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Ce n’est pas la concentration des élèves immigrés qui peut faire baisser le niveau d’une classe. C’est le regroupement d’élèves de milieu défavorisé, nous dit une nouvelle étude de "Pisa à la loupe", une revue de l’OCDE.
Selon cette étude, "être dans une école avec des élèves de différentes origines et parlant différentes langues n’affecte pas autant les apprentissages qu’être dans une école qui concentre un fort pourcentage d’élèves de milieu défavorisé". C’est bien l’absence de mixité sociale qui obère les résultats.
[...] Ce que l’on retiendra donc de "Pisa à la loupe", c’est que tous les pays ne gèrent pas de la même façon les enfants immigrés. Il y a ceux qui ghettoïsent et ceux qui déconcentrent. L’Australie ou la Hongrie, par exemple, dispersent les enfants immigrés. Selon l’OCDE, la France fait partie des pays qui au contraire regroupe les enfants issus de l’immigrations. G. Felouzis l’a montré à Bordeaux. Chacun peut le constater dans les banlieues des grandes villes. L’OCDE donne des chiffres. Ainsi la France se retrouve au 3ème rang quand on prend comme critère le fait d’avoir une mère de bas niveau scolaire. Dans tous les cas de figure le score français est au dessus de la moyenne OCDE.
Extrait de cafepedagogique.net du 20.11.12 : L’immigration ne fait pas baisser le niveau (le racisme si)