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En septembre 2001, Sciences Po lançait un programme pionnier en matière d’égalité des chances : les Conventions Education Prioritaire (CEP).
Dix ans après, que deviennent les diplômés issus du dispositif ? Le programme contribue-t-il à la diversification sociale de Sciences Po ?
Vincent Tiberj, docteur en Science politique, chercheur au Centre d’études européennes de Sciences Po a mené la première enquête comparative entre les 172 diplômés de Sciences Po en Master, entre 2006 et 2011 , qui avaient été recrutés via les Conventions Education Prioritaire et l’ensemble de la promotion 2009[1]. Il conclut que ces diplômés réussissent aussi bien, voire mieux, que la moyenne et que « les Conventions restent pour l’heure l’un des rares moyens de maintenir une certaine diversité au sein des élites. ».
Extrait de sciencespo.fr du 06.09.11 : Les CEP ont dix ans
Extrait de lexpress.fr En 10 ans Sciences po s’est un peu ouvert aux milieux populaires
Extrait de google.com : "Sciences Po" en exemple pour beaucoup de bons élèves de banlieue
Extrait du site de la Mairie de Paris le 06.09.11 : Le premier jeune Parisien bénéficiaire du dispositif de Convention Education Prioritaire de Sciences Po fait sa rentrée !
Extrait de Educpros.fr du 06.09.11 : 10 ans de conventions éducation prioritaire à Sciences Po. Un bilan mitigé
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Une enquête révèle que les diplômés de la grande école issus des lycées situés en zone d’éducation prioritaire (ZEP) ont le même niveau de rémunération que les autres.
Chaque année, entre 50 et 70 % des élèves recrutés en ZEP sont des enfants de chômeurs, d’ouvriers et d’employés.
Extrait de lacroix.fr du 06.09.11 : Les diplômés de Sciences Po issus de ZEP réussissent aussi bien que les autres
Sciences Po-Paris fait toujours rêver les élèves et depuis quelques années aussi les élèves de banlieue. Les étudiants de la "filière ZEP" de Sciences Po Paris ont une aussi bonne insertion professionnelle que les autres et ce dispositif pionnier a permis en dix ans d’ouvrir (un peu) l’accès de cette grande école aux enfants d’ouvriers et d’employés. "Ce sont des Sciences Po comme les autres", a résumé mardi le chercheur Vincent Tiberj, en commentant son enquête réalisée pour les dix ans des conventions éducation prioritaire (CEP) liant Sciences Po à des lycées de quartiers défavorisés (85 aujourd’hui).
Revue de presse du mardi 6 septembre 2011 du CRAP-Cahiers pédagogiques
Extrait de liberation.fr du 06.09.11 : Sciences Po c’est encore loin le périph