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Les mathématiques et les élèves de milieu populaire : dossier d’extraits de la conférence Cnesco sur la numération, de la veille de l’Ifé sur les résolutions de problèmes, du collège REP+ de Lens...

1er décembre 2015

Additif du 2 décembre 2015
Le texte intégral du rapport

 

A l’arrivée en 6ème, 40% des élèves ne maitrisent pas les fondamentaux. Le nombre a été lancé par Nathalie Mons présidente du Cnesco, à l’ouverture de la conférence de consensus. Le constat est affiné en détail par trois experts font le point sur les résultats des écoliers français et leur évolution. Ils font état "d’experts apparents". Beaucoup d’élèves font illusion. La conceptualisation du nombre est difficilement acquise et particulièrement pour les enfants des milieux populaires.

[...] Jean-François Chesné et Jean-Paul Fischer font le point en se basant sur les évaluations de Ce2 et 6ème et sur des évaluations du programme Pacem.
Le niveau de maths varie selon la catégorie sociale : écart de 16 points selon les CSP en ce2 et d e19 points en 6ème. Il varie aussi selon l’âge : les élèves en retard ont 29 points d’écart en 6ème.

Extrait de cafepedagogique.net du 13.11.15 : Maths : Les mauvais résultats des écoliers français

 

"C’est la situation préoccupante des acquis des élèves en mathématiques qui est à l’origine de la conférence de consensus sur la numération organisée par le Cnesco et par l’Ifé/ENS de Lyon", rappelle Jean-François Chesné, directeur scientifique du Cnesco, dans un dossier de presse diffusé ce 26 novembre, avant la présentation des recommandations du jury.

[...] De fortes disparités apparaissent selon les origines sociales : le taux de réussite le plus élevé concerne les enfants de cadres supérieurs, tandis que les enfants d’ouvriers obtiennent un pourcentage bien plus faible. 46% des filles éprouvent des difficultés, contre 39% des garçons. Elles sont aussi moins nombreuses dans les groupes d’élèves disposant d’acquis solides (25% contre 33% pour les garçons). A contrario, selon le rapport commandé par le Cnesco et l’Ifé-ENS de Lyon, les filles obtiennent quasi systématiquement des performances supérieures à celles des garçons dans les techniques opératoires posées par écrit. [...]

Extrait de touteduc.fr du 26.11.15 : Acquis des élèves en mathématiques : une "situation préoccupante" (Cnesco et IFÉ/ENS de Lyon)

 

La résolution de problèmes de mathématiques au primaire
Dossier de veille de l’IFÉ
n° 105, novembre 2015
par Annie Feyfant
Chargée d’études et de recherche à l’unité Veille et Analyses - IFÉ

L’apprentissage des nombres et des opérations à l’école primaire, à la maternelle d’abord puis dans les premières années de l’enseignement obligatoire est considéré comme essentiel, partout dans le monde, du point de vue des savoirs mathématiques mais aussi pour leur usage dans la vie quotidienne ou professionnelle. Lorsque les premiers éléments de connaissances semblent acquis, les problèmes mathématiques peuvent devenir source de difficultés alors qu’ils devraient être instruments de facilitation. Quels sont les enjeux de la résolution de problèmes, quels problèmes posent-ils, notamment d’ordre cognitif, quelles préconisations didacticiens et psychologues proposent-ils ? Après le sens du nombre, il convient de donner du sens à la manipulation de données et aux techniques opératoires, sans certitude pour les enseignants du primaire de pouvoir privilégier une stratégie de résolution plutôt qu’une autre…

De nombreuses références et ressources complémentaires sur le même thème sont par ailleurs accessibles via notre carnet de recherche Eduveille.

[p. 10]
Les performances de l’élève vont donc dépendre de sa capacité à mettre en relation un cadre déjà abordé, un schéma, une représentation ou bien d’utiliser des outils, méthodes, stratégies pour y parvenir,à partir des caractéristiques sémantiques de l’énoncé. Mais elles peuvent aussi dépendre des capacités de l’élève en compréhension du texte, capacités qui peuvent être influencées par le contexte
de la classe, ou l’enseignant-e, par un énoncé trop caricatural.
[...] Gamo et al. (2014) ont testé l’efficacité d’une démarche permettant à des élèves en éducation prioritaire de construire des représentations alternatives, en travaillant par analogie entre problèmes et par comparaison entre procédures. Ils se sont appuyés sur des études montrant les difficultés à organiser l’information, à changer de point de vue au cours de la réalisation de différentes activités mathématiques ; le manque de flexibilité dans l’interprétation d’un problème ; la difficulté à intégrer les données d’un énoncé en une représentation cohérente, difficultés qui ne s’expliqueraient pas uniquement par de faibles performances en mémoire de travail.
Les élèves de milieux défavorisés ont par ailleurs une relation aux savoirs scolaires qui peut induire des difficultés à articuler connaissances mathématiques et « connaissances de monde réel ».

Version intégrale du dossier (20 pages)

Notice en ligne

 

[...] Au collège [REP+] Jean-Zay de Lens (Pas-de-Calais), le calcul mental est devenu un rituel : pratique à chaque cours de mathématiques, tests à chaque période de l’année, jusqu’à la grande compétition en juin, la « battle de calcul mental », avec les écoles primaires des alentours.

Le projet remonte à 2012.[...]

Extrait de lemonde.fr du 27.11.15 : Les méthodes de trois profs pour rendre les maths « ludiques »

 

Note : Ce projet a été cité dans le rapport du jury du CNESCO sur la numération

Le jury pointe quelques démarches innovantes. C’est le cas de la battle de calcul mental pratiquée au collège Rep+ J Zay à Lens B* « La Battle », Le calcul mental ritualisé du CM1 à la 6e dans le réseau ECLAIR Jean Zay de Lens

Extrait de cafepedagogique.net du 26.11.15 : Numération : Le Cnesco souligne l’urgence de nouvelles pratiques

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