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Seule Barbara, professeur des écoles en ZEP, conseille les cahiers aux parents : « Pour les enfants qui passent leurs vacances à traîner au pied des immeubles ou devant la télé, c’est un moyen de consolider les acquis de l’année. Les gens qui vont au théâtre, ramassent des fleurs et font des voyages à l’étranger n’ont nul besoin de pensum. Mais pour les élèves que j’ai, c’est bien, car leurs parents n’ont jamais l’idée de les faire écrire ou lire, ou découvrir des choses. »
Extrait de le figaro.fr du 15.07.11 : Les anti-cahiers de vacances se rebiffent
Pascal Chatard, enseignant pendant 25 ans, puis formateur en IUFM à Draguignan, nous donne son avis sur ce dilemme.
Recommandez-vous l’utilisation des cahiers de vacances ?
Non. Un élève en difficulté nécessite un diagnostic précis. Pourquoi est-il en difficulté ? Quel obstacle n’a-t-il pas réussi à franchir ? Je considère un peu le cahier de vacances comme de l’automédication. Les parents vont mettre entre les mains de l’enfant un support trouvé dans un supermarché, sans connaître réellement ses difficultés. [...] Le cahier de vacances est, à la rigueur, plus adapté aux bons élèves qui en feraient la demande.
Extrait de vousnousils.fr du 22.07.11 : Pascal Chatard : il faut respecter le repos intellectuel des enfants pendant les vacances