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Réduire encore la scolarisation des moins de 3 ans C’est un des leviers majeurs. En dix ans, la scolarisation des moins de 3 ans est passée de 34 % à 13 % environ. Or en diminuant encore les effectifs de 2 % à 3 % par année, on retarderait l’entrée en maternelle de plus de 25 000 enfants à chaque rentrée (en se basant sur des générations de 850 000 enfants). A raison de 25 élèves par classe, on économise ainsi près de 1 000 postes par an.
[...] Augmenter les effectifs des classes Dans le second degré, plus encore qu’en primaire, les recteurs peuvent aussi "gonfler" les effectifs, au-delà de 30 élèves par classe en collège comme au lycée.
[...] [Alain Boissinot, recteur de Versailles] n’exclut pas de "revoir la carte de l’éducation prioritaire pour ramener certains établissements à un taux d’encadrement standard ".
Extrait de lemonde.fr du 22.06.11 : Derrière l’affichage du moratoire, les suppressions de postes continuent
Les réactions syndicales font référence à l’éducation prioritaire
"Avec cette logique, les postes de "Rased" (spécialisés dans la lutte contre l’échec scolaire), la scolarisation des moins de trois ans, les postes de soutien aux élèves en éducation prioritaire (...) vont servir de cibles aux suppressions de postes", déplore-t-il.
Extrait de vousnousils.fr du 21.06.11 : Arrêt des fermetures de classes : un engagement difficile sans embauches (SNUipp-FSU)
"Le gouvernement poursuit le sacrifice de toute une génération (...) Les inégalités deviennent de plus en plus flagrantes, les remplacements ne sont plus assurés, l’éducation prioritaire est démantelée", dénonce le syndicat.
Extrait de vousnousils.fr du 21.06.11 : Arrêt des fermetures de classes. Sarkozy tente de tromper l’opinion (Snes-FSU)
Extrait de lexpress.fr du 21.06.11 : Pas de classes fermées en 2012 : un "tour de passe-passe"