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« Dans une interview à « La Dépêche du Midi », Vincent Peillon affirme la détermination du gouvernement malgré les oppositions. Il précise le dispositif « plus de maîtres que de classes » qui sera mis en place prioritairement dans les territoires de l’’éducation prioritaire »

18 janvier 2013

Le ministre de l’Éducation nationale, Vincent Peillon, sera aujourd’hui en Haute-Garonne, notamment dans les écoles [ECLAIR] Clément Falcucci et Victor Hugo à Toulouse. [...]
le ministre s’explique sur le sens qu’il lui donne dans l’interview qu’il a accordée à « La Dépêche du Midi ». Il affirme aussi qu’après le temps de la consultation, le gouvernement ne reculera pas et mettra bien en œuvre la semaine des quatre jours et demi à partir de la rentrée de septembre.
[...]
Je viens aujourd’hui en Haute-Garonne pour redire la priorité au primaire à travers la scolarisation des enfants de moins de trois ans et le dispositif « plus de maîtres que de classes ». Je présenterai lors du prochain Conseil des ministres la première loi de programmation du quinquennat. Cela signifie que les moyens sont programmés pour cinq ans et que lorsque nous annonçons 3 000 postes réservés aux enfants de moins de trois ans, ils figurent dans la loi. Le budget de l’Éducation nationale est sanctuarisé. De même, 7 000 postes seront consacrés à l’autre réforme importante qui a pour principe « plus de maîtres que de classes ». C’est-à-dire un enseignant de plus par école affecté, en priorité, aux classes de CP et de CE 1 pour aider leurs collègues à prendre en charge à deux dans la classe les élèves en difficulté sur les apprentissages fondamentaux. Cette méthode existe en Finlande ; on l’a expérimentée en France dans certaines académies avec succès. [...]

Extrait de ladepeche.fr du 17.01.2013 : Rythmes scolaires, réformes de l’école : « Le gouvernement ne reculera pas »

 

Quant à l’enseignement prioritaire et son dispositif « plus de maîtres que de classe », lui aussi acté par circulaire cette semaine, c’est à Victor-Hugo que le ministre va l’apprécier. [...] Il rappelle que dès la rentrée 3000 et 7000 postes d’enseignants seront respectivement destinés à l’accueil des tout-petits et à ce dispositif « tellement nouveau » des « maîtres surnuméraires » qui poste deux enseignants par classe pour ramener au niveau ceux qui s’en sont échappés.[...]

Extrait de ladepeche.fr du 18.01.2013 : L’école selon Vincent Peillon : « il faut mettre le paquet »

Voir aussi l’article de 20minutes.fr du 18.01.2013 : Le ministre au chevet des élèves en difficulté

 

"Il faut que nous avancions", et le nouvel emploi du temps sera mis en place "en 2013 pour ceux qui le souhaiteront, et en 2014 pour ceux qui voudront un peu plus de temps", a martelé M. Peillon en visite à l’école élémentaire Victor Hugo, dans le quartier défavorisé Bellefontaine, à Toulouse.

Pierre Cohen, le maire PS de Toulouse où la semaine de quatre jours et demi n’a jamais été abandonnée, s’est déclaré "ravi que Toulouse serve d’exemple pour son organisation de la semaine et son projet éducatif périscolaire", auxquels la municipalité consacre une vingtaine de millions d’euros.

Extrait de lepoint.fr du 17.01.2013 : Rythmes scolaires : "le gouvernement ne reculera pas" déclare Peillon

 

Une "avalanche de questions"pour les maires

Le ministère aurait affirmé hier que cette date [le 8 février] était "fantaisiste", la seule date butoir étant celle du 1er mars (laquelle figure également sur le dossier de presse, pour la transmission aux DASEN). Même ainsi, c’est "trop rapide", estiment de nombreux maires. Les budgets doivent être votés pour le 31 mars et "ils ne savent pas à quoi s’en tenir". Le coût souvent évoqué de 150 € par an et par enfant varie fortement selon les ressources locales.

En revanche, les demandes de dérogation sur des alternatives pour l’organisation de la semaine elle-même se heurteraient à davantage de fermeté. Il semblerait pourtant que certaines communes, du Nord notamment, travaillent sur l’hypothèse de matinées de 4 heures, et non de 3h30. Certains voudraient "mixer" samedi matin et mercredi matin à raison d’une semaine sur deux. [...]

Pour construire leurs projets [d’activités facultatives], et en évaluer le coût, les municipalités ont aussi besoin de savoir si le taux d’encadrement de ces activités est aligné sur celui des accueils de mineurs et "centres aérés", ou s’il peut passer à 14, voire 18. Mais l’AMF n’a reçu, pour l’instant, aucune information sur le sujet. De même, elle attend toujours des précisions sur le PEDT (projet éducatif territorial). [...]

Extrait de ToutEduc du 17.01.2013 : Rythmes scolaires : une "avalanche de questions" pour les maires

 

Selon le Snuipp-FSU, au moins 80 % des ensei­gnants du pri­maire pari­siens seront en grève mardi pro­chain contre la réforme des rythmes scolaires.

Extrait de Vousnousils du 17.01.2013 : Grève contre les rythmes scolaires : "c’est sûr [...] il y aura 80 % de grévistes" à Paris le 22 janvier (Snuipp-FSU)

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