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[Conclusion] Ce qui m’émeut le plus, c’est de voir des élèves encore si désireux d’apprendre malgré la tempête des couloirs et des récréations, malgré la tempête sociale aussi. C’est de voir des parents modestes venir à l’école pour la remise des bulletins comme dans un lieu sacré, et d’avoir encore la révérence d’antan pour les professeurs, là où beaucoup de parents de centre ville ne voient en eux que des promoteurs sociaux et des bâtisseurs de carrière. Ces parents, ces élèves, ce sont peut-être les derniers encore à croire dans l’école, dans une société de réseaux et de copinage. Alors il y a évidemment l’absentéisme, l’échec, l’abandon, l’absence d’orientation, des familles qui abdiquent. Il y a des mauvaises heures, bien sûr, et des cours ratés, malmenés. Mais nous devons œuvrer avec le réel, et le réel, c’est tout cela ».
Extrait de blogs.lexpress.fr du 09.12.11 : Je suis un prof heureux