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[...] François Hollande préfère une position d’équilibriste. Il ne veut pas revenir à la sectorisation totale qui prévalait jusqu’en 2007. Les parents auront le choix entre deux à quatre écoles autour de chez eux. Pour autant, "chaque établissement devra respecter des objectifs de mixité, y compris le privé," précise Bruno Julliard, secrétaire national à l’éducation. Comment faire ? En pratique, les principaux et proviseurs seront "responsabilisés" : leurs moyens financiers seront modulés en fonction du parcours scolaire des élèves qu’ils accueillent, pour éviter qu’ils ne retiennent que les meilleurs.
Les établissements plus "mixtes" que les autres auront droit à un bonus. Les écoles "ghettos", qui auront malgré tout perdu des élèves, seront progressivement fermées. Pour Nathalie Mons, sociologue et auteur d’une étude sur l’assouplissement de la carte scolaire, la fermeture des établissements n’est pas une solution satisfaisante. L’exemple américain l’a bien montré.
[...] Bruno Julliard a bien conscience du problème et défend des solutions alternatives : plus de moyens certes, mais aussi des équipes plus stables. Une des pistes explorées serait d’encourager l’affectation d’un groupe d’enseignants homogène, ayant l’habitude de travailler ensemble dans un même collège ou lycée.
Extrait de lexpress.fr du 31.03.12 : le délicat débat sur la carte scolaire
Note du QdZ : L’affectation d"’un groupe d’enseignants dans un même établissement pour favoriser la stabilisation des équipes n’est pas sans rappeler le dispositif PEP IV mis en place pour les jeunes enseignants en 2001 et regardé avec intérêt par l’OZP.
La circulaire au BO du 07.06.2001 : Dispositif expérimental destiné à favoriser la stabilité des équipes de direction et des équipes éducatives dans certains établissements d’Ile-de-France