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[...] Il revenait à Bruno Julliard de poser les bases de ce que le PS ferait en cas de victoire de la gauche en 2012. "On ne pourra pas tout faire", a-t-il annoncé expliquant que relever de 10% les rémunérations des enseignants représente un milliard de dépenses supplémentaires chaque année et qu’embaucher 60 000 nouveaux enseignants c’est 2,5 milliards.
Il a annoncé une loi cadre prise très rapidement après l’élection mais préparée par des négociations avant les élections. IL n’y aurait pas de formation initiale rémunérée des enseignants (ce qui pose la question de l’entrée progressive dans le métier) mais un pré recrutement sur critères sociaux. La question de la seconde carrière est posée également. Pour le PS l’urgence c’est le primaire dont il faut relever le budget alors que celui du lycée est plus élevé que la moyenne des pays de l’OCDE. Il faut relancer l’éducation prioritaire. Il envisage aussi une redéfinition du métier enseignants en lien avec une revalorisation. Des objectifs modérés pour construire une école plus juste ? Le débat est ouvert.
Extrait de cafepedagogique.net du 26.10.11 : Des Assises pédagogiques pour penser l’après présidentielles