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La Fédération nationale de l’enseignement privé musulman (FNEPM), créée ce samedi, a pour mission de défendre les intérêts des écoles privées musulmanes, et faciliter leurs démarches avec l’Etat.
Pour faire entendre sa voix dans le débat public, l’enseignement privé musulman a lancé ce samedi à Bagnolet (Seine-Saint-Denis) une fédération.
Deux à trois nouvelles écoles musulmanes chaque année
La Fédération nationale de l’enseignement privé musulman (FNEPM) compte une dizaine de membres fondateurs, dont les plus gros groupes scolaires musulmans (Averroès à Lille et Al-Kindi à Lyon), d’après son président, Makhlouf Mamèche, par ailleurs directeur-adjoint du collège-lycée Averroès.
Cette nouvelle organisation permettra de faciliter les démarches officielles des écoles, toujours plus nombreuses : "Chaque année, on assiste à la création d’au minimum deux, trois nouvelles école privées musulmanes. Donc il y a aujourd’hui une demande", souligne Makhlouf Mamèche.
La recherche du contrat d’association avec l’Etat
L’enseignement privé musulman connaît une forte croissance depuis la loi de 2004 interdisant de porter le voile à l’école. Il compte aujourd’hui près de 2.000 élèves, répartis dans une vingtaine d’établissements. Ceux-ci restent toutefois marginaux par rapport aux 9.000 établissements catholiques (2 millions d’élèves) et à la centaine d’établissements juifs (30.000 élèves), et la plupart connaissent une très grande fragilité financière.
Au bout de cinq ans d’existence, les écoles privées peuvent prétendre à un contrat d’association avec l’Etat : un "atout précieux" qui permet de "bénéficier des subventions de l’Etat et hausser la formation de notre personnel, surtout les professeurs", poursuit Makhlouf Mamèche, dont le lycée a été le premier établissement musulman à bénéficier de cet agrément.
Extrait de vousnousils.fr du 24.03.14 : L’enseignement privé musulmna crée une fédération