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Plus de maîtres que de classes : "ne pas dissocier les activités des élèves en difficulté des enjeux de savoir commun à la classe", par deux chercheuses (suite du dossier des Cahiers pédagogiques)

16 mars 2013

ADDITIF 23.03.13 : La suite de la série des Cahiers pédagogiques sur le "Plus de maîtres que de classes"
- Pascale Varay, directrice de l’école élémentaire d’application St Charles à Marseille (LéAi Saint Charles), qui suit cette expérience depuis bien longtemps, a répondu à nos questions.
- Guy Charlot, directeur académique des services de l’Éducation nationale
Directeur des services départementaux de l’éducation nationale du Pas de Calais

 

Aujourd’hui, point de vue de la recherche, via Marie Toullec-Théry et Corinne Marlot, qui ont bien voulu répondre à nos questions.

Cette photo, parue dans Le Monde, daté du 16 janvier 2013, nous semble éviter la question des transformations des pratiques.
Dans cette classe, travaillent trois adultes, l’enseignant de la classe, le maître supplémentaire et un Auxiliaire de Vie Scolaire (nous ne l’évoquerons pas ici). Chaque enseignant s’adresse à un public spécifique :
l’homme (1) à un groupe de 4 élèves, il pointe le tableau ;
la femme (2) au reste du groupe. Elle désigne un autre affichage.

Deux territoires distincts se dessinent : celui du collectif (sous la responsabilité de l’enseignante), celui du groupe restreint d’élèves (sous la responsabilité de l’enseignant « surnuméraire »). Cette nette scission (4) des espaces, mais aussi des activités provoque une dissociation des élèves les plus en difficulté des enjeux de savoir, communs à la classe : il y a dédoublement du temps didactique. Organiser des groupes d’aide restreints d’élèves en difficulté est nécessaire, mais, une telle organisation, si elle est trop fréquente, peut être préjudiciable aux apprentissages de tous, surtout des plus fragiles.

Trois éléments essentiels selon vous pour réussir "Plus de maîtres que de classes" ?

1. Aider les élèves en difficulté, ce n’est pas seulement leur proposer un travail spécifique en groupe restreint, mais c’est aussi (et surtout) travailler au sein du collectif de la classe, les mêmes enjeux d’apprentissage avec des aménagements (différenciation pédagogique).

2. Travailler de manière collaborative entre enseignants, en explicitant les enjeux d’apprentissage et de l’aide, permet de résister à une forme de délégation de l’aide au maître « surnuméraire ».

3. Une analyse des enjeux d’apprentissage et des obstacles potentiels que pourraient rencontrer les élèves, en amont de la séance, est nécessaire.

Extrait de cahiers-pedagogiques.com : http://www.cahiers-pedagogiques.com...

 

Voir ausssi "Plus de maîtres que de classes" : Il ne s’agit pas seulement de "faire à deux ce qu’on fatigue de faire tout seul" (Sylvain Granserre, ICEM-Freinet, aux Cahiers pédagogiques)

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