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Publication du rapport annuel 2011 des inspections générales. Au sommaire : école maternelle, cordées de la réussite, internats d’excellence, dispositif CLAIR (synthèses)

29 novembre 2012

Rapport annuel des inspections générales 2011

Auteur(s) :
AMBROGI Pascal-Raphaël, MATHIAS Paul
FRANCE. Inspection générale de l’éducation nationale ; FRANCE. Inspection générale de l’administration de l’éducation nationale et de la recherche

Editeur : La Documentation française, novembre 2012, 247 p.

Le rapport annuel de l’inspection générale de l’éducation nationale (IGEN) et de l’inspection générale de l’administration de l’éducation nationale et de la recherche (IGAENR) se compose de deux parties.
Dans une première partie, il fait le point sur les activités de contrôle assurées par les inspections sur les sujets abordés au cours de l’année : école maternelle, réforme de l’enseignement primaire et réforme des lycées ; formation et remplacement des enseignants ; évaluation de certains dispositifs visant la réussite comme les « cordées de la réussite », les « internats d’excellence » ou le programme « collèges et lycées pour l’ambition, l’innovation et la réussite » (CLAIR).
La seconde partie revient sur les deux activités principales de l’IGAENR, au-delà de sa mission traditionnelle de contrôle : le suivi et l’évaluation des politiques publiques, qu’il s’agisse de réformes en cours ou de dispositifs existants ; l’audit des organisations, qui tantôt se limite à un seul établissement en vue d’une échéance précise ou à l’occasion de difficultés ponctuelles, tantôt revêt un caractère plus systémique, comme ce fut le cas en 2011 pour les fonctions support des organismes de recherche ou en 2011-2012 pour la fonction formation dans les
universités.

Extrait du sommaire

L’ECOLE MATERNELLE............................................................................65

Éducation et accueil de la petite enfance à l’étranger et en France.............66
Au niveau international............................................................66
L’école maternelle française..........................................................69
Des structures d’accueil et d’éducation différenciées............................69
L’école maternelle, une école non obligatoire, un service universel et gratuit....72
L’école maternelle, une institution de plus en plus scolaire.......................73

L’école maternelle en 2010-2011....................................................75
Des coopérations à construire.....................................................75
La classe maternelle, une organisation figée, une pédagogie qui se cherche....80
Langue et langage, une faible pédagogie de l’oral................................88

La gouvernance de l’école maternelle...............................................96
Donner un nouvel élan à l’école maternelle.......................................98
Pour une meilleure professionnalisation des acteurs...........................104

Conclusion.............................................................................108

 

LES CORDÉES DE LA RÉUSSITE ..............................................................137

Les configurations....................................................................138
Les contraintes de la labellisation et leurs effets...............................139
L’extension aux collèges.........................................................139
Le cas de l’enseignement professionnel........................................140

Les actions.............................................................................141
Le suivi et l’évaluation des tuteurs..............................................141

Les élèves concernés................................................................143
Les processus d’engagement...................................................143
Les comportements et les attentes.............................................144

Le pilotage.............................................................................144
Au niveau académique..........................................................144
Au niveau de l’établissement....................................................145
Modes de labellisation et de financement.......................................146

Problématiques.......................................................................146
L’inscription dans les politiques éducatives.....................................146
La validation et le financement..................................................147
L’implication des acteurs........................................................148

Conclusion.............................................................................149

Préconisations.........................................................................149

  • Installer un comité national d’orientation et de suivi des cordées de la
    réussite.
  • Assurer la validation des cordées de la réussite et le suivi des tableaux
    de bord académiques par le comité national d’orientation et de suivi qui en
    publie une synthèse annuelle.
  • Favoriser le critère de proximité géographique des établissements d’une
    même cordée par rapport à celui de leur appartenance académique.
  • Rendre possible un financement spécifique pour des actions, en direction
    des élèves appartenant aux quartiers bénéficiaires de la politique de la ville.
  • Instaurer un tableau de bord académique informant aussi bien sur l’architecture
    des dispositifs que sur les mesures en oeuvre, les moyens qui leur
    sont consacrés et leurs résultats constatés ; l’actualiser chaque année et le
    transmettre au comité national.
  • Encourager l’intégration des dispositifs prévus par les cordées dans les
    contrats d’objectifs en lien avec les projets d’établissement et étayés par des
    conventions de partenariat.
  • Faciliter l’exploitation de l’information des établissements sources en
    matière de suivi et d’inflexion des demandes d’inscription des élèves bénéficiaires
    des cordées à partir des résultats fournis par APB.
  • Instaurer la mise en place d’un engagement contractuel formalisé de tout
    élève participant à une cordée.
  • Valoriser la participation aux activités d’une cordée dans les bulletins
    scolaires des élèves impliqués.

Éléments de suivi.....................................................................150

  • En 2012, 326 cordées de la réussite ont été labellisées sur le territoire
    national. Elles concernent plus de 2 000 établissements scolaires et près de
    50 000 collégiens et lycéens.
    La commission de labellisation est désormais remplacée par un comité
    national d’orientation et de suivi des cordées de la réussite qui réunit six ministères
    (Défense, Éducation nationale, Enseignement supérieur, Agriculture,
    Culture et Ville).
    Pour les prochaines années, plusieurs actions seront développées.
    Les établissements « têtes de cordée » seront diversifiés avec des lycées
    à STS ou STSA, des universités, des IUT et des établissements d’enseignement
    supérieur ne relevant pas du ministère.
    Un effort devra être fait pour intégrer plus de collèges et des lycées
    professionnels, dont les lycées professionnels agricoles.
    Une attention accrue devra être portée aux établissements relevant
    des territoires de la politique de la ville, du programme ECLAIR et de
    l’éducation prioritaire.

 

LA MISE EN ŒUVRE DU PROGRAMME CLAIR..............................................151

La mise en place de l’expérimentation............................................152
Un cadrage national volontaire, minimal, graduel...............................152
Une déclinaison académique affirmée, mais prudente..........................153
Des situations d’établissement contrastées.....................................154

L’expérimentation CLAIR, laboratoire pour le programme ECLAIR ?...........157
L’innovation pédagogique.......................................................157
L’innovation dans le champ de la vie scolaire...................................159
L’innovation dans le champ de la gestion des ressources humaines...........161

Conclusion.............................................................................163

Préconisations.........................................................................164

  • Réaffirmer la focalisation des objectifs majeurs sur les trois grands champs
    d’innovation définis par la circulaire du 7 juillet 2010.
  • Redéployer le pilotage opérationnel académique pour sortir les ECLAIR
    d’une position marginale et en faire des « laboratoires » d’innovation éducative
    et pédagogique.
  • Fédérer l’action éducative et pédagogique des établissements dans un
    « projet innovant d’établissement » rassemblant quelques finalités bien ciblées,
    traduites dans le contrat d’objectifs. Ce projet prendrait en compte une
    double logique dont l’objectif essentiel serait le renforcement des interfaces
    et des liens entre les personnes, les structures et les dispositifs : une logique
    d’établissement et une logique de réseau.

 

LA MISE EN PLACE DES INTERNATS D’EXCELLENCE....................................165

Le contexte............................................................................165
L’internat d’excellence dans une histoire.......................................165
L’internat d’excellence, un dispositif original....................................166
Un volontarisme d’État..........................................................166
Un portage fort et centralisé.....................................................167
Une grande diversité de situations..............................................168

Les réalités du terrain................................................................168
Des conditions d’hébergement inégales........................................168
Des budgets de fonctionnement importants....................................169
Des dotations en ressources humaines exceptionnelles........................169
Les internes accueillis : recrutement et identité................................170
Des actions destinées aux internes.............................................172
Un ressenti positif de la part des bénéficiaires..................................175
Les prémices d’une évaluation..................................................176
Les difficultés identifiées et les voies de remédiation..........................177

Conclusion.............................................................................182

Préconisations.........................................................................183

  • Assurer la pérennité financière de l’opération : en levant les incertitudes sur
    les financements futurs ; en associant davantage les collectivités territoriales.
  • Reformuler les objectifs des internats d’excellence : dans le recrutement,
    priorité doit être donnée à des élèves désireux et capables de réussir, ceux
    qui rencontrent des problèmes de niveau ou de comportement relevant
    d’autres dispositifs.
  • Élargir la cible : l’investigation a montré la nécessité de prendre en compte
    d’autres publics que celui des seuls élèves relevant de la politique de la ville.
  • Privilégier les scolarités complètes : l’adaptation de l’élève aux conditions
    de vie et d’étude de l’internat d’excellence est d’autant plus aisée qu’elle est
    précoce. Privilégier les premières entrées en internat aux niveaux des classes
    de sixième et de seconde.
  • Maintenir un suivi personnalisé des élèves, malgré l’importante augmentation
    programmée des effectifs.
  • Trouver un équilibre raisonnable et pertinent, dans l’offre proposée aux
    élèves, entre activités scolaires et périscolaires.
  • Responsabiliser davantage les internats d’excellence en leur permettant
    d’être davantage acteurs de leur projet.
  • Mieux mobiliser les corps d’inspection territoriaux dans l’accompagnement
    des internats d’excellence.
  • Mettre en place des dispositifs d’évaluation.
  • Donner un véritable contenu au dispositif des « places labellisées », dispositif
    recentré sur l’organisation des activités d’accompagnement pédagogique et
    éducatif et concentré dans un nombre réduit d’établissements.

Éléments de suivi.....................................................................183

  • Toutes les observations présentées dans le présent rapport concernent
    l’année 2010-2011. Depuis lors, la situation a sensiblement évolué et les
    données chiffrées, en particulier, ne sont plus les mêmes. Ainsi, alors que
    l’on comptait en 2010-2011 1 089 places dans 13 internats d’excellence, ce
    nombre est passé, à la rentrée 2011, à 2 200 places dans 26 internats d’excellence.
    Et tandis que l’on comptait 4 823 places labellisées dans 520 internats
    existants, on en dénombre 7 900 dans 679 internats.

 

Extrait de ladocumentationfrancaise.fr : Rapport annuel des inspections générales 2011

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