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Vers une géographie prioritaire à trois niveaux ? Le compte rendu de la rencontre OZP par Tout Educ

13 décembre 2012

Les cabinets de Vincent Peillon (Education nationale) et François Lamy (Ville) travaillent ensemble à la redéfinition de l’éducation prioritaire. C’est l’une des informations recueillies lors de la rencontre organisée par l’OZP (l’observatoire de l’éducation prioritaire) hier 12 décembre avec Claude Dilain, sénateur, co-président du groupe de travail "Une nouvelle géographie prioritaire" mis en place dans le cadre de la concertation nationale lancée par le ministre délégué à la Ville.

On irait vers une définition des territoires en trois niveaux, celui qui porte "le projet", par exemple une agglomération, celui qui est "opérationnel", en général la commune, et celui qui est repéré pour ses difficultés. C’est du moins l’orientation qui est prise dans ce groupe de travail. On réduirait ainsi le "mille-feuilles" actuel, qui comprend, sans qu’elles se superposent nécessairement, des ZUS, des zones franches, des CUCS..., pour plus de 2 000 zones. Le repérage des quartiers "en grande souffrance" se ferait donc dans le cadre d’un ensemble urbain plus vaste, permettant le déploiement de dispositifs de droit commun. Des "contrats de territoire" seraient signés, impliquant l’Etat dans toutes ses composantes, y compris l’Education nationale, et toutes les collectivités concernées, y compris le Département et la Région. Les solidarités inter-collectivités seraient activées, ainsi que les aides provenant de l’Etat ou du fonds de peréquation. Deux critères seraient utilisés pour la définition de ces quartiers, le revenu médian par habitant et les capacités contributives des collectivités, au niveau intercommunal notamment.

La politique d’éducation prioritaire pourrait s’inscrire dans ce schéma, et les modifications seraient progressives. Interrogé sur les "projets de réussite éducative", Claude Dilain estime qu’ils sont "plébiscités par tous les élus", mais qu’ils sont financés exclusivement sur le "programme 147", destiné à la Politique de la Ville et au "grand Paris", qui représente un peu plus de 500 millions d’euros alors que 5 à 6 millions de personnes cumulent toutes les difficultés. Il se demande pourquoi l’Education nationale n’y participe pas. Marc Douaire, le président de l’OZP, rappelle que lorsqu’ils ont été lancés par Jean-Louis Borloo, le ministre de l’Education nationale, François Fillon, avait déclaré "être contre".

Extrait de touteduc.fr du 12.12.12 : Vers une réorganisation géographique de l’éducation prioritaire à 3 niveaux

 

Voir aussi le compte rendu de cette rencontre par le Café pédagogique

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