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« Le nouveau nuage de fumée consiste à dire que l’on va faire payer les parents », a estimé lundi Vincent Peillon, lors de ses vœux à la presse. « Étant donné que nous donnons des moyens supplémentaires aux maires, je leur recommande de ne pas faire payer les familles », a-t-il précisé, en toute cordialité. Il rappelle que l’État a mis en place un fonds de 250 millions d’euros pour accompagner les communes dans la mise en œuvre de la réforme. Celles qui auront fait le choix de basculer dès la rentrée prochaine toucheront ainsi annuellement 50 euros par élève. Une somme pouvant aller jusqu’à 90 euros pour les communes rurales ou urbaines en difficulté. Mais pour les élus, le compte n’y est pas, sachant que la réforme est évaluée à 150 euros supplémentaires par élève et que le fonds ne sera qu’une aide ponctuelle
Dans ce jeu de ping-pong, le ministère sait pertinemment que les mairies n’auront d’autre choix, face aux « parents électeurs », que d’assurer au mieux leur mission périéducative, même si cette dernière n’est pas inscrite dans la loi.
Extrait de lefigro.fr du 28.01.13 : Rythmes scolaires : vers une réforme à la carte