B* Améliorer le climat scolaire et l’autonomie en lien avec la méthode PIDAPI à l’école ECLAIR Langevin à Nîmes. Présentation de l’outil PIAPI par un prof des écoles de Montpellier

2 juin 2014

Lutter contre la violence et l’échec scolaire : Classes coopératives en cycle 3
(Expérimentation terminée)

Ecole primaire Langevin
RUE EDGAR POE , 30900 NIMES
Site : http://cardie.ac-montpellier.fr

Nombre d’élèves et niveau(x) concernés
6 classes de cycle 3 avec 22 à 25 élèves, constituées à partir des résultats aux évaluations CE1, du degré d’autonomie et du niveau de lecture des élèves (6 à 8 élèves par niveau CE2, CM1, CM2).

Objectifs poursuivis
Pacifier les relations entre tous les acteurs de l’école Améliorer la réussite des élèves, développer leur qualités d’autonomie, d’entraide et de solidarité entre eux, les responsabiliser. Travailler en équipe autour d’un projet motivant

Description
Depuis plusieurs années, nous avons pu constater que les résultats des élèves aux évaluations CE1 et CM2 restaient très faibles. De plus des conflits fréquents, par manque de dialogue et de vocabulaire entre élèves et avec les adultes (dans les classes et dans la cour), perturbent la vie de l’école et de la classe : Les postures langagières et comportementales héritées de l’environnement du quartier sont souvent plus influentes que les attitudes construites d’élève. En arrivant au collège, ces élèves manquent d’autonomie. Enfin, une grande volonté de travailler en équipe et de stabiliser l’équipe enseignante (important turn-over sur les classes de cycle 3, en particulier sur les CM2)

Modalité de mise en oeuvre
Chaque classe est organisée en 6 équipes hétérogènes, constituées de 4 élèves en moyenne avec au moins un élève de chaque niveau pour favoriser l’entraide et le tutorat. Progression par ceintures de couleurs avec le fichier PIDAPI en français et mathématiques. Progression par ceintures pour le comportement qui définissent les droits et les devoirs des élèves. Progressions spiralaires en histoire, géographie et sciences, différenciées par niveaux. 1h45’ / jour de temps de travail individuel (TI) guidé par l’utilisation d’un plan de travail : les élèves travaillent en autonomie sur les fichiers PIDAPI et sur des travaux imposés et libres.
Sur ce temps, un groupe de niveau ou un groupe de besoin multi-âge travaille avec l’enseignant.

Organisation matérielle : une heure de concertation hebdomadaire entre les 7 enseignants ; accueil échelonné dans les classes de 8h20 à 8h30 et de 13h20 à 13h30 ; organisation matérielle commune permettant la mobilité des élèves interclasse ; activités communes entre les classes de cycle 3 ; activités communes avec des élèves de 6° dans le cadre du RAR et de la liaison école-collège.

Evaluation
Evaluation / indicateurs
Evaluation des élèves (évaluation nationale CM2) Evaluation des relations humaines au sein de l’école (questionnaire M. Vesan) Evaluation de l’autonomie et de la prise d’initiative des élèves. Pour l’équipe, poursuite du projet sur plusieurs années

Documents

Titre Bilan d’étape juin 2011
Condensé
URL http://cardie.ac-montpellier.fr/spip.php?rubrique11
Type document

Extrait de expérithèque : Lutter contre la violence et l’échec scolaire : Classes coopératives en cycle 3

Evaluer positivement dans la classe : La méthode PIPADI

Et si on pratiquait l’évaluation positive pour les enseignants ? C’est une des questions posées à Pierre Cieutat, professeur des écoles à Montpellier, qui pratique l’évaluation positive avec la méthode PIPADI (Parcours Individualisé et Différencié des Apprentissages et Pédagogie Institutionnelle) (1). Un système d’évaluation complexe mais qui socialise les élèves.

[...]
L’évaluation positive concerne tout le monde, dans tous les domaines, à tous les âges et dans tous les milieux. C’est une attitude qui cherche à renforcer l’image positive que l’on a de soi qui est le meilleur atout pour se mettre en mouvement et progresser. Tout le monde en bénéficie. C’est une révolution culturelle qui s’oppose à la croyance qu’il faille toujours pointer ce que l’autre fait de mal pour lui indiquer qu’il doive continuer à travailler. Même si cette attitude à court terme peut fonctionner, elle détruit l’élan de vie de ceux qui réussissent moins bien et fragilise ceux qui réussissent en leur faisant expérimenter que leur désir de progrès n’existe qu’à l’extérieur d’eux-mêmes. L’évaluation positive est la croyance que tout le monde fait du mieux qu’il peut et qu’une personne qui se sent bien cherche toujours à se dépasser, à apprendre. Il y a un mouvement naturel et profond du vivant vers l’évolution. Appuyons-nous dessus…
(..)

Extrait de cafepedagogique.net du 21.05.14 : Evaluer positivement dans la classe : La méthode PIPADI

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B* Améliorer le climat scolaire et l’autonomie en lien avec la méthode PIDAPI à l’école ECLAIR Langevin à Nîmes. Présentation de l’outil PIAPI par un prof des écoles de Montpellier

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