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Les ZEP dans la campagne électorale à l’Ile Maurice

15 mai 2005

Extrait de « Lexpress.mu » du 15.05.05 : Which is which

Entre Marie-France Roussety qui s’indigne des propos tenus par Dhundev Bahadoor et Anil Bachoo qui estime que « ce sont probablement des propos malheureux qui ont dû dépasser la pensée de Dhundev », il faudra repasser pour savoir ce que le PTr et l’Alliance sociale pensent vraiment des commentaires de l’homme fort du Human Service Trust sur les allocations que reçoivent les écoles ZEP.

Dans une île où l’Etat subventionne des pseudo-associations socioculturelles qui font, en fait, de la politique, il n’y aurait finalement pas de quoi être surpris par des discours déviants sur les enfants fréquentant les écoles de la ZEP. Mais qu’une telle ethnicisation de la question puisse être cautionnée par une personne qui ambitionne de redevenir Premier ministre relève d’une aberration difficile à tolérer. Il est trop facile d’envoyer au front Marie-France Roussety pour apaiser les appréhensions d’une partie de la population, et Anil Bachoo pour ne pas blesser les susceptibilités d’une autre partie de la population.

(...)

Il y a une autre majorité à Maurice. Elle est foncièrement modérée. Elle n’a pas de camp politique. Et tous les extrêmes suscitent des haut-le-cœur chez lui.

A l’île Maurice, on s’est toujours vanté d’avoir un taux d’absentéisme très bas. On s’est aussi targué du rôle minimal des partis racistes. Déjà, lors des dernières élections, on a pu voir que ces partis et même des candidats exclusivement sectaires sur les listes des grands partis traditionnels sont parvenus à réaliser des scores fort honorables. Il s’agit aujourd’hui de se réveiller avant que la désillusion des électeurs ne se transforme en un cauchemar électoral pour toutes les formations politiques.

Nazim Esoof

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