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Une Note d’information DEPP sur les sortants sans diplôme et les sortants précoces. J.-L. Auduc souligne que le décrochage est un phénomène essentiellement masculin

27 septembre 2012

Sortants sans diplôme et sortants précoces
Note d’information - N° 12.15 - septembre 2012

Deux indicateurs, l’un français, l’autre européen, permettent d’estimer le faible niveau d’études des jeunes. Du point de vue de leur mesure, ces deux indicateurs sont cohérents bien qu’ils diffèrent à la fois dans leur mode de calcul et dans ce qu’ils cherchent à mesurer.

À la fin des années 2000, en moyenne 122 000 jeunes quittent chaque année la formation initiale sans avoir obtenu de diplôme ou avec uniquement le brevet des collèges : 65 000 sans diplôme et 57 000 avec le brevet des collèges. Ils représentent 17 % des sortants du système éducatif.

En 2011, 11,9 % des jeunes âgés de 18 à 24 ans sont des sortants précoces, c’est-à-dire qu’ils sont sans diplôme ou avec uniquement le brevet des collèges et qu’ils ne sont pas en situation de formation. La part des sortants précoces est relativement stable depuis 2003.

Extrait de education.gouv.fr : Sortants sans diplôme et sortants précoces

 

En France métropolitaine, "le nombre moyen de jeunes ayant terminé leur formation initiale en 2008, 2009 ou 2010 est estimé à 713 000 chaque année". Parmi eux, 65 000 (9 %) n’ont aucun diplôme et 57 000 n’ont que le brevet des collèges. Mais si l’on considère les jeunes âgés de 18 à 24 ans, en 2011, ils sont près de 12 % à être considérés comme "sortants précoces", ils "ne possèdent aucun diplôme ou uniquement le brevet des collèges" et ils ne poursuivent ni études, ni formation, qu’il s’agisse de reprises d’études, de contrat de professionnalisation, de stages de formation continue, de formation reçue chez l’employeur ("y compris dans le cadre d’un CIF ou d’un DIF"), ou même de "cours suivis à titre personnel" et qu’elles conduisent ou non à un diplôme ou une qualification.

La DEPP (service statistique de l’Education nationale) publie cette mise au point, détaillée, après les polémiques déclenchées par la publication de chiffres concernant le décrochage, un phénomène distinct des deux autres, mais non sans liens. Les chiffres étaient déjà connus.

Extrait de touteduc.fr du 26.09.12 : Une mise au point sur les modes de calcul (DEPP

 

Voir le dossier sur le site des déchiffreurs de l’éducation du 06.03.12 : Décrocheurs : accrochez-vous !

 

Jean-Louis Auduc intervient dans le débat sur le décrochage en montrant une singularité : les inégalités selon le genre. Le décrochage phénomène masculin ?

Il semble y avoir, notamment en Ile de France une mobilisation autour du décrochage scolaire qui ne diminue pas dans notre pays depuis une quinzaine d’années et reste autour de 150000 jeunes concernés. Agir contre cette plaie implique d’en faire un diagnostic sérieux. Je suis très surpris dans les plus récents écrits, colloques, interventions sur la question de ne pas voir repris le diagnostic porté par l’OCDE en 2010 sur la France qui parlait d’une « triple fracture : sociale, ethnique et sexuée ».

Extrait de cafepedagogique.net du 26.09.12 : JL Auduc : Décrochage scolaire : Ne pas oublier le genre

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