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Inquiétudes syndicales après le départ de Benoît Hamon

26 août 2014

Benoît Hamon n’a pas ouvert de grands chantiers, mais il avait réussi à préserver la priorité à l’Education nationale, en arrachant le maintien de la création de 60.000 postes sur le quinquennat.(...)

[...] La rénovation du collège est un autre dossier clé du futur ministre, tout comme la poursuite de la mise en œuvre de l’éducation prioritaire, avec la mise sur pied d’une nouvelle carte des zones sensibles en matière d’éducation qui peut s’avérer politiquement délicate. Benoît Hamon a été « un démineur sur les rythmes et sur les ABCD de l’égalité », observe Christian Chevalier.

Extrait de lesechos.fr du 25.08.14 (article payant) : Le départ de Benoît Hamon suscite l’inquiétude sur l’avenir de la priorité à l’éducation

 

[...] Bernadette Groison, secrétaire générale de la puissante fédération de l’éducation FSU, juge que cela tombe « à un moment crucial » parce que c’est à la rentrée que le ministre « donne la feuille de route » : « ce n’est pas le moment de s’esquiver sur des sujets comme la question budgétaire, la formation, l’apprentissage, les réformes du collège et du lycée ».

Un nouveau ministre aura-t-il « une nouvelle lettre de mission ? C’est la question politique qui m’inquiète », répond Christian Chevalier, du SE-Unsa, qui redoute de nouvelles « turbulences ». Le ministère est « complexe, compliqué parfois. Il serait dommageable d’attendre encore trois mois pour que le nouveau ministre s’approprie les dossiers ». Ce remaniement n’aide pas à ramener « l’apaisement dont l’école a besoin », regrette pour sa part Sébastien Sihr, du SNUipp-FSU, premier syndicat du primaire.

[...] « On a besoin d’un ministre concentré sur la refondation de l’école, parce que c’est un enjeu majeur pour notre pays », plaide aussi Laurent Escure, de l’Unsa Éducation. Benoît Hamon « a fait le choix de privilégier l’homme politique sur sa fonction de ministre », résume Frédéric Sève, du Sgen-CFDT. « On verra si demain on a un ministre ou un homme politique. »

Extrait de lefigaro.fr du 26.08.14 : Les enseignants inquiets pour la rentrée après le départ de Hamon

 

[...] Ce changement va-t-il coïncider avec une cure d’austérité dans l’Education nationale ? Garde-t-on toujours l’objectif de créer 60 000 postes ? » s’interroge Frédérique Rollet, cosecrétaire général du SNES

Extrait de leparisien.fr du 25.08.14 : Hamon quitte le gouvernement. Une rentrée scolaire sans ministre del’éducation

 

 

"Après 18 mois de troubles, je plaide pour la sérénité". Pas de chance pour Sébastien Sihr ! Le secrétaire général du Snuipp, le premier syndicat du primaire, débute sa conférence de presse au moment où le gouvernement démissionne suite à une intervention du ministre de l’Education nationale... Revoilà l’Ecole dans la tourmente à quelques jours de la rentrée et le syndicat sans interlocuteur rue de Grenelle. Alors que la page de la réforme des rythmes se tourne, pour le Snuipp le moment est venu d’aller au bout de la refondation. Cela passe par des moyens que le syndicat entend obtenir.

[...] Au début de la conférence de presse de S Sihr tombe l’annonce de la démission du gouvernement. "Cela ajoute aux tensions", estime S Sihr. Quel que soit le nouveau ministre, le Snuipp veut "un interlocuteur qui pilote". Au primaire, la rentrée commence dans la revendication, la déception et l’inquiétude.

Extrait de cafepedagogique.net du 26.08.14 : Primaire : Le Snuipp veut de la sérénité et des moyens

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