Voir à gauche les mots-clés liés à cet article
En ce qui concerne la scolarisation des enfants de moins de 3 ans, et qui concerne à [...] 60 % des enfants nés entre janvier et mars, et pour moins de 2 % des enfants nés au 4ème trimestre, qui ont donc tout juste deux ans quand ils rentrent à l’école, l’Observatoire note la diminution importante de la capacité théorique d’accueil entre 2008 et 2012, mais une inflexion en 2013. Les grandes inégalités territoriales peuvent être imputées à une tradition et à une volonté politique, en Bretagne et dans le Nord, ou à la baisse démographique dans certains départements du Massif Central notamment, où la diminution du nombre des 3-5 ans a permis de maintenir l’accueil des moins de trois ans. L’effet en Seine-Saint-Denis est inverse, l’augmentation du nombre des 3 ans et plus a empêché l’accueil des plus petits dans un contexte de réduction du nombre des postes (voir aussi sur ToutEduc).
Ces disparités territoriales se retrouvent dans la capacité théorique d’accueil des moins de trois ans, tous modes de garde et de scolarisation confondus, beaucoup plus importante à Paris, dans le grand Ouest (Basse-Normandie, Bretagne, Pays-de-la-Loire) et en Lozère, Haute-Loire et Saône-et-Loire que dans les DOM, en Corse ou en Seine-Saint-Denis.
Extrait de touteduc.fr du 09.12.2014 : Accueil de la petite enfance : de nouvelles tendances de fond se font jour (CNAF)