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[Les préfets des études] se substituent-ils aux enseignants référents qui, dans feu les réseaux d’ambition réussite, impulsaient et encadraient des projets pédagogiques ? Parfois oui, parfois non. Cela dépendra de la décision locale, explique Jean-Michel Blanquer, le directeur de l’enseignement scolaire rue de Grenelle.
Dans ECLAIR, chacun fait ce qui lui plaît. [...] Aucune évaluation, aucun rapport n’a conclu que l’instauration d’un préfet des études a fait reculer l’échec scolaire, le décrochage ou la violence... Il est, dans ces conditions, plus prudent de laisser le chef d’établissement décider, seul, et sans indications sérieuses pour éclairer cette décision. Instaurer l’autonomie des établissements en catimini, contre l’avis des acteurs de l’éducation nationale, voire de la population qui reste attachée à l’idée d’une école républicaine, est à ce prix.
Extrait de lepoint.fr du 01.06.11 : Quand l’éducation ne sera plus nationale
Lire l’interview de Jean-Michel Blanquer à l’AEF le 10.06.11