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Données sur les établissements ECLAIR, RRS et ZUS dans l’édition 2013 de RERS (Repères et Références statistiques...) (DEPP)

9 septembre 2013

Au sommaire de l’édition 2013 (431 p.)

2.15 - Les écoles, collèges et lycées pour l’ambition, l’innovation et la réussite (Eclair) p. 66 (Voir aussi le tableau de la p. 67)

Présentation
À la rentrée 2012, 301 collèges publics relèvent du dispositif Éclair (écoles, collèges, lycées pour l’ambition, l’innovation et la réussite) en France métropolitaine et dans les DOM [1].
Ces établissements scolarisent un peu plus d’un collégien sur vingt du secteur public
(142 300 élèves). Leur répartition n’est pas homogène sur le territoire. Ainsi, en France métropolitaine, la part des collégiens en Éclair oscille entre 11,5 % pour l’académie d’Aix-Marseille et 0,2 % pour celle de Grenoble.

Dans les DOM, 23,2 % des collèges sont en Éclair contre 5,0 % en France métropolitaine. La part des collé-iens qui y suivent leur scolarité varie entre 8,4 % en
Guadeloupe et 49,0 % en Guyane

Comme attendu, les collégiens des Éclair sont très massivement d’origine sociale défavorisée : trois quarts d’entre eux (73,0 %) ont des parents ouvriers ou inactifs,
contre un tiers (34,5 %) dans les établissements hors éducation prioritaire [2]
. Un grand nombre d’entre eux sont en retard dans leur scolarité : 20,4 % des élèves issus des écoles en Éclair sont en retard à l’entrée en sixième contre 11,2 % hors éducation prioritaire.
On dénombre 2 139 écoles publiques Éclair à la rentrée 2012. Elles accueillent 6,3 % des écoliers (367 200élèves). Les diversités académiques sont semblables à
celles cons tatées pour les collèges : en France métropolitaine, la part des écoliers en Éclair oscille entre 11,8 % pour l’académie d’Aix-Marseille et 0,4 % pour celle de
Grenoble.
Dans les DOM, 23,8 % des écoliers sont dans une école Éclair contre 5,4 % en France métropolitaine. Dans les écoles d’outre-mer, 22,4 % des élèves d’écoles maternelles et 24,6 % des élèves d’écoles élémentaires sont en Éclair, contre respectivement 5,7 % et 5,1 % dans les écoles de France métropolitaine

Définitions
La politique de l’éducation prioritaire (EP)
Elle a été initiée en 1981 avec la création des zones d’éducation prioritaire (ZEP). À la rentrée 1999, la carte de l’éducation prioritaire a été redéfinie et une nouvelle structure ajoutée : le réseau d’éducation prioritaire (REP). À la rentrée 2006, en lieu et place des réseaux existants dans l’éducation prioritaire (ZEP et REP), ont été constitués les 254 réseaux « ambition réussite » (RAR) et les autres réseaux dits « de réussite scolaire » (RRS). Enfin, depuis la rentrée 2011, le programme « écoles, collèges, lycées pour l’ambition, l’innovation et la réussite » (Éclair) est devenu le « centre des politiques de l’éducation nationale en faveur de l’égalité des chances » (vademecum programme Éclair).

Expérimenté sur 105 établissements, relevant ou non de l’éducation prioritaire, à la rentrée 2010 (circulaire n° 2010-096 du 7-7-2010), il a été étendu à la quasi-totalité des RAR à la rentrée 2011 (245 collèges en RAR sur 254 font partie du dispositif Éclair).
Le dispositif Éclair concerne aussi le secteur privé. Neuf collèges privés sous contrat en relèvent, trois dans chacune des académies d’Aix-Marseille et de Versailles
et un dans chacune des académies d’Amiens, Bordeaux et Lille.
Trente quatre lycées, dont dix-sept lycées professionnels, font aussi partie du dispositif.

 

2.16 - Les réseaux de réussite scolaire (RRS) p. 68 (Voir aussi le tableau de la p. 69)

Présentation
Les établissements à la rentrée 2012, en France métropolitaine et dans les
DOM, les réseaux de réussite scolaire (RRS) comptent 4 457 écoles publiques et 781 collèges publics [1]
. Dans ces établissements, sont scolarisés 11,4 % des écoliers accueillis dans le secteur public, soit 664 300 élèves, et 14,1 % des collégiens, soit 365 900 élèves.
Les académies offrent des situations contrastées. Les réseaux de réussite scolaire sont relativement plus importants dans les DOM, où 17,7 % des écoliers et 20,7 % des collégiens y sont scolarisés contre respectivement 11,1 % et 13,7 % en France métropolitaine.
Dans le premier degré, la part des écoliers relevant des réseaux de réussite scolaire est inférieure à 5,0 % dans six académies (Poitiers, Nice, Caen, Toulouse, Besançon
et Clermont-Ferrand) et supérieure à 20,0 % dans trois d’entre elles (Créteil, Paris et Corse). Dans les DOM, elle varie entre 15,8 % en Martinique et 24,5 % à La Réunion.
Il n’y a aucune école en éducation prioritaire dans l’académie de Mayotte. En France métropolitaine, 11,6 % des élèves de maternelle et 10,7 % des élèves d’élémentaire
sont en RRS, contre respectivement 16,1 % et 18,5 % dans les DOM.
La part des collégiens en RRS est de l’ordre de 5,0 % dans les académies de Nice et de Toulouse, et s’élève à plus de 20,0 % pour quatre académies : Lille, Paris, Créteil et la Corse. Dans les DOM, elle est toujours supérieure à 18,0 % et atteint 31,1 % en Guyane. Mayotte n’a aucun collège en éducation prioritaire.

Les collégiens des RRS sont très massivement d’origine sociale défavorisée : 56,5 % d’entre eux ont des parents ouvriers ou inactifs, contre 34,5 % dans les établissements hors éducation prioritaire [2]
. Ils sont nombreux à être en retard dans leur scolarité : 17,2 % de ceux issus
des écoles en RRS sont en retard à l’entrée en sixième, contre 11,2 % hors éducation prioritaire

Définitions
La politique de l’éducation prioritaire (EP)
Elle a été initiée en 1981 avec la création des zones d’éducation prioritaire (ZEP). À la rentrée 1999, la carte de l’éducation prioritaire a été redéfinie et une nouvelle structure ajoutée : le réseau d’éducation prioritaire (REP). À la rentrée 2006, en lieu et place des réseaux existants dans l’éducation prioritaire (ZEP et REP), ont été constitués les 254 réseaux « ambition réussite » (RAR) et les autres réseaux dits « de réussite scolaire » (RRS).
Enfin, depuis la rentrée 2011, le programme « écoles, collèges, lycées pour l’ambition, l’innovation et la réussite » (Éclair) est devenu le « centre des politiques de l’éducation nationale en faveur de l’égalité des chances » (vademecum programme Éclair). Expérimenté sur 105 établissements, relevant ou non de l’éducation prioritaire, à la rentrée 2010 (circulaire n° 2010-096 du 7-7-2010), il a étendu à la quasi-totalité des RAR à la rentrée 2011. Les RRS demeurent inchangés

 

2.17 - Les établissements publics en zones urbaines sensibles p.70 (Voir aussi le tableau de la p. 71)

Présentation
La concentration des établissements publics en zone urbaine sensible (ZUS) peut être mesurée par le nombre d’établissements ou d’écoles publics en ZUS rapporté
au nombre total d’établissements publics [1]
. À la rentrée 2010, en France métropolitaine et dans les DOM, 3 407 écoles sont situées en ZUS, soit 7,0 % de l’ensemble des écoles. 473 collèges (9,0 % des collèges) sont implantés en ZUS.
Ils accueillent 218 100 collégiens. Le nombre d’élèves scolarisés dans un collège en ZUS fléchit de 1,6 % alors que, sur l’ensemble du territoire, l’effectif de collégiens
est relativement stable (+ 0,4 %).
119 lycées d’enseignement général et technologique (7,6 % des lycées généraux et technologiques) et 93 lycées professionnels (9,6 % des lycées professionnels) sont en ZUS. 135 500 lycéens y sont scolarisés. Le nombre de lycéens a diminué dans les établissements en ZUS (- 1,2 %) alors qu’il a augmenté dans l’ensemble des lycées (+ 1,4 %). Les fermetures d’établissements expliquent la réduction du nombre d’établissements en ZUS (60 écoles et 3 collèges de moins qu’en 2009).
Cette comparaison avec l’ensemble de la population scolaire est complétée par une comparaison académique sur la base de la population urbaine : la concentration des établissements publics en ZUS est mesurée par le nombre d’établissements ou d’écoles publics en ZUS rapporté au nombre d’établissements publics en
zone urbaine [2]
À l’exception de l’académie de Limoges, chaque académie comporte des établissements en ZUS.
Dans les écoles de France métropolitaine, ce pourcentage s’établit à 9,3 %, avec des variations académiques allant de 4,3 % pour l’académie de Toulouse à 21,8 % pour celle de Corse.
Le pourcentage moyen de collèges situés en ZUS dans les zones urbaines s’établit, pour la France métropolitaine, à 12,0 %. Il varie de 4,7 % pour l’académie de Toulouse à 24,4 % pour celle de Reims.
Le pourcentage des lycées situés en ZUS dans les zones urbaines s’élève à 9,4 % pour la France métropolitaine.
Aucun lycée de Corse ne se situe en ZUS. La concentration varie de 1,6 % pour l’académie de Strasbourg à 26,8 % pour celle de Reims.
Dans les DOM, les pourcentages d’écoles et d’établissements situés en ZUS sont plus élevés pour l’académie de La Réunion (18,2 % des écoles, 26,9 % des collèges et 22,0 % des lycée

Définitions
Champ
Ce sont des territoires infra-urbains définis par les pouvoirs publics pour être la cible prioritaire de la politique de la ville, en fonction des considérations locales liées aux difficultés que connaissent les habitants de ces territoires. Ainsi, 751 zones ont été définies par la loi du 14 novembre 1996, dont une à Mayotte. Un établissement ou une école sont « en ZUS » s’ils sont situés dans une ZUS. Toutes les ZUS n’ont pas d’établissement scolaire implanté sur leur territoire. Tous les jeunes habitant en ZUS ne sont pas scolarisés dans un établissement en ZUS et les établissements en ZUS accueillent des élèves qui ne résident pas en ZUS. Sont étudiés ici les établissements situés en ZUS et la population qu’ils accueillent.

Notion de zone urbaine
Elle est approchée ici à partir de celle des zones en aires urbaines et en aires d’emploi de l’espace rural (Zauer).
Une Zauer se dessine en fonction de la continuité de l’habitat, établie en France métropolitaine à partir du recensement 1999 de la population. Est considéré
comme zone urbaine un ensemble d’une ou plusieurs communes présentant une continuité du tissu bâti et comptant au moins 2 000 habitants. Les communes
rurales sont celles qui n’appartiennent pas à une zone urbaine.

L’appartenance des écoles et établissements à une zone urbaine sensible est en cours de révision. Les données présentées ici n’ont donc pas été actualisées pour cette édition

 

Consulter le RERS 2013 (431 p.)

 

Voir l’édition 2012

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