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Benoît Hamon nommé ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Les premiers commentaires et réactions

3 avril 2014

Additif du 03.04.14
Note du QZ  : Les déclarations du Sgen et de la FSU au Café pédagogique citent l’éducation prioritaire.

Unanimes les syndicats enseignants demandent la poursuite de la refondation. Mais comme celle-ci est encore largement en chantier, mettent-ils tous les mêmes attentes et les mêmes inflexions dans cette exigence ? Nommé pour appliquer le Pacte de responsabilité, le nouveau ministre devra probablement rapidement négocier l’application réelle de la refondation.

"Je salue le travail de Vincent Peillon de refondation et de transformation de l’Ecole", nous dit Frédéric Sève, secrétaire général du Sgen Cfdt. "On attend de Benoit Hamon qu’il poursuive ces chantiers et les approfondisse". F Sève cite les nombreux chantiers qui restent à conclure ou à ouvrir cette année : les rythmes, l’éducation prioritaire, le métier enseignant, l’école du socle, la réforme du collège et celle du lycée. A propos des rythmes, il rappelle qu’il y a "un cadre légal" et demande que "le gouvernement tienne" quitte à réfléchir au financement. Le Sgen pose la question de la rémunération des enseignants. "Ca fait des années qu’on sacrifie les rémunérations à la politique éducative. On a un personnel sous payé. Il faut ouvrir le dossier des salaires". Pour cela, "il faut revoir l’offre éducative. Il est clair qu’on n’ pas les moyens de faire tourner la réforme Chatel des lycées, par exemple. Donc il faut s’interroger sur le lycée".

"On souhaite mettre en oeuvre ce que Vincent Peillon a lancé avec la refondation", nous a déclaré Bernadette Groison, secrétaire générale de la Fsu. Elle demande à B Hamon de préciser les réformes lancées : programmes, rythmes, éducation prioritaire, métiers et d’ouvrir de nouveaux chantiers sur le collège, le L.P. "Toucher aux 60 000 postes serait un casus belli", précise-t-elle. "Le pacte de responsabilité va se faire aux dépens de l’investissement public. On souhaite que le budget de l’éducation reste sanctuarisé somme s’y est engagé le président". Sur les rythmes, B Groison invite à "regarder ce qui se fait sur le terrain" et à "faire preuve de dialogue".

Extrait de cafepedagogiqgue.net du 03.04.14 : Les syndicats demandent la poursuite de la refondation

 

[...] Sa feuille de route officieuse à l’éducation pourrait bien lui demander de se contenter d’écrire les décrets d’application de la loi d’orientation élaborée par son prédécesseur, Vincent Peillon, tout en donnant l’illusion que l’éducation et la jeunesse restent prioritaires dans ce gouvernement. Un moyen de ne pas faire de vagues dans ce secteur secoué depuis 2012 par la réforme des rythmes scolaires. Une mission qui consisterait à faire marcher une machine conçue par un autre : veiller à la bonne marche des ESPE, les toutes jeunes écoles du professorat et de l’éducation, mettre une pincée de numérique et s’assurer que la réforme des zones d’éducation prioritaires poursuit son chemin…

Sera-t-il le ministre qui enterrera la promesse présidentielle de recréer 60 000 postes dans l’éducation ? Voir celui qui reviendra sur les rythmes scolaires ? La rue de Grenelle est un poste à hauts risques. M. Hamon le sait qui en plus confiait en privé il y a quelques semaines que " Peillon a quand même un gros bilan, bonne chance à celui qui lui succédera ".

Extrait de lemonde.fr du 02.04.14 : En devenant ministre de l’éducation, Benoît Hamon enfile un " short XL "

 

Pour Frédérique Rolet, l’une des porte-paroles du SNES, cette nomination est « un signal positif » quand la perspective d’une nomination de Ségolène Royal était perçue très négativement. Vu son positionnement « à la gauche du parti socialiste, cela signifie que les 60.000 postes d’enseignants sont sécurisés », espère la syndicaliste, saluant une personnalité politique « rodée au dialogue social ». Dans un contexte de restrictions budgétaires, le sujet n’est pas acté

[...] En fin d’après-midi, lors de la passation de pouvoir le nouveau ministre a chaleureusement félicité son prédécesseur « un bon ministre car il a été un ministre politique », affirmant qu’il inscrirait ses pas dans les siens. « Ma priorité des priorités, ce sera de lutter contre le fait que l’origine sociale reste un discriminant majeur à l’école », a-t-il insisté, pour marquer dès son premier jour le fait qu’il vient de l’aile gauche du Parti socialiste.

Extrait de lefigaro.fr du 02.04.14 : Benoît hamon promu à la tête de l’Education nationale

 

[...] Pour le SE-Unsa, le nou­veau ministre doit ter­mi­ner les chan­tiers ouverts par son pré­dé­ces­seur. L’engagement de Benoît Hamon "doit se concré­ti­ser par la pour­suite des réformes indis­pen­sables à notre sys­tème éduca­tif et le main­tien des 60 000 emplois pro­mis lors de la cam­pagne de 2012", affirme le syn­di­cat dans un com­mu­ni­qué, citant notam­ment "la défi­ni­tion du socle com­mun et sa décli­nai­son dans les futurs pro­grammes". Il estime égale­ment que "l’ensemble des dis­cus­sions enta­mées sur les mis­sions et les condi­tions de tra­vail doivent main­te­nant se concrétiser".

Le Snuipp-FSU, quant à lui, rap­pelle à Benoît Hamon que "la prio­rité au pri­maire tout juste amor­cée ne doit pas tom­ber aux oubliettes" et que "de gros chan­tiers res­tent encore devant nous : les pro­grammes, la mater­nelle, la for­ma­tion conti­nue, l’amélioration des condi­tions d’exercice du métier, les salaires et les car­rières des PE (ISAE...), le réexa­men du dos­sier des rythmes sco­laires...". Le syn­di­cat sol­li­cite d’ailleurs un entre­tien avec le nou­veau ministre.

Du côté des parents d’élèves de la FCPE, on "tient à la pour­suite des chan­tiers enga­gés par la loi d’orientation et de pro­gram­ma­tion". L’association rap­pelle que "les parents d’élèves ont des attentes fortes sur plu­sieurs dos­siers : les calen­driers sco­laires, les rythmes dans le second degré, la réforme des pro­cé­dures dis­ci­pli­naires, la place des parents et de leurs repré­sen­tants à tra­vers la défi­ni­tion d’un sta­tut de délé­gué, la trans­for­ma­tion du col­lège et du lycée, les nou­veaux pro­grammes sco­laires et la for­ma­tion des ensei­gnants".

Extrait de vousnousils.fr du 02.04.14 : Refondation de l’école : interrogations sur la poursuite des réformes

 

[...] « On espère qu’il arrive avec la garantie qu’il ne touchera pas aux 60.000 postes » promis sur le quinquennat, a-t-elle estimé. (B. Groison, FSU)

[...] Frédéric Sève, secrétaire général du Sgen-CFDT, a salué « le travail accompli par Vincent Peillon ». « Je souhaite que Benoît Hamon s’inscrive dans les grandes lignes de la refondation, mène à terme les chantiers » et s’attaque aux dossiers restants, « la réforme du collège et le bilan de la réforme du lycée ».

Extrait de lagazettedescommunes.com : Education. Les syndicats espèrent qu’Hamon poursuivra les réformes lancées

 

Claude Lelièvre : [...] François Hollande a commencé par choisir la continuité avec Nicolas Sarkozy . Mais il n’était pas obligé de persévérer…. Il vient de se placer à nouveau dans la grande continuité de la Cinquième République (et de l’ensemble des gouvernements de gauche avant lui), ce qui devrait faciliter l’approche de deux dossiers majeurs pour le système éducatif : à savoir d’une part les arbitrages nécessaires pour le »réglage » des ESPE, et d’autre part la mise en place d’une continuité nettement plus affirmée entre les trois années de lycée et les trois premières années du supérieur.

Extrait de educpros.fr du 02.04.14 : Le retour d’un grand ministère de l’Education nationale

 

Quelles priorités ?
Nourri par cette expérience, le nouveau ministre et son équipe devront mieux hiérarchiser leurs objectifs et concentrer leur action sur les leviers qui feront véritablement avancer l’Ecole. Pour notre part, nous voyons quatre grandes priorités : refonder le collège unique autour du socle commun, revaloriser l’enseignement technologique et professionnel (mettre fin à l’orientation par défaut), renforcer les capacités d’initiatives des acteurs de terrain dans le cadre d’une plus grande liberté pédagogique et éducative des établissements scolaires ; enfin, réinventer le métier d’enseignant autour de l’exigence du travail en équipe et d’une pédagogie appuyée sur les outils numériques. Benoît Hamon aura bien besoin de trois ans pour conduire le changement et le rendre visible !

Extrait de cap-education.fr du 02.04.14 : Benoît Hamon, ministre de l’Education, une surprise

 

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