> Le Site de l’OZP (Aides et Evolution) > Site OZP : l’évolution depuis sa création > Forum adhérents

Voir à gauche les mots-clés liés à cet article

Forum adhérents

4 septembre 2011

Ce forum est réservé aux seuls adhérents de l’OZP ; il ne s’agit donc pas d’un débat public.

Malgré cela, les premières lignes de votre message apparaîtront dans la colonne de gauche du site (dans la rubrique "Sur le forum des adhérents). Essayez de faire en sorte que ces premières lignes renseignent tous les lecteurs sur le thème,que vous traitez. Ainsi, cela incitera les non adhérents à adhérer.

Les messages peuvent être anonymes ou signés d’un pseudo.

La date du dernier message forum ou de la dernière info est indiquée sur la page d’accueil du site, ceci afin de vous éviter des manoeuvres inutiles si vous êtes un habitué.

Et si voulez proposer un autre sujet, cliquez sur la formule "Répondre à cet article" qui se trouve juste au-dessous de cette présentation.

Répondre à cet article

19 Messages de forum

  • Forum adhérents

    7 décembre 2011 20:31

    Bonsoir,

    si j’ai d’abord , parcouru très vite le document, c’est parce que je voulais voir
    les propositions concernant la relation "école-famille","école et autres acteurs
    éducatifs"

    Sur l’analyse des dispositifs actuels et de leur devenir, je n’ai, évidemment pas,
    d’avis pertinent ; sauf à constater que le public ne comprend plus rien. Cela je le
    vois et l’entends autour de moi, je suis maintenant davantage en contact avec des
    non-initiés de l’éducation...

    A mes yeux toute politique doit être facile à comprendre par tout citoyen..
    A ce propos on peut pourtant opposer que les parents sont de plus en plus formés
    (merci à un certain Chevènement et son opération de démocratisation de l’Ecole
    Publique en 1985,je crois) les parents nés depuis 1972 ont appris à découvrir les
    modalités de l’école, ils ont en tête un modèle pédagogique (le cours frontal,le
    prof directif...)

    Les moyens technologiques doivent se développer et transformer l’éducation en
    profondeur, mon leit-motiv : une éducation durable
    Ceci posé, ces transformations indispensables doivent être comprises et il faut
    lever les freins ...

    Je regrette vraiment l’absence des familles dans votre projet ,l’absence de
    l’environnement éducatif..(humain,technologique..)

    La co-éducation est indispensable pour que l’éducation soit (elle aussi) durable,
    tout au long de la vie !!

    voici en toute simplicité une première réaction
    Bravo pour tout votre travail
    Amicalement

    Françoise Pasquis-Dumont

    EN COMPLEMENT je vous invite à consulter (avec l’aide de Google) "Public consultation
    on schools"

    Voici le titre de la consultation européenne :EU Consultation on Schools for the 21st
    century

    Quelle a été la participation en France
    Organisations : Association de Recherche Pédagogique Maison de l’Europe de Rennes et Haute Bretagne
    PEDIA (pour une école différente, innovante, adaptée) Conseil Régional de Bretagne

    Individuels
    Cécile Pagès Françoise Boulanger Hervé Riou H. Couwenbergh Irène Kozlowski
    Jean-Jacques Kasparian Jean-Paul Pinte Marcel et Françoise Dumont Olivier
    Calay-Roche

    Je vous remercie pour votre attention ; dans les autres pays européens, il y a aussi
    des propositions intéressantes. Nous devons, si la gauche revient, être exemplaire
    dans ces domaines éducatifs !!

    amicalement
    Françoise Pasquis-Dumont

    Répondre à ce message

    • Forum adhérents 30 décembre 2011 15:02

      Le document dont il s’agit est probablement celui en 8 points qu’on trouve par ailleurs (pas facile de s’y retrouver).
      Document excellent ! Puisqu’on nous invite donner une opinion, je continue à la suite de FPD :

      "1 - Réaffirmer les principes de l’Education prioritaire : Principe de l’éducabilité de chaque jeune, ambition de conduire à la réussite l’ensemble d’une classe d’âge, faire vivre l’effectivité de l’égalité des droits à l’éducation et à la formation."

      L’OZP a raison de commencer par rappeler que chaque jeune est éducable. Le GFEN applaudira mais aussi tous les démocrates. En complément de ce numéro 1, l’OZP aurait pu expliquer que l’éducation prioritaire se justifie car l’éducabilité de tous ne la justifie pas d’elle-même. Il faut expliquer qu’être scolarisé ici ou là n’est pas pareil, parfois : n’avoir que des camarades issus de milieux très défavorisés n’est pas la même chose qu’avoir des camarades de divers milieux dont certains favorisés. C’est pourquoi il faut en France un système d’éducation prioritaire. A la lecture des 8 points de l’OZP, cette justification manque. Certes, l’interlocuteur en question le sait mais il sait aussi que tous les élèves sont éducables. Je continuerai pour les points suivants.

      Répondre à ce message

  • Forum adhérents

    25 octobre 2011 12:11

    Des « petites fourmis », les coordos ? Et, en plus, « des personnels bien entrainés, bien efficaces, bien repérés qui assurent la coordination entre le passé et le futur » ? Le message du 30 septembre était vrai dans les années 90 et reste vrai ici ou là. C’est juste d’indiquer « … dont on ne parle pas pour qu’ils oublient eux même de faire corps et donc résistance éventuelle. »
    Mais, soyons francs, aujourd’hui qui cela concerne ? D’abord, il y a de moins en moins de coordonnateurs d’éducation prioritaires : il reste des « secrétaires d’Eclair » qu’on continue à désigner par « coordos » comme on le faisait quand ils étaient secrétaires de RAR, et il reste des coordos de RRS. Mais beaucoup ont été supprimés.

    Surtout, ce qui est passé sous silence c’est la dégradation de la fonction. Il y a eu au début du siècle, en 2001 je crois, une réunion nationale de coordos à Metz (l’OZP y avait un stand de présentation) : à cette époque on a cru qu’enfin le ministère avançait dans la reconnaissance de cette fonction nouvelle, originale et efficace de l’éducation prioritaire, apparue en 1990 et qui avait fait ses preuves. Dans les académies qui croyaient à l’utilité des ZEP (si ! si ! il y a eu des recteurs qui y ont cru et qui ont vraiment bossé pour elles !), on choisissait les coordos parmi les enseignants engagés, actifs, ouverts tant sur leurs collègues que sur les partenaires et les habitants du quartier. La fonction étant sans avantages pécuniers et avec beaucoup d’inconvénients de services (réunions partenariales hors temps scolaire), des plans de sortie de fonction étaient établis au bout de 5 ans et une année de « tuilage » mise au point pour assurer le renouvellement.

    Mais ensuite, à partir de 2002, cette fonction a été abandonnée et, dans mon académie tout au moins, on a choisi justement les moins engagés, les moins motivés pour remplacer les partants. Résultat les enseignants actifs laissèrent de côté ces collègues qui, non reconnus virent rapidement leur poste supprimé sans que personne ne s’en émeuve. L’administration avait gagné : postes récupérés et éducation prioritaire affaiblie, d’une pierre deux coups !

    Heureusement, ici ou là, on trouve encore des vrais coordos qui font « tourner la boutique » et le message du 30 septembre en donne un aperçu. Mais combien sont-ils ? Peut-être suis-je trop pessimiste ? Pour ma part, je n’ai plus rencontré de vrai coordo (ou secrétaire) depuis près de 10 ans, bien que je sois en ECLAIR, après avoir été en RAR et, encore avant, en ZEP.

    Répondre à ce message

    • Forum adhérents 27 octobre 2011 10:34

      C’est pas sympa de dire que les coordos sont pris parmi les "moins engagés". Tu dis "parfois" mais on lit "tous les coordos". C’est surtout pas le moment car on essaie de survivre.

      Répondre à ce message

      • Forum adhérents 28 octobre 2011 08:09

        A quoi bon discuter de ce thème : tout le monde s’en fout ! Qui a vu une déclaration d’un syndicat ou d’une autre organisation pour soutenir les coordos ? Corps amaigri agonisant. Sans même les soins palliatifs.

        Répondre à ce message

        • 2 questions sur les coordos 1er novembre 2011 12:00

          1°) Y a-t-il eu un compte rendu du séminaire national des coordonnateurs à Metz en 2001 ?
          2°) Les prétendants à l’élection présidentielle (leur entourage) ont-ils parlé des coordos, et plus généralement, de l’éducation prioritaire ?

          Répondre à ce message

          • 2 questions sur les coordos 1er novembre 2011 12:37, par OZP

            Les Actes du Séminaire national des coordos de Metz ont fait l’objet d’une publication officielle, tellement officielle que nous l’avons classée dans la rubrique des "Coordonnateurs/rapports officiels"

            http://www.ozp.fr/spip.php?article5309

            L’OZP

            Répondre à ce message

            • 2 questions sur les coordos 1er novembre 2011 21:32, par Adhérent de l’OZP

              ce qui est extraordinaire avec l’OZP, c’est que rien ne se perd. Un message posté le 30 septembre et voilà que des échanges s’en dégagent le 30 octobre. ça me rappelle que ce qui m’a accroché à cette association, c’est d’avoir dans mes premières années de coordo, il y a 15 ans, mis une priorité sur la notion de mémoire de la ZEP. Alain Bourgarel avait relevé ce "détail" à mes yeux et encouragé à en faire une force. Je ne regrette rien de ça. Mais quel gâchis pour notre Education nationale de ne pas avoir continué à entendre de tels praticiens ...

              Répondre à ce message

          • Que pensent les candidats à la présidentielle des coordos et de l’éducation prioritaire ?

            Nous avons reproduit depuis quelques mois toutes les déclarations des candidats sur l’éducation prioritaire. On y parle beaucoup de relance ou de refondation, mais cela reste assez général.

            http://www.ozp.fr/spip.php?rubrique380

            Quant aux coordos, on peut craindre que certains n’en pensent pas grand chose faute de savoir précisément ce que c’est.

            Le mercredi 18 janvier, l’OZP va, comme avant chaque présidentielle, organiser une Rencontre (de 17 à19h au collège Poquelin) au cours de laquelle des représentants autorisés des principaux candidats exposeront leur programme éducatif et répondront à nos questions sur l’éducation prioritaire. Ils seront peut-être plus précis.

            Si vous avez la possibilité de venir leur poser directement la question, ce serait bien. Mais, de toute façon, les participants ne manqueront pas de les interroger sur Eclair et sur le devenir des personnels spécifiques à l’éducation prioritaire : coordonnateurs, professeurs référents, assistants pédagogiques et préfets des études.

            Et la Rencontre, comme toutes les autres, fera l’objet d’un compte rendu.

            Répondre à ce message

            • ça me semble important : 60 000 postes en plus ne serviront à rien si on continue comme maintenant.

              Répondre à ce message

              • Que penser de la libre opinion de Dubet dans "Le Monde" et ces 60 000 postes ? Pour y répondre, il faudrait pouvoir lire cet article qui n’est plus en ligne sur le site de ce journal. Peut-on en connaître la substance ?

                Répondre à ce message

                • Que penser de la libre opinion de Dubet dans "Le Monde" ? 7 novembre 2011 22:41, par Adhérent de l’OZP

                  Voici ce que l’on trouve à ce jour (07 11 11) sur le site du Monde :

                  "Extrait :
                  60 000 postes de plus ne suffiront pas. Faut-il créer 60 000 postes dans l’éducation nationale ? Pour le moment, cette question annonce le ton de la campagne électorale : démagogie contre rigueur, dit la droite, investissement d’avenir contre sacrifice des nouvelles générations, dit la gauche. La dispute est abandonnée aux experts en finances publiques alors qu’il faudrait d’abord se demander à quelles conditions ces 60 000 postes pourraient améliorer très sensiblement la qualité de notre école."

                  "Vous êtes déjà abonné(e) ou possédez un pack d’archives, identifiez-vous"

                  "Pour lire cette archive, abonnez-vous et bénéficiez d’un crédit de 25 archives, ou achetez cette archive à l’unité"

                  Répondre à ce message

  • Eclair pour quoi faire ? avec qui faire ?

    30 septembre 2011 16:36, par LAVAUZELLE Catherine

    Réunion académique ECLAIR prévue ce mardi 04 /10/11 : Les autorités font du suivi de ce dossier ECLAIR une grande priorité (présence Rectrice, annulation réunions locales, exigences de remontées concrètes ...).

    Que se cache t’il derrière une telle ferveur ? L’Éducation prioritaire a souvent été décrite comme un laboratoire pédagogique phénoménal pour l’Éducation en France. N’a t’on pas l’impression d’être devenu un laboratoire en gestion des ressources humaines, rémunérations au mérite, interchangeabilité des compétences, école minimaliste sous couvert de socle ????... principes qu’il faut vite expérimenter pour qu’ils soient définitivement mis en oeuvre et généralisés tant que ceux qui les ont pensés tiennent les cordons de la bourse (vide parait il) ?

    Le tout avec de petites fourmis, des personnels bien entrainés, bien efficaces, bien repérés qui assurent la coordination entre le passé et le futur : les coordos d’educ prio ? Dont on ne parle pas pour ne pas les mettre en lumière au risque de rendre trop visible ces transformations ? Dont on ne parle pas pour qu’ils oublient eux même de faire corps et donc résistance éventuelle ?

    Ici, la communauté éducative a été meurtrie par deux drames consécutifs depuis la rentrée. Se retrouver dans la position "d’innovants en démantèlement de l’Education" est le troisième drame de la trilogie.

    Répondre à ce message

    • Que le dispositif ECLAIR serve de banc d’essai pour l’ensemble de l’éducation nationale, c’est sûr. Voilà une charge de plus assumée par les quartiers les plus pauvres, ça c’est nouveau, merci Sarko.

      Mais ce message aborde d’autres questions.

      D’abord les drames qu’on vit, là plus souvent qu’ailleurs, qui vous épuisent, vous écœurent, vous mettent à plat. Pourtant, chacun reprend sa place, son boulot et ses exigences éducatives. Les abattements définitifs, les démissions, les abandons… ici, ce n’est pas possible. Dans nos quartiers, il n’y aurait pas la relève. D’abord, on s’y remet un peu mécaniquement, puis on redécouvre les enjeux et, finalement, on retravaille avec la même volonté de parvenir à une certaine réussite pour nos élèves. De cela, on n’en sera jamais récompensé, on le sait bien, mais encore jamais considéré, et ça, c’est anormal.

      Le message aborde aussi la fonction de coordo : je reviendrai là-dessus un peu plus tard..

      Répondre à ce message

      • Aux adhérents. « Considérés » ? Cherche-t-on la considération ? C’est plutôt « reconnus » qu’il aurait fallu écrire. Simplement reconnus comme nous trouvant en un lieu hautement important pour l’éducation nationale. Reconnus comme chargés de responsabilités plus grandes qu’ailleurs et plus difficiles à assumer qu’ailleurs.
        Mais, à vrai dire, « considérés » ou « reconnus » ce n’est pas bien différent. Cependant il faudrait que les IA reconnaissent la diversité des situations dans lesquelles travaillent les personnels (lieux pépères ou lieux tendus).
        Ni prime, ni considération mais reconnaissance de besoins particuliers, dont les heures de concertation en équipe sur temps de travail, ce qu’approuve, je l’ai lu, l’OZP.

        Répondre à ce message

  • Bon. L’OZP nous propose (à nous, les adhérents) un espace privé. Comme c’est privé, on peut se lâcher, ici il ne peut y avoir de dégâts à cause d’une communication publique irresponsable. Je mets donc les pieds dans le plat : à mon avis, il faut limiter l’éducation prioritaire aux RAR, c’est à dire, aujourd’hui, aux ECLAIR.

    Alors, ça va hurler dans les RRS. Evidemment. Si je travaillais en RRS, je serais le premier à hurler. Je le comprends bien. Mais faut pas se tromper : l’éducation prioritaire, c’est pas fait pour tous les territoires où il y des enfants de la classe ouvrière. Là où la classe ouvrière est présente, c’est à l’éducation nationale dans son ensemble de changer, ce n’est pas un dispositif marginal et provisoire (l’éducation prioritaire) qui peut résoudre les problèmes.

    Répondre à ce message

    • Il faut limiter l’éducation prioritaire aux Eclair 24 septembre 2011 12:22, par Stéphane Kus

      Sauf qu’il y aurait alors beaucoup de choses à dire sur la cartographie des ex-RAR/ECLAIR : certains RRS sont situés sur des territoires aussi en difficulté que certain territoire en RAR !

      Et puis tu parles sans doute de ce qu’on pourrait faire dans un monde idéal où l’Education Nationale se donnerait les moyens de faire évoluer son fonctionnement et ses pratiques y compris hors-Education Prioritaire !

      Répondre à ce message

      • Avant d’intervenir dans votre discussion, je signale qu’un "à" de ce que vous appelez votre "squelette SPIP" (j’ai l’air savante, mais ce n’est que la lecture de vos explications qui m’a informée) devrait être un "a". En effet, "a priori" est une expression latine, comme vous le savez tous. Mal embouchée me trouverez-vous ? Point ! Cela m’amuse, mais sur un site fait par des profs, mieux vaut éviter.

        Cette affaire de détermination des ECLAIR n’est pas nouvelle. Il faut d’abord savoir si on parle de territoires ou de réseaux. Pour ces derniers, le territoire importe peu et on peut créer un réseau d’écoles et d’établissements, ayant telle ou telle caractéristique, situés dans 5 continents différents. A l’OZP, vous aviez discuté de ça vers 1998, avec un IEN du Val-de-Marne remarquable qui était venu lors d’une rencontre expliquer la mise en réseau de sa ZEP. C’était génial. Mais, en fait, il s’agissait pour lui de mettre en réseau ce qui se trouvait dans un territoire donné : on était donc dans une forme très particulière de réseau. Avec quelques collègues militantes, nous étions décidées alors à faire comme cet IEN et y avons plus ou moins réussi dans notre ZEP devenue, pour une part, REP (réseau d’éducation prioritaire).

        Si l’on réfléchit en territoires et non plus en réseau, on n’échappe pas à des dimensions, des frontières, des enclaves, des dissociations... Notre ZEP ancienne, devenue en partie REP puis en partie RAR et aujourd’hui ECLAIR a ressemblé à la Lorraine du temps de Louis XV ou l’état palestinien en gestation d’aujourd’hui. Nous avons d’abord connu l’époque sans règles et ça a donné d’un côté (par exemple) la cité des Brosses et Malais, à Bessancourt (95), minuscule ZEP aujourd’hui bien oubliée, d’un autre l’immense ZEP du Val-Fourré à Mantes-la-Jolie... et quasiment rien en Seine-Saint-Denis. Il fallait un peu d’organisation. C’était un peu mieux après 1990 et jusqu’au cataclysme de 1998.

        Le monstre est arrivé alors : c’était l’ordinateur central du ministère. Connaissant la catégorie socio-professionnelle (déclarée par la famille, ce qui peut être fort différent de la réalité) de chaque père d’élève de 6ème (les écoles, on ne connait pas, d’ailleurs on s’en fout), l’ordinateur a décidé qui serait ZEP ou REP, c’était calculé et devant un résultat mathématique il n’y avait, bien sûr, qu’à se prosterner. Le problème, c’est que ça n’avait plus rien à voir avec les ZEP. Les calculs indiquaient les collèges où les milieux populaires étaient majoritaires. Et alors ? Il nous aurait dit la pointure des chaussures des élèves, collège par collège, cela eût été aussi important pour le choix des rares territoires qui devaient, durant quelques années, être tenus à bout de bras par l’Etat pour ne pas se détacher de l’Education nationale.

        Il faut que je m’arrête : le devoir professionnel m’appelle ! Si des élèves d’ECLAIR attendent leur prof à cause du forum de l’OZP, ils vont dire que la prof exagère et que l’OZP c’est un truc dangereux pour eux !

        On continuera le débat une autre fois.

        Répondre à ce message

        • Ne tirez pas sur le squelette 29 septembre 2011 17:02, par OZP

          Vous avez raison et SPIP a eu tort de signaler dans le formulaire de son forum que celui-ci était "modéré à priori".

          Mais un peu de modération nous aussi : un squelette a bien le droit de mettre l’accent sur ses a priori.

          Notre webmestre, Stéphane Kus (stephan@kus@ac-lyon.fr), a corrigé la faute sur notre site et a prévenu aussi l’équipe de développement de SPIP, qui, précisons-le, n’est pas un logiciel créé par ou pour des profs (il est utilisé par une multitude de sites très divers).

          Répondre à ce message