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Rappel : plus de 80 communications en ligne. Les 28-29 octobre 2011, important colloque "Crise et/en éducation" organisé par Paris Ouest Nanterre La Défense

24 octobre 2011

Crise et/en éducation
Épreuves, controverses et enjeux nouveaux
28 et 29 octobre 2011

Les 85 communications en ligne, classées par ordre alphabétique de nom d’auteur

Relevons parmi d’autres celle de Pascal Bouchard, "La crise de l’Ecole est une crise du regard sur l’Ecole", qui,traite en particulier de la politique d’éducation prioritaire

 

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L’équipe « Crise, École, Terrains sensibles » du Centre de Recherche en Éducation et en Formation (CREF – EA 1589) et l’AECSE (Association des Enseignants et Chercheurs en Sciences de l’Education) s’associent pour organiser un colloque thématique autour de la question « Crise et/en éducation ». Ce colloque se tiendra à l’Université Paris Ouest Nanterre La Défense les vendredi 28 et samedi 29 octobre 2011.

Argumentaire

Dans les sociétés occidentales contemporaines, on recourt ordinairement au vocable et à l’idée, supposée entendue, de « crise » pour nommer et représenter un certain nombre de phénomènes vécus comme déstructurants pour les personnes comme pour les institutions. Dans les domaines éducatifs formels ou informels, la « crise » est ainsi très fréquemment associée à l’idée d’une profonde dérégulation des institutions qui vient mettre en question leur fonctionnement et parfois leur existence. Elle est également associée aux expressions de la violence physique et symbolique qui semblent se multiplier et se banaliser dans l’espace public. À l’école, par exemple, c’est comme autant de manifestations ou de symptômes de la « crise » que sont représentés le quotidien des « incidents » dans des établissements, les difficultés accrues des enseignants dans l’exercice du métier, particulièrement sur les plans de l’autorité et de l’efficacité didactique, ou les nouvelles et multiples formes de « décrochage » des élèves.
En secteur socio-éducatif, on parle de même spontanément en termes de « crise » pour dire les difficultés d’accueil des publics dans les structures, le décalage entre les objectifs politiques annoncés et les résultats constatés sur le terrain, et l’échec des dispositifs à enrayer les processus de ségrégation, voire de ghettoïsation sociale de certains territoires et populations. Enfin, la « crise » désigne les différends et les nouvelles formes d’incompréhension qui se produisent au sein de relations et des processus éducatifs intrafamiliaux et intergénérationnels. En cela, elle permet régulièrement de repérer et de penser des phénomènes inédits et des situations qui déconcertent l’intelligence et la compréhension collective.

Par ailleurs, la « crise » s’avère être également l’un des motifs déterminants très souvent invoqués aujourd’hui pour justifier une action publique présentée comme incontournable, avec ses nouveaux modes de traitement des conflits et des problèmes sous le régime chronique de l’urgence. Un autre usage encore est fait de la « crise » quand elle sert à dénoncer les effets de transformation et de mise en question produits par les expérimentations et les initiatives innovantes, qu’elles soient portées par des politiques publiques ou par des acteurs locaux. [...]

Présentation du colloque et inscription

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