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Les emplois d’avenir promis par François Hollande devraient bénéficier surtout aux jeunes non qualifiés (et dans les collectivités locales) et seulement à la marge pour recruter de nouveaux enseignants

28 juillet 2012

Une chose est déjà acquise. Les emplois d’avenir seront l’objet du premier projet de loi examiné à la reprise des travaux parlementaires début octobre. D’ici là, Matignon devra trancher entre le projet de Michel Sapin, ministre du travail et de l’emploi, qui veut qu’ils soient avant tout réservés aux jeunes les moins qualifiés, et les besoins de Vincent Peillon, le ministre de l’éducation, qui espère les utiliser pour faire du "prérecrutement" de professeurs dès la fin de la deuxième année de licence.

Si Michel Sapin est prêt à faire un geste "pour les jeunes sortis du supérieur seulement s’ils sont issus des zones urbaines sensibles", il ne compte pas "lâcher" autant de contrats à l’éducation nationale. "L’essentiel des contrats sera signé dans les collectivités locales et le secteur non lucratif, pas par l’Etat", assure-t-on dans son entourage.

[...] Selon Eric Heyer, économiste à l’OFCE et qui a travaillé sur le coût de cette proposition de campagne de François Hollande : "En comptant les exonérations de charge au niveau au niveau du smic, le coût d’un contrat aidé pour l’Etat dépasse 17 000 euros. Pour 150 000 contrats, il faut donc plutôt compter 2,5 milliards" [que les 1,5 milliards prévus], défend-il.

Extrait de lemonde.fr du 27.07.12 : les emplois d’avenir devraient être réservés aux jeunes non diplômés

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