Voir à gauche les mots-clés liés à cet article
En 2014, le chantier prioritaire de la refondation de l’école de la République se poursuit. Avec de nouvelles étapes essentielles : la mise en oeuvre de la réforme des rythmes scolaires sur tout le territoire, mais aussi l’évolution des métiers, la refonte des programmes ou encore la réforme de l’éducation prioritaire. Pour en parler, Vincent Peillon est notre premier invité de l’année.
JOUR 2
La dernière étude PISA a confirmé que, depuis dix ans, les écarts de niveau entre élèves se sont creusés, et le poids des inégalités sociales sur la réussite scolaire s’est alourdi. La mobilisation autour de la refondation de l’école doit permettre d’inverser cette tendance et de faire réussir tous les élèves. Si l’ensemble de la politique menée par Vincent Peillon vise à lutter contre les inégalités, le ministre annonce pour les prochaines semaines une réforme "nécessaire, indispensable et urgente" de l’éducation prioritaire, qui concerne 20% des enfants de France.
Comment luttez-vous contre les inégalités ?
Voir la vidéo du jour 2 (07.01.14)
Note : A la fin de cette vidéo, Vincent Peillon souligne que le plan qui va être annoncé prochainement sera "sans commune mesure avec ce qui a déjà été fait" et comportera "un traitement massif" du "noyau de l’éducation prioritaire qui est en plus grande difficulté".
"Un plan sans commune mesure pour l’éducation prioritaire" (7 janvier)
Diminuer les inégalités, "c’est fondamental" pour Vincent Peillon. C’est pourquoi les créations de postes sont affectées en priorité dans les zones en difficulté (les zones rurales, certains quartiers urbains, et les DOM-TOM). Le ministre prévoit une réforme "urgente" de l’éducation prioritaire avec "des pédagogies différentes", "plus de temps pour les enseignants", l’accompagnement des enseignants nouvellement en poste, et des équipes pédagogiques plus stables. Un plan "sans commune mesure" avec ce qui a déjà été fait" devrait être présenté par le ministère courant janvier.
Extrait de vousnousils.fr du 10.01.14 : 5 questions à Vincent Peillon