Journée OZP 2012. Introduction de Marc Douaire, président de l’OZP, et conclusion par Philippe Pradel (CRAP-Cahiers pédagogiques)

13 juin 2012

INTRODUCTION par Marc Douaire, président de l’OZP

Cette journée est organisée en partenariat avec le CRAP-Cahiers Pédagogiques.
Elle se situe dans un contexte d’attente de décisions politiques concernant l’éducation prioritaire.

L’OZP défend
– le principe de l’éducabilité et l’ambition de conduire l’ensemble d’une classe d’âge à la maîtrise des savoirs de l’école obligatoire
– par une approche globale sur les territoires de tous les acteurs éducatifs
– par évolution des pratiques professionnelles
– et une politique de l’Education Prioritaire adossée à une transformation de l’ensemble de l’école.

Propositions de l’OZP :
– créer des réseaux inter-degrés ;
– s’appuyer sur des personnels spécifiques (coordonnateurs, enseignants référents, assistants pédagogiques)
– généraliser grâce au pilotage une pratique pédagogique et éducative ambitieuse ;
– réaffirmer l’importance du rôle des parents ;
– instaurer un pilotage national fort qui s’articule avec le pilotage sur le terrain et qui fasse confiance aux acteurs de terrain ;
– mettre en place une gestion des ressources humaines qui profile uniquement les postes stratégiques (IEN, principaux, coordonnateurs, enseignants référents) ;
– attribuer des moyens conséquents pour permettre une approche la plus fine possible des élèves ;
– articuler la recherche et le terrain ;
– revoir la géographie de l’EP dans un débat public transparent en lien avec la politique de la ville en recentrant cet effort national sur les territoires les plus en difficultés ;
– garder en RRS les moyens de leurs projets inter-degrés et partenariaux ;
– redonner une place centrale à l’école primaire, avec un développement de la scolarisation précoce en éducation prioritaire, et recentrer le regard sur les 4-8 ans avec la mise en œuvre des cycles à l’école
– corriger les effets de l’assouplissement de la carte scolaire.

Que faire d’ECLAIR ? Peu importe l’appellation. C’est le travail pédagogique qu’il recouvre qui compte !

Pendant cette journée, il s’agit pour nous de clarifier ce terme d’innovation mis en avant ces dernières années et de voir ce qu’il recouvre.

 

Les 11 propositions de l’OZP (janvier 2012)

 

CONCLUSION de la journée

Philippe Pradel, CRAP-Cahiers Pédagogiques

Dans une journée comme celle-ci, on échange mais on fait aussi son marché. Voici un inventaire à la Prévert de ce que j’ai glané :

Les difficultés :
– Comment évaluer notre propre fonctionnement ?
– les risques d’un certain activisme ;
– l’usure des acteurs et les désillusions liées à l’absence de formation :
– les élèves ne sont pas consultés.

Quelques pistes :
– s’appuyer sur l’informel et les minorités actives ;
– mettre chaque élève en mouvement ;
– on ne peut innover que si on désobéit et on prend des risques ;
– nécessité de "partager" ;

L’innovation réussie est celle qui réduit l’écart entre ce dont je rêve et ce que je peux faire effectivement.

 

Marc Douaire

Notons d’abord la disparition du fonds d’aide à l’innovation (FAI)

Je relève 5 points :
– le lien entre innovation et démocratisation ne va pas de soi
– l’innovation pédagogique (par exemple dans le lien interdegrés) est intéressante quand elle peut s’intégrer au travail ordinaire.
– une véritable innovation implique l’ensemble de l’établissement.
– les leviers : identification collective des difficultés rencontrées, reconnaissance du chef d’établissement comme légitime sur le plan pédagogique, nécessité de cadrer, d’accompagner, d’évaluer,
– les notions de continuité et de temps sont essentielles : constitution d’une équipe, construction d’un réseau, mémoire de ce qui s’est passé dans l’établissement et prise en compte des réussites dans d’autres territoires...

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