines de « jeunes talents issus de la diversité » et des DRH de grandes entreprises (Orange, Capgemini, Crédit Agricole, Casino, Vinci, etc.).
Extrait de lesechos.fr du 05.02.16 : Emmanuel Macron promeut les jeunes "talents des cités
Note de l’OZP :
Cette opération est à distinguer du concours "Les talents des cités" lancé en 20O2 et toujours d’actualité, qui récompense de jeunes créateurs d’entreprise ou d’associations issus des quartiers
Voir l’édition 2004 des Talents des cités : Talents des cités