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De Villepin à de Robien : repenser l’éducation prioritaire

10 juin 2005

Extrait du « Monde » du 10.06.05 : la loi sur l’école sera mise en oeuvre "dans un esprit de dialogue"

Mettre en oeuvre la loi sur l’école dans un esprit de dialogue avec la communauté éducative" : la feuille de route délivrée par le chef du gouvernement au ministre de l’éducation nationale va dans le sens de l’apaisement au regard d’une loi qui avait mis les lycéens dans la rue au printemps.

Quelques jours après sa nomination, Gilles de Robien avait annoncé que l’examen des textes d’application de la loi Fillon prévu les 13 et 16 juin était reporté, ce qui permettait "un deuxième tour de concertation pour améliorer -leur- compréhension et -leur- contenu" .
Dès mercredi soir, le ministre a inauguré une série de rencontres avec les représentants des enseignants, des parents, des lycéens en recevant la FSU, la principale fédération de l’éducation nationale.
"Le ministre dispose d’une marge de manoeuvre importante à la fois dans le calendrier de la mise en oeuvre de la loi sur l’école et dans le contenu des décrets d’application puisque le rapport annexé à la loi a été invalidé par le Conseil constitutionnel" , a estimé Gérard Aschieri, le secrétaire général de la FSU. La plupart des modalités concrètes d’application de la loi se trouvaient dans ce rapport annexé. Pour commencer, "le ministre a dit vouloir trouver un consensus sur quelques sujets d’intérêt social concernant le soutien scolaire, l’apprentissage des langues vivantes et les bourses au mérite" , a déclaré M. Aschieri.
Le premier ministre a également demandé à M. de Robien de repenser l’éducation prioritaire et de ne plus se contenter "d’une seule logique de territoires" , ce que prévoyait déjà la loi Fillon.
Pour remédier aux difficultés matérielles que rencontrent les jeunes, il a proposé que "tout étudiant ayant emprunté pour financer ses études puisse déduire les intérêts de son emprunt de son premier impôt sur le revenu" .

(...)

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